Pages

Chronique alimentaire: la canneberge

Les Amérindiens et les premiers colons utilisaient la canneberge comme source de vitamine C l’hiver afin de combattre le scorbut. Aussi appelée atoca, cette petite baie est originaire de l’Amérique du Nord.
  • Les canneberges contiennent des proanthocyanidines (composants antioxydants) qui empêchent la bactérie E. coli de s’attacher aux parois de la vessie. On reconnaît que de boire 1 à 2 verres de jus de canneberge sans sucre par jour peut diminuer les risques d’infection urinaire (l'effet pourrait subsister jusqu’à 8 heures après l’ingestion du jus). Certaines études suggèrent que le jus de canneberge aiderait à contrer les calculs rénaux (pierres aux reins) et biliaires.
  • Elles contiennent plus de phénols (puissants antioxydants) que les raisins rouges. Ainsi, elles semblent pouvoir améliorer le bilan lipidique, c’est-à-dire augmenter le bon cholestérol et diminuer le mauvais.
  • Les canneberges contiennent des fibres, de la vitamine C et des flavonoïdes.
  • Des études en cours indiquent que certains de ses composés pourraient aider à enrayer les ulcères gastriques et duodénaux, ainsi que le cancer de l’estomac causés par bactérie Helicobacter pylori.
  • Les canneberges semblent inhiber la prolifération de bactéries causant la plaque dentaire.

Avertissement : Il est possible que le jus de canneberge augmente l’effet anticoagulant du Coumadin®. Il est donc conseillé à ces patients de limiter ou d’éviter le jus de canneberge jusqu’à ce que ce point soit étudié plus à fond.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire