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Les avantages et inconvénients du bio

Les produits biologiques continuent à piquer la curiosité et à susciter un grand questionnement. Je partage cet article écrit par l'administratrice du site Graines Bio.com qui explique tant les avantages que les inconvénients du bio. Je vous invite à visiter son blogue pour plus de détails sur ce sujet d'actualité.
 
 
Les avantages et inconvénients du bio 
 
Le bio connait depuis quelques années déjà un succès assez important, surtout auprès des Français. À savoir que 57% des Français ont déclaré avoir consommé au moins un produit bio dans l’année (en 2003), un taux qui est en croissance de 20% par an. Par ailleurs, 65% des adeptes consomment des produits bio pour leur santé, 59% le font pour leur qualité et leur goût, et 30% le font pour préserver l’environnement.
 
Parmi les plus grands avantages des produits bio, on retrouve le fait qu’ils sont bien meilleurs pour la santé. Teneurs plus importantes en vitamines et minéraux chez les fruits et légumes, des céréales plus riches en fibres et en minéraux, des viandes moins grasses et des laitages plus riches en acides gras essentiels, goût et saveur bien meilleurs, etc., tels sont les quelques avantages que l’on pourrait citer du côté d’une alimentation bio. On a aussi le domaine de la cosmétique bio, qui présente aussi de grands avantages : meilleurs pour la santé, mieux assimilée par la peau, moins agressive, plus saine et plus naturelle etc.
 
Mais comme toute chose a ses bons et ses mauvais côtés, le bio présente aussi certains inconvénients, dont le principal reste le prix. Selon l’INRA, les produits issus de l’agriculture bio seraient en moyenne 30% plus chers que les produits conventionnels. Ce qui peut pourtant s’expliquer par les rendements de production plus modestes, ou par le recours à davantage de main d’œuvre, par la collecte et la distribution insuffisamment développées, ou encore par le coût du contrôle et de la certification. On pourrait aussi parler de certains inconvénients au niveau des cosmétiques bio : agissant moins vite, moins ciblés et s’adressent plutôt à tous les types de peau, se conservent moins, et peuvent causer certaines allergies…
 
Malgré tout, il se trouve que les avantages semblent l’emporter, et beaucoup s’accordent à dire que l’agriculture bio, ainsi que les produits bio, ont encore un bel avenir devant eux.

Arrêtons de faire l'autruche!

Courtoisie de Peter 
Comment en sommes-nous arrivés à compromettre notre santé rien qu’en respirant l’air ambiant, en mangeant des aliments provenant de nos sols et en buvant de l’eau? Quelles sont les causes des nombreux cancers, incluant ceux des enfants, des cas d’infertilité autant chez l’homme que chez la femme, de la multiplication des troubles neurologiques dont l’autisme, l’hyperactivité, le déficit d’attention? La réponse est simple et compliquée toute à la fois. Tous les jours, chacun de nous subit les effets pervers d’un cocktail de produits chimiques sans même s’en rendre compte. Il est impossible d‘être exposé régulièrement à tant de composants toxiques sans en subir les conséquences.
 
Dans son excellent livre Notre poison quotidien (éditions Stanké, 2011), Marie-Monique Robin nous décrit les choses telles qu’elles sont. Que l’on accepte de les voir ou non ne change rien à la réalité. Bien des gens trouvent plus simple de faire l’autruche et de se cacher la tête dans le sable pour éviter de faire face à une menace pourtant bien réelle. Cet article s’adresse à ceux qui préfèrent connaître les détails afin de mieux protéger ce qu’ils ont de plus précieux, la santé.

Les perturbateurs endocriniens représentent un grand danger pour notre état physiologique. Il s’agit de toute substance chimique qui interfère avec la fonction du système endocrinien. Celui-ci comprend les glandes endocrines dont les hormones sont déversées directement dans le sang comme c’est le cas pour la thyroïde, l’hypophyse, les glandes surrénales, les ovaires et les testicules. Ces glandes fabriquent une cinquantaine d’hormones qui travaillent ensemble afin de maintenir notre organisme en santé. Elles règlent des processus vitaux comme le développement embryonnaire, le taux de glycémie, la pression sanguine, le fonctionnement du cerveau et du système nerveux ou la capacité à se reproduire.

Les perturbateurs endocriniens ont la capacité d’imiter les hormones naturelles en se fixant aux récepteurs et en déclenchant une réaction biologique au mauvais moment ou au contraire, en bloquant l’action des hormones naturelles en prenant leur place sur les récepteurs. Ils sont tellement semblables aux hormones naturelles que le corps ne fait pas la différence entre les deux. Telle une clé faite pour ouvrir une certaine serrure, le perturbateur endocrinien se fixe parfaitement au récepteur et peut ainsi interférer avec la synthèse, la sécrétion ou le transport des hormones. Voilà alors que le bon fonctionnement du corps est perturbé et qu’il s’ensuit différents problèmes de santé tout aussi inquiétant l’un comme l’autre.

On sait maintenant que ces fausses hormones peuvent causer des dommages au foetus à même le ventre de la mère. Le trouble qui en résultera dépendra souvent de l’âge fœtal au moment de l’exposition au produit toxique. Selon le jour ou la semaine du développement du fœtus, le résultat sera différent. Par exemple, la différenciation sexuelle a lieu précisément au 43e jour, la formation de la plaque neurale qui donnera le cerveau, du 18e au 20e jour, ou celle du cœur, le 46e ou 47e jour. Hors, l’absorption d’un perturbateur endocrinien à ce moment précis peut faire dérailler l’organogenèse du bébé en gestation et provoquer des troubles de santé plus tard au courant de sa vie, et cela, même à l’âge adulte.

Par exemple, certaines études suggèrent que si les mères ont été exposées à des perturbateurs endocriniens pendant la grossesse à un moment crucial du développement de l’appareil génital de leur garçon, celui-ci pourrait souffrir d’une malformation congénitale comme la cryptorchidie (une ou deux testicules qui ne sont pas descendus dans le scrotum, l’hypospadias (malformation de l’urètre), ou plus tard, de différents dysfonctionnements tels que des troubles de fertilité ou du cancer des testicules.
Il a été suggéré que les perturbateurs endocriniens peuvent agir comme obésogène. Ceci pourrait expliquer en partie l’épidémie d’obésité qui sévit présentement. On les soupçonne d’être à l’origine de l’augmentation des cas d’allergies, de cancers, de maladies auto-immunes et bien plus encore. Ils seraient également responsables de la chute de fertilité des hommes chez qui la numération de spermatozoïdes a diminué de moitié en moins de 50 ans.
Certaines de ces substances miment l’effet des oestrogènes et perturbent l’activité normale des hormones sexuelles entraînant des troubles tels que certains cancers, des anomalies congénitales, l’infertilité chez les deux sexes, l’endométriose, des fibromes, des seins polykystiques, des fausses couches, etc. Le corps ne sait pas dégrader ces fausses oestrogènes chimiques et ils peuvent être stockés dans l’organisme et semer la zizanie pendant des décennies.

On doit donc apprendre à reconnaître les produits nocifs à notre santé et à les éviter le plus possible, car les dommages sont habituellement proportionnels au temps et à la fréquence d’exposition. Ils incluent les phtalates (souvent contenus dans les cosmétiques - shampoings, parfums, déodorants), le bisphénol A, les retardateurs de flammes bromés, les BPC, les pesticides organochlorés, le triclosan (certains dentifrices), les parabènes, les alkylphénols et tant d’autres (un excellent site sur le sujet :http://www.sabotage-hormonal.org).

Les toxines environnementales et leurs effets sur la santé

Notre état de santé est intimement lié à l’air que nous respirons, à la nourriture que nous mangeons et à l’eau que nous buvons. A tous les jours, nous sommes bombardés par des toxines de toutes sortes. Notre système immunitaire doit essayer, tant bien que mal, de s’ajuster à une horde d’intrus qui envahissent sans cesse notre corps. La pollution de l’air s’aggrave toujours malgré les efforts de réglementation sur les émissions pour améliorer la qualité de l’air. Les sols où poussent nos aliments de base sont pratiquement dénués d’éléments nutritifs essentiels à la survie de l’homme, et ces denrées sont abondamment arrosées de pesticides et d’herbicides. Et que dire des produits génétiquement modifiés qui sont maintenant chose courante à l’épicerie. Comme il est impossible de vivre sans être exposé à cet arsenal toxique, il faut apprendre à mieux les reconnaître pour minimiser ainsi les contacts non obligatoires.

Il est difficile d’imaginer qu’une journée « normale » peut changer notre système immunitaire en un territoire de guerre, alors qu’il est appelé à trier et à combattre un nombre incessamment croissant de produits nuisibles à la santé de l’être humain. Dès le matin, on ouvre les yeux au son du radio-réveil qui émet un champ électromagnétique tout près de notre tête. Question de propreté, on utilise un antisudorifique à l’aluminium, un dentifrice parfumé au fluor, et un bon parfum. Vient ensuite le voyage en voiture dans le trafic aromatisé au monoxyde de carbone, puis la journée de travail devant l’ordinateur dans un environnement bruyant à l’air vicié, sans oublier les pauses-café accompagnées d’aliments souvent peu nutritifs, puis le retour à la maison où nous attendent le souper réchauffé au four à micro-ondes et une soirée devant la télévision. Ajoutons à ce portrait la possibilité d’autres produits toxiques, telles la colle du tapis neuf, les moisissures autour du bain et la fumée de cigarette, et voilà que notre compte toxique de la journée est largement dépassé.

Peu de gens réalisent l’impact de l’environnement où l’on vit sur notre santé. Pourtant, plusieurs faits sont bien connus. Par exemple, on sait que 40 à 60% des asthmatiques souffrent d’asthme extrinsèque qui est déclenchée par des allergènes communs tels que la poussière de maison, le pollen, les animaux, la fumée de cigarette, ainsi que des intolérances à certains aliments et additifs alimentaires. D’ailleurs la prévalence de l’asthme a quadruplé chez les enfants canadiens depuis 20 ans. Et qu’en est-il de la relation entre l’exposition aux pesticides et certains cancers, comme la leucémie chez les enfants jouant sur des gazons arrosés de pesticides et d’herbicides. D’après plusieurs études, les pesticides seraient aussi responsables de perturbations du développement, d’affaiblissement du système immunitaire, d’avortements spontanés ainsi que de l’augmentation des cas rapportés de stérilité.

On diagnostique maintenant de plus en plus de personnes hypersensibles aux produits chimiques. Pour ces gens, certains médecins affirment qu’une simple odeur de parfum peut déclencher une panoplie de symptômes allant du malaise, aux troubles neurologiques et même jusqu’à la mort. Si on considère qu’il y a plus de 70 000 composés chimiques couramment utilisés dans notre environnement, et donc la toxicité à long terme est inconnue, il n’est pas surprenant que le nombre de maladies mystérieuses continue d’augmenter.

L’Organisation Mondiale de la Santé continue d’étudier, entre autres, les effets des champs électromagnétiques sur la santé. Pour l’expliquer de façon très simplifiée, les champs électriques peuvent affecter le système nerveux et endocrinien (production d'hormones), alors les champs magnétiques peuvent perturber le fonctionnement cellulaire (gènes). Les champs magnétiques (lignes haute tension, télévision, tubes fluorescents et lampes halogènes, radio-réveil, rasoir électriques, séchoir à cheveux, four à micro-ondes…) sont généralement plus dangereux que les champs électriques (lignes haute tension, câbles électriques, rallonges, couvertures électriques, matelas à eau, radio-réveil…).

D’après plusieurs études, notamment, par le Centre international de recherche sur le cancer et l'Organisation mondiale de la Santé, il semble que la pollution électromagnétique puisse avoir les effets suivants: maux de tête, malaises, nervosité, dépression, difficulté de concentration, insomnie, une diminution de la défense immunitaire, augmentation des fausses couches, diminution de la sécrétion de mélatonine, de même qu’à long terme, selon l’exposition et la résistance de l’individu, des risques accrus pour différents cancers et la leucémie.

Les sources de toxines environnementales sont innombrables et impossibles à éviter. L’éducation reste notre meilleur outil de défense. Le fait de les reconnaître nous aide à éliminer celles qui sont inutiles à notre survie, et ce surtout dans notre propre maison. Par exemple, il s’avère assez simple d’éviter chez-soi l’usage des produits nettoyants nocifs (le vinaigre et le soda sont des bons substituts), des déodorants et parfums contenant souvent des solvants pétrochimiques, l’utilisation de chandelles et d’encens d’où émanent souvent des produits hasardeux, la peinture et le vernis (donnez les restes au recyclage pour les démunis) ainsi que les solvants, l’exposition aux gaz de combustion et aux produits du nettoyage à sec.

Une autre source de toxines environnementales sont les moisissures qui prolifèrent dans les milieux humides comme les sous-sols. Les infestations importantes sont visibles à l’œil nu ou perceptibles par leur odeur. Elles entraînent souvent des symptômes désagréables comme le nez qui coule, les yeux qui piquent et les éternuements ainsi que la fatigue non expliquée. On peut les neutraliser en utilisant de l’eau de Javel (une fois n’est pas coutume) diluée dans de l’eau chaude.

Des études nous confirment que les métaux lourds sont la cause de plusieurs troubles de santé et, malheureusement, ils sont présents dans l’air, dans le sol et dans une quantité étonnante de produits courants. On peut mentionner le mercure qui est retrouvé dans les amalgames dentaires, dans les vaccins et dans certains poissons. Le mercure peut affecter le système nerveux central, les reins et le foie et on pense qu’il contribue à l’autisme et à la sclérose en plaques. Malheureusement, bien que le plomb fut banni des peintures et de l’essence vers les années 70, on le retrouve encore trop souvent dans les gaz d’échappement, les teintures à cheveux, certaines poteries, la fumée de cigarette, etc. Le plomb attaque le système nerveux, les reins, les os, le cœur et le sang. L’aluminium aussi abonde de nos jours, étant un composant des antisudorifiques, de la poudre à pâte, de l’aspirine, de l’eau, du rouge à lèvres et de bien d’autres produits. Il semble plus nuisible aux os, aux reins, à l’estomac et au cerveau. Plusieurs recherches suggèrent qu’il puisse contribuer à la maladie d’Alzheimer, au Parkinson et à la démence précoce.

Trop de gens pensent que les autres s’occuperont du problème de la pollution environnementale. Pourtant, si chacun contribuait sa petite part, en commençant par son lieu de résidence puis en partageant ses connaissances au travail et avec les amis, les résultats pourraient être étonnants. Il existe une multitude de moyens de prévention simples qui pourraient assurer que nos enfants jouissent d'un avenir sain.

Pour un tableau de situations problématiques et des risques encourus: http://www.gisele-frenette.ca/articlesF/toxines_environnementales.htm