La Fondation canadienne de la thyroïde estime que 200 millions de personnes dans le monde sont atteintes d’une maladie de la glande thyroïde et qu’environ 2% de la population souffre d’hypothyroïdie. La thyroïde est une petite glande pesant moins de 30 grammes située à la partie antérieure du cou, juste en dessous du larynx. Elle est formée de deux lobes ressemblant à des ailes de papillon reliés au milieu par une masse de tissu appelée l’isthme. La glande thyroïde est responsable de la production, du stockage et de la libération des hormones thyroïdiennes.
La thyroïde, grâce à ses hormones thyroïdiennes, agit comme le régulateur central de notre organisme; elle contrôle le métabolisme de toutes les cellules du corps. L’hypothyroïdie se manifeste lorsque la glande thyroïde n’arrive plus à produire suffisamment d’hormones thyroïdiennes pour assurer le fonctionnement normal de l’organisme. La thyroïde fonctionne alors au ralenti et ce ralentissement se répercute sur toutes les fonctions du corps : les battements du cœur ralentissent, la température corporelle s’abaisse (frilosité), le corps brûle moins de calories (gain pondéral) et le cerveau s’embrume.
La femme est de cinq à sept fois plus souvent atteinte de ce trouble que l’homme et son facteur de risque augmente avec l’âge. Ainsi, les femmes de plus de 40 ans et les hommes de plus de 65 ans sont plus vulnérables. Les personnes ayant des antécédents familiaux de maladies thyroïdiennes sont plus à risque que la population en général. Vous avez aussi plus de chances de développer une maladie thyroïdienne si vous ou l’un de vos proches souffrez d’autres maladies auto-immunes comme le diabète insulinodépendant, l’arthrite rhumatoïde, la maladie coeliaque, le vitiligo, l’anémie pernicieuse, le syndrome de Raynaud, le syndrome de Sjögren, la sclérose en plaque ou la fibromyalgie. Les fluctuations hormonales de la grossesse, de la période post-partum et ménopausique ont aussi une influence sur le déséquilibre thyroïdien.
Bien que les symptômes de l’hypothyroïdie soient parfois subtils à ses débuts, elle entraîne éventuellement toute une panoplie de manifestations. Il s’ensuit un ralentissement des fonctions qui se fera sentir tant sur le plan physique que psychologique. La fatigue est souvent la première à s’installer, peu à peu, jusqu’à devenir omniprésente. Selon la gravité de la carence en hormones thyroïdiennes, d’autres signes et symptômes apparaîtront au fur des mois ou même des années : manque d’énergie chronique, faiblesse, léthargie, extrémités froides et frilosité, gain de poids malgré un appétit stable, constipation, palpitations cardiaques, cheveux secs et cassants, perte de cheveux, ongles striés, fins et cassants, peau sèche et écailleuse, crampes et raideurs musculaires, irritabilité, nervosité, dépression, baisse de la libido, infertilité, avortement spontané, syndrome du canal carpien, difficulté à avaler ou sensation d’une boule dans la gorge, anémie chronique et élévation du taux de cholestérol sanguin. Pourtant, cette longue liste est loin d’être exhaustive. Alors que certains hypothyroïdiens ne démontrent que quelques symptômes, d’autres en ont toute une panoplie. Et encore, ils se manifestent à des niveaux d’intensité différents, variant de très modérés à très graves.
Le diagnostic sera plus difficile à établir chez les personnes ne représentant pas les symptômes typiques. Par exemple, une femme qui souffre de dépression dont les symptômes sont semblables à l’hypothyroïdie (fatigue, anxiété, trouble du sommeil) sera souvent traitée pour celle-ci avant d’explorer autre chose. Mais si cette même personne ajoutait qu’elle souffre de frilosité et d’une perte de cheveux inquiétante, symptômes plus indicateurs de l’hypothyroïdie, le médecin pourrait prendre une toute autre approche. En effet, on sait maintenant que le cerveau est très sensible aux hormones thyroïdiennes et que même une légère diminution du taux de celles-ci serait susceptible de causer des symptômes comme la fatigue, la léthargie, la perte de motivation, les sautes d’humeur, la sensation de tristesse sans fondement, la peur irraisonnée, les pertes de mémoires, la confusion, la nervosité, l’anxiété, les attaques de panique et même la dépression. De là l’importance de bien faire part au médecin traitant de tous les signaux que le corps vous envoie.
