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Livre: Les 5 messagers du corps

Avouons-le, certains sujets ne se discutent pas avec n’importe qui! Et encore là, il y a certains secrets intimes que même nos meilleurs amis ne connaissent pas. Pourtant, ces questions continuent de tourner dans nos têtes. « Est-ce normal que…, dois-je m’inquiéter si…, comment savoir si les autres ont ça? » Il reste le médecin, mais encore faut-il réussir à avoir un rendez-vous et oser poser cette question embarrassante!
Mes contacts avec les gens m’ont fait réaliser que plusieurs d’entre eux connaissent peu le fonctionnement normal du corps humain. Sans connaître la normalité, il est plus difficile de reconnaître quand il y a matière à s’inquiéter. C’est là que l’idée d’écrire un petit livre simple et concret est apparue. Il s’agit d’un livre qui dit les choses telles qu’elles sont, et non à mots couverts.

Les 5 messagers du corps : comment la peau, les ongles, les selles, l’urine et les règles vous informent sur votre santé décrit en détail 5 parties ou fonctions du corps qui vous transmettent des messages sur votre état de santé. La plupart de ces signaux sont visibles à l’œil nu et peuvent vous informer sur ce qui se passe à l’intérieur de votre corps.
Chacun des chapitres du livre aborde un thème en profondeur et est divisé comme suit : ce qu’est la normalité pour cette partie ou fonction du corps, les besoins spécifiques qui lui sont liés, les symptômes qui pourraient apparaître et leurs significations et ce qu’il y a à savoir au sujet du lien émotif qui s’y rattache. Chaque chapitre se termine par des réponses à plusieurs questions qui me sont souvent posées. Voir la table des matières ci-bas.


En apprenant à mieux connaître son corps, il devient plus facile de devenir autonome dans le suivi de notre santé.  En fait, le corps humain est la machine la plus complexe qui soit, mais en prendre soin est simple. Il ne demande qu’à être bien alimenté, à bouger et à se reposer.


Bonne lecture!

Notez bien: Les 5 messagers du corps est disponible en format papier dans vos librairies habituelles au Canada et en Europe (demandez-le si vous ne le voyez pas), dans les librairies en ligne, directement de l'éditeur et en format numérique.


Table des matières
Introduction
Chapitre 1 – La peau
Les différentes fonctions de la peau
Nourrir sa peau
Une barrière émotionnelle
Questions et réponses
Chapitre 2 – Les ongles
À quoi servent les ongles ?
De quoi ont-ils besoin ?
Les ongles, porteurs de messages
  La lunule de l’ongle
  La couleur des ongles
  Stries, taches et autres anomalies
Le lien affectif
Questions et réponses
Chapitre 3 – Les selles… un sujet tabou !
Les deux intestins
Qu’est-ce qu’une selle normale
Des anomalies dans la cuvette
  La couleur des selles
  La forme et la consistance
  D’autres anomalies suspectes
Les besoins nutritionnels de l’intestin
L’intestin : un organe émotif
Questions et réponses
Chapitre 4 – L’urine démystifiée
Qu’est-ce que l’urine ?
Dis-moi la couleur de ton pipi
Comment prévenir l’infection urinaire
  Les causes
  Les symptômes
  Les mesures de prévention
Un système sensible
Questions et réponses
Chapitre 5 – « Mes règles sont-elles normales ? »
Le cycle menstruel
Les saignements vaginaux
  La ménorragie
  L’aménorrhée
  Les saignements anormaux
Les règles douloureuses
En contact avec sa féminité
Questions et réponses
Conclusion

Bibliographie

Comment savoir si on souffre de candidose?

Si on en est rendu à se poser la question, c’est parce qu’il y a déjà longtemps que l’on ne se sent pas bien. Le candida albicans (cliquez pour lire un article sur le sujet) est souvent en cause lorsqu’une variété de symptômes apparaissent de nulle part l’un à la suite de l’autre entraînant l’impression de ne plus se reconnaître. La candidose peut se manifester par de la fatigue, des troubles digestifs, de la difficulté à se concentrer, des troubles du sommeil, des maux de tête, des allergies et intolérances tant alimentaires qu’environnementales, etc.

Deux petits examens maison peuvent vous mettre sur sa piste :
  • L’examen de la langue : La langue reflète l’état du tube digestif. Celui-ci est souvent un des premiers organes à être colonisé par le candida albicans. Le développement de la levure sur la langue lui laissera une apparence blanchâtre; elle sera recouverte d’un revêtement plus ou moins épais qui témoignera de sa présence dans le reste du tube digestif.
  • Le test du verre d'eau : Placez un verre avec de l’eau près du lit pour la nuit. Le matin, au réveil, crachez de la salive dans le verre d’eau. Observez immédiatement, à nouveau dans 2 ou 3 minutes, puis dans 15 minutes. La salive saine devrait flotter sur l’eau au début avant de se dissoudre dans l’eau. La présence de bulles et de mousse est normale. En présence de levures, des filaments tomberont vers le bas du verre. Il y a aura formation d’un genre de nuage de salive qui tombera vers le fond. Vous pourriez aussi voir apparaître des taches floconneuses en suspension dans l’eau. Plus il y a de filaments et de nuages, et plus ils apparaissent rapidement, plus on peut suspecter la présence d’une candidose buccale et du tractus digestif.

L'aspirine: plus de risques que de bienfaits

Depuis quelques décennies, les bienfaits liés à la prise préventive d’aspirine à faible dose sur une base quotidienne sont régulièrement mentionnés. L’aspirine est un médicament disponible sans ordonnance qui agit comme analgésique, antipyrétique (contre la fièvre), anti-inflammatoire et antiagrégant plaquettaire. C’est ce dernier rôle qui semble faire sa popularité depuis plusieurs années; c’est-à-dire que l’aspirine empêche la coagulation du sang. Ainsi, on la recommande souvent aux patients qui sont plus à risque d’accidents cardiovasculaires ou pour empêcher la formation de caillots sanguins suite à l’installation d’un stent (petite prothèse qui garde une artère ouverte).

Au fur des années, plusieurs études ont démontré ses propriétés protectrices pour la santé cardiovasculaire et contre plusieurs cancers dont ceux du côlon, de la prostate et des poumons. Ceci a entraîné la multiplication des ordonnances du médicament à faible dose et de l’automédication, et ce, souvent chez des gens sans pathologie existante. Malheureusement, même à faible dose, l’aspirine a aussi à son actif des effets secondaires non négligeables. Il y a un risque de saignement accru qui peut dégénérer en anémie, en ulcère d’estomac ou du duodénum, ou même en hémorragie digestive qui pourrait mettre la vie en danger. Il est à noter que les petits saignements peuvent parfois être invisibles à l’œil nu et que la complication est bien installée lorsque les symptômes deviennent apparents.

Les résultats d’une étude publiée en janvier 2012 dans Archives of Internal Medicine ont démontré que bien que la prise régulière d’aspirine ait entraîné une baisse du risque cardiovasculaire, elle avait aussi augmenté considérablement le risque de saignements internes pouvant menacer la vie du patient.

De plus, l’aspirine pourrait augmenter le risque de dégénérescence maculaire, une maladie de l’oeil qui est la principale cause de cécité au Canada. En effet, une étude récente a démontré que les gens qui prennent de l’aspirine quotidiennement auraient deux fois plus de risques de développer cette maladie.

La prise régulière d’aspirine devrait donc être réservée aux personnes ayant déjà subi des troubles cardiovasculaires, car chez les gens en bonne santé sans maladie cardiaque connue, elle semble entraîner plus de risques que de bienfaits.

Hypoglycémie ou crise de panique?

Il est souvent difficile d’identifier la cause exacte de certains malaises ou symptômes. Par exemple, les manifestations de l’hypoglycémie peuvent ressembler étrangement à une crise de panique. D’autres personnes auront de la difficulté à différencier les symptômes de l’hypoglycémie des effets multiples liés à la candidose systémique. Pire encore, plusieurs états de santé ouvrent la porte à d’autres, comme les symptômes de l’hypothyroïdie qui incluent la fatigue et l’hypoglycémie. Alors, lequel doit-on traiter en premier, l’hypoglycémie ou la glande thyroïde? Et afin de vraiment compliquer le tout, je dirais même aucune de ces réponses; je commencerais par optimiser le fonctionnement du foie et des glandes surrénales. Le corps est une machine complexe et pour régler un problème, il faut avant tout en chercher la cause profonde, tant physique qu’émotionnelle; mais ça, c’est un tout autre chapitre. Contentons-nous aujourd’hui de différencier entre l’hypoglycémie et la crise de panique.

L’hypoglycémie est causée par une chute du taux de sucre dans le sang. Cette baisse de la glycémie peut avoir différentes origines dont la prise de certains médicaments (certains antihypertenseurs et antidépresseurs), une difficulté à digérer les sucres fournis par l’alimentation dont le fructose et le galactose, une diète à haute teneur de glucides (montée rapide du sucre sanguin qui exige une très grande sécrétion d’insuline), une consommation excessive d’alcool ou une tumeur du pancréas. Vous pouvez aussi souffrir d’hypoglycémie si d’autres glandes de votre corps sont déréglées, car le système endocrinien fonctionne comme un tout. Ainsi, un problème touchant les glandes surrénales, le pancréas, le foie ou l’hypophyse peut mener à des symptômes d’hypoglycémie.

De son côté, la crise de panique est moins bien expliquée; on n’en connaît pas la cause exacte. On soupçonne qu’elle est associée à une tendance héréditaire, à un facteur de stress excessif ou à un déséquilibre de certaines substances chimiques dans le cerveau. On sait qu’elle peut être causée par l’hyperthyroïdie, par la consommation excessive de caféine ou d’alcool et la prise de certaines drogues à effet stimulant (médicaments, cocaïne). Elle peut se manifester n’importe quand, même lors du sommeil. Elle ne dure rarement plus que quelques minutes, presque jamais plus de dix, mais ces quelques instants peuvent sembler une éternité lorsque le cœur bat à la chamaille, qu’on croit faire une crise cardiaque, qu’on pense s’évanouir à tout instant ou même mourir.

Lors d’une crise de panique, plusieurs symptômes se pointent et peuvent être ressentis différemment d’une personne à l’autre: serrement à la poitrine, sensation d’étouffement, difficulté à respirer, étourdissements, perte d’équilibre, palpitations cardiaques, engourdissement des membres, tremblements, nausée, diarrhée, sensation de s’évanouir, peur de perdre le contrôle de soi, bouffées de chaleur, sueurs froides ou frissons, sécheresse de la bouche, boule dans la gorge, difficulté à réfléchir, difficulté à parler, trouble de la vision, sensation d’être déconnecté de la réalité.

Les symptômes d’une crise d’hypoglycémie varient également d’une personne à l’autre, mais la plupart des gens atteints reconnaitront les symptômes suivants : sensation de faim, tremblements, transpiration, picotements ou engourdissements des extrémités, trouