La « santé holistique » est un terme qui inquiète plus d’une personne. On s’imagine un gourou portant une longue robe, travaillant dans la pénombre, entouré d’émanations d’encens et psalmodiant des incantations. Trop souvent, le manque d’information ou une mauvaise interprétation d’un sujet sème la frayeur dans une imagination débordante.
Le mot « holistique » est l’adjectif du nom « holisme »; d’après le dictionnaire Le Petit Robert, il se définit comme suit: « Théorie selon laquelle l'homme est un tout indivisible qui ne peut être expliqué par ses différentes composantes (physique, physiologique, psychique) considérées séparément. » « Holisme » vient du mot grec holos qui signifie « entier ».
La santé holistique est simplement une approche globale à la santé (ou à la maladie) qui prend soin de l’être humain sous toutes ses facettes. Lors d’une consultation selon ce concept, on questionnera autant l’aspect physique, psychologique, nutritionnelle qu’environnementale. Le bilan inclura des questions sur le problème de santé, bien entendu, mais aussi sur la génétique familiale, l’alimentation, l’environnement tant à la maison qu’au travail, la gestion des émotions (stress, deuil, relaxation, solitude) et l’exercice physique. Comparativement, la médecine allopathique s’intéresse aux symptômes physiologiques et s’évertue à choisir le médicament approprié.
Dans un monde idéal, la médecine traditionnelle travaillerait main dans la main avec la médecine holistique, car nul doute que les deux sont nécessaires. D’ailleurs, la santé holistique est souvent appelée « médecine complémentaire ». Le but ultime étant la santé de l’individu, la population doit se prendre en main pour l’atteindre ; au fond, qu’il s’agisse d’acheter une voiture ou de prendre soin de notre corps, l’information reste notre meilleur outil.
La santé holistique offre un large inventaire de thérapies : naturopathie, phytothérapie (traitement des maladies par les plantes), homéopathie, chiropractie, acupuncture, iridologie, ostéopathie, massothérapie, réflexologie, reiki et plusieurs autres. Il s’agit d’explorer la thérapie la plus appropriée à son besoin. Par exemple, une personne souffrant d’un mal de dos pourrait choisir l’ostéopathie, la chiropractie ou la massothérapie, alors que la phytothérapie pourrait être complémentaire en offrant un produit naturel contre la douleur ou l'inflammation. Une personne qui se sent mal mais sans savoir exactement pourquoi préfèrera la naturopathie qui l’aidera à préciser la source de son malaise. Une combinaison de plusieurs thérapies peut quelquefois apporter un soulagement plus rapide et durable.
La santé holistique ou globale vise à rétablir l’équilibre entre le corps et l’esprit. Un corps en harmonie sera moins susceptible aux infections, aux effets néfastes du stress et aux maladies de dégénérescence (arthrite, alzheimer, parkinson). La prévention reste le meilleur moyen de protéger notre précieuse santé. Une bonne alimentation, des suppléments de vitamines et minéraux, l'exercice physique et des périodes de repos et de relaxation adéquates nous assureront un esprit sain dans un corps sain.
Je pense que pour atteindre la santé holistique, les thérapies dont vous parlez ne sont pas indispensables. Bien sur, elles peuvent aider l'individu, mais le plus important, c'est la modification des comportements de la personne, aussi bien sur un plan alimentaire que physique et psychologique. Car en fait, la santé holistique reside en chaque individu. Ce ne sont que nos comportements et nos mauvaises habitudes de vie qui nous en détournent.
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