Un simple bilan sanguin suffit la plupart du temps à déceler l’hypothyroïdie. Le traitement consiste en un substitut d’hormones thyroïdiennes, habituellement sous forme d’un comprimé à prendre quotidiennement. Pour bien des gens, le concept de « la p’tite pilule chaque jour » est suffisant pour retourner à une vie normale. Pour d’autres, certains symptômes persisteront ; des ajustements médicamenteux seront nécessaires ainsi qu’une révision du style de vie pour y inclure une alimentation plus saine, un programme d’exercice et des moyens pour mieux gérer le stress.
Il ne faut pas négliger l’aspect émotionnel de chaque maladie qui peut nous livrer un message caché. C’est le cri à l’aide de notre psyché. Il faut en prendre conscience pour mieux guérir. Dans son livre Ton corps dit:aimes-toi!, Lise Bourbeau explique que pour la personne qui souffre d’hypothyroïdie : « son corps lui dit qu’elle désire passer davantage à l’action, qu’elle ne fait pas assez de demandes pour obtenir ce qu’elle veut au plus profond d’elle-même. Elle n’est pas assez en contact avec son JE VEUX. » De son côté, Louise Hay, dans son livre intitulé Heal your body, nous dit que la personne abandonne, qu’elle se sent désespérément étouffée.
L’hypothyroïdie est souvent liée à un sentiment d’étouffement, une impression d’être victime de sa vie. La personne ne se sent pas en droit d’exiger ce qu’elle désire vraiment, de créer sa vie. Elle a le goût d’abandonner la bataille à force d’insatisfaction, de découragement à attendre son tour en vain. Elle passe son temps à ressasser les problèmes de sa vie, les échecs, les peurs; le négatif ainsi généré épuise la glande thyroïde et l’entraîne progressivement vers le déséquilibre.
La thyroïde, grâce à ses hormones thyroïdiennes, agit comme le régulateur central de notre organisme; elle contrôle le métabolisme de toutes les cellules du corps. L’hypothyroïdie se manifeste lorsque la glande thyroïde n’arrive plus à produire suffisamment d’hormones thyroïdiennes pour assurer le fonctionnement normal de l’organisme. La thyroïde fonctionne alors au ralenti et ce ralentissement se répercute sur toutes les fonctions du corps : les battements du cœur ralentissent, la température corporelle s’abaisse (frilosité), le corps brûle moins de calories (gain pondéral) et le cerveau s’embrume.
La femme est de cinq à sept fois plus souvent atteinte de ce trouble que l’homme et son facteur de risque augmente avec l’âge. Ainsi, les femmes de plus de 40 ans et les hommes de plus de 65 ans sont plus vulnérables. Les personnes ayant des antécédents familiaux de maladies thyroïdiennes sont plus à risque que la population en général. Vous avez aussi plus de chances de développer une maladie thyroïdienne si vous ou l’un de vos proches souffrez d’autres maladies auto-immunes comme le diabète insulinodépendant, l’arthrite rhumatoïde, la maladie coeliaque, le vitiligo, l’anémie pernicieuse, le syndrome de Raynaud, le syndrome de Sjögren, la sclérose en plaque ou la fibromyalgie. Les fluctuations hormonales de la grossesse, de la période post-partum et ménopausique ont aussi une influence sur le déséquilibre thyroïdien.
Bien que les symptômes de l’hypothyroïdie soient parfois subtils à ses débuts, elle entraîne éventuellement toute une panoplie de manifestations. Il s’ensuit un ralentissement des fonctions qui se fera sentir tant sur le plan physique que psychologique. La fatigue est souvent la première à s’installer, peu à peu, jusqu’à devenir omniprésente. Selon la gravité de la carence en hormones thyroïdiennes, d’autres signes et symptômes apparaîtront au fur des mois ou même des années : manque d’énergie chronique, faiblesse, léthargie, extrémités froides et frilosité, gain de poids malgré un appétit stable, constipation, palpitations cardiaques, cheveux secs et cassants, perte de cheveux, ongles striés, fins et cassants, peau sèche et écailleuse, crampes et raideurs musculaires, irritabilité, nervosité, dépression, baisse de la libido, infertilité, avortement spontané, syndrome du canal carpien, difficulté à avaler ou sensation d’une boule dans la gorge, anémie chronique et élévation du taux de cholestérol sanguin. Pourtant, cette longue liste est loin d’être exhaustive. Alors que certains hypothyroïdiens ne démontrent que quelques symptômes, d’autres en ont toute une panoplie. Et encore, ils se manifestent à des niveaux d’intensité différents, variant de très modérés à très graves.
Le diagnostic sera plus difficile à établir chez les personnes ne représentant pas les symptômes typiques. Par exemple, une femme qui souffre de dépression dont les symptômes sont semblables à l’hypothyroïdie (fatigue, anxiété, trouble du sommeil) sera souvent traitée pour celle-ci avant d’explorer autre chose. Mais si cette même personne ajoutait qu’elle souffre de frilosité et d’une perte de cheveux inquiétante, symptômes plus indicateurs de l’hypothyroïdie, le médecin pourrait prendre une toute autre approche. En effet, on sait maintenant que le cerveau est très sensible aux hormones thyroïdiennes et que même une légère diminution du taux de celles-ci serait susceptible de causer des symptômes comme la fatigue, la léthargie, la perte de motivation, les sautes d’humeur, la sensation de tristesse sans fondement, la peur irraisonnée, les pertes de mémoires, la confusion, la nervosité, l’anxiété, les attaques de panique et même la dépression. De là l’importance de bien faire part au médecin traitant de tous les signaux que le corps vous envoie.
Un simple bilan sanguin suffit la plupart du temps à déceler l’hypothyroïdie. Le traitement consiste en un substitut d’hormones thyroïdiennes, habituellement sous forme d’un comprimé à prendre quotidiennement. Pour bien des gens, le concept de « la p’tite pilule chaque jour » est suffisant pour retourner à une vie normale. Pour d’autres, certains symptômes persisteront ; des ajustements médicamenteux seront nécessaires ainsi qu’une révision du style de vie pour y inclure une alimentation plus saine, un programme d’exercice et des moyens pour mieux gérer le stress.
Il ne faut pas négliger l’aspect émotionnel de chaque maladie qui peut nous livrer un message caché. C’est le cri à l’aide de notre psyché. Il faut en prendre conscience pour mieux guérir. Dans son livre Ton corps dit:aimes-toi!, Lise Bourbeau explique que pour la personne qui souffre d’hypothyroïdie : « son corps lui dit qu’elle désire passer davantage à l’action, qu’elle ne fait pas assez de demandes pour obtenir ce qu’elle veut au plus profond d’elle-même. Elle n’est pas assez en contact avec son JE VEUX. » De son côté, Louise Hay, dans son livre intitulé Heal your body, nous dit que la personne abandonne, qu’elle se sent désespérément étouffée.
L’hypothyroïdie est souvent liée à un sentiment d’étouffement, une impression d’être victime de sa vie. La personne ne se sent pas en droit d’exiger ce qu’elle désire vraiment, de créer sa vie. Elle a le goût d’abandonner la bataille à force d’insatisfaction, de découragement à attendre son tour en vain. Elle passe son temps à ressasser les problèmes de sa vie, les échecs, les peurs; le négatif ainsi généré épuise la glande thyroïde et l’entraîne progressivement vers le déséquilibre.
comment se nourrir avec un hypothyroidie??
RépondreSupprimerJE SUIS PERDUE;;;
je pensais que tous les légumes , convenaient c'est pas le cas??
QUI S'interesse à la dietetique des malades
Anomyne du 15 mars... il y a peu de changements à apporter à l'alimentation (tant qu'elle est bien équilibrée). Vous trouverez ces détails dans mon livre «L'hypothyroïdie expliquée». Bonne continuité.
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