L’équilibre hormonal de la femme exige une coordination parfaite de l’œstrogène, de la progestérone et de la testostérone. Le maintien de cet équilibre dépend de plusieurs facteurs tels que le bon fonctionnement de l’hypophyse et de l’hypothalamus, deux glandes situées dans le cerveau, et de l’alimentation. Ce processus est tellement délicat que même une situation de stress peut l’altérer. Presque toutes les femmes ont vu, à un moment dans leur vie, leur cycle menstruel bousculé par la survenue d’un incident traumatisant, une grippe ou un simple excès de fatigue.
Les recherches scientifiques ont révélé sans l’ombre d’un doute que l’œstrogène joue un rôle important dans le développement et la croissance de l’endométriose. C’est d’ailleurs pourquoi tous les traitements s’évertuent à réduire les taux d’œstrogène en circulation allant jusqu’à entraîner la ménopause artificielle chez les jeunes femmes qui en souffrent. Malheureusement, cette méthode, qui ne fonctionne pas chez toutes les femmes, implique en plus des effets secondaires non négligeables, soit tous les inconforts liés à la ménopause.
On est en droit de se poser la question à savoir pourquoi, tout d’un coup, il semble y avoir davantage de cas d’endométriose et chez des femmes de plus en plus jeunes, souvent même à l’adolescence. Les xénoestrogènes pourraient faire partie de la réponse. Il s’agit d’oestrogènes étrangers au corps humain qui proviennent de l’environnement. Certaines de ces composantes oestrogéniques miment l’action de l’œstrogène et induisent les mêmes réactions dans le corps de la femme. Ce surplus d’œstrogène dans l’organisme perturbe l’activité normale des hormones sexuelles et il en découle plusieurs complications telles que l’apparition de certains cancers, les anomalies congénitales, les problèmes d’infertilité, les seins polykystiques, l’endométriose, les fausses couches et les fibromes.
Les xénoestrogènes sont des perturbateurs endocriniens auxquels nous sommes continuellement exposés, souvent sans même s’en rendre compte. Ils peuvent être présents dans l’environnement, dans la pollution de l’air et de l’eau par le biais des insecticides, des dissolvants, des agents de conservation, des ignifugeants. Bien qu’on ne puisse les éviter complètement, en prenant quelques précautions et en étant bien informés, nous pouvons réduire notre exposition à ces faux oestrogènes. On les retrouve, entre autres, dans la pollution automobile, la fumée de cigarette, les composés médicamenteux, les peintures, les produits en PVC, les contenants de plastique (surtout s’ils sont chauffés au four à micro-ondes), le nettoyage à sec, les parfums, les serviettes hygiéniques et les tampons, les cosmétiques, etc. De plus, les hormones de croissance injectées au bétail finissent par atteindre notre assiette (viandes, produits laitiers).
À première vue, plus on s’informe, moins il semble possible d’éviter l’exposition aux xénoestrogènes. C’est un fait que l’on ne peut pas vivre dans une bulle mais en prenant certaines précautions, on arrive à diminuer le contact avec ces substances nocives et ainsi permettre à notre corps de diminuer sa charge oestrogénique.
Pour en savoir plus, voir mon livre L'endométriose: Vaincre la douleur et l'infertilité
Merci pour ces infos...
RépondreSupprimerCordialement,
J'ai découvert, à mes dépens, que le soja aussi avait des effets sur le developpement de l'endometriose et pour mon cas sur l'apparition d'hemorragies au moment des regles et de polypes uterins. J'ai dû etre operee 2 fois à un an d'intervalles (anesthesie general à chaque fois). Qu'avai-je changer dans mon quotidien pour en arriver là ? Je buvais à cette epoque du lait de soja tous les jours pour remplacer le lait de vache qu'on deconseille à l'âge adulte pour maintenir une bonne flore intestinale.Par mes proches recherches, je suis parvenue à comprendre le lien entre soja, oestrogene et endometriose puis polypes, CQFD !! Depuis 3 ans, j'ai supprimé tout ce que je pouvais constaté comme produit pouvant contenir du soja. Et là, bingo si j'ose dire en lisant les etiquettes des produits alimentaires ayant ete elaboré en usine ou atelier, j'ai decouvert que bien 90% de ces aliments contenaient du soja sous forme de lécithine de soja !!! Les cremes, les plats cuisinés ou sandwiches emballés, les biscuits, le pain grillé, le chocolat (sous toutes ses formes), la poudre d'amendes, même le beurre en barquette,... et j'en passe ! Apparemment, c'est un liant qui donne un peu de gras dont les fabricants ne peuvent plus se passer....sûrement car cela leur coûte moins cher que de mettre du vrai beurre. Depuis, je passe un peu plus de temps à faire les courses car je lis toutes les etiquettes, mais je m'en porte beaucoup mieux et les polypes ne sont pas revenus. Mesdames, je vous encourage à veiller sur vous et à etre plus curieuse de ce que vous mangez et de ce qu'en dit votre corps. Ecoutez-le et soyez attentive aux aliments que vous lui offrez ;)
RépondreSupprimerMerci pour ton témoignage VanessaRosa.
SupprimerJai fait mes recherches et en parlant à des médecins specialisés voilà ce que l'on m'a transmis.
SupprimerLa lécithine de soja n’est pas du tout le même type de molécule que les molécules des phyto-oestrogènes du soja, ce sont deux types différents, bien qu’elles soient toutes les deux contenues dans le soja.
La lécithine est une graisse, de type phospholipides, sans action phyto-oestrogénique.
Les Isoflavones, sous-famille des flavonoïdes, ont des propriétés phyto-ostrogeniques.
De plus je me pose des questions sur le lin par exemple car il est stipulé dans plusieurs recherches et articles que cela régule le taux d'ostroegènes selon l'âge...du coup c'est difficile de savoir quoi éliminer complètement. Pour ma part j'ai commencé le régime saignalet et suis sous pilule progestative pour baisser le taux d'oestrogenes et avec un taux de progesterone élevé après une grosse opération stade 3.
Pendant un mois j ai tenu un regime stricte sans oestrogènes et j ai eu que très peu mal au ventre. Je compte le reprendre pour mon nouveau cycle mais c est difficile pour l alimentation car c est assez complique de composer de belles et bonnes assiettes sans viande ni laitage ...mais je le dois car je veux des enfants et j ai peur du cancer..je dois arreter de fumer aussi bref
RépondreSupprimerBonjour Camille,
SupprimerSi un mois de changement a donné de si bons résultats, imagine comment ton corps pourrait changer à plus long terme. Quand tu dis sans viande... il reste les volailles bio, le lapin, les poissons. Les laitages nuisent à la santé de tellement de façons qu'il est presque préférable de les éviter. Pour ma part, je m'en passe très bien depuis l'adolescence à cause d'intolérance et ne m'en porte pas plus mal. C'est certain que les légumes prennent alors une plus grand portion de chaque assiette. Un pas à la fois! c'est tout ce qu'on peut faire... garde bien ton objectif en tête. Le changement est difficile jusqu'à ce qu'il fasse partie de ta nouvelle manière de vivre, puis ça devient tout simplement normal. Bonne continuité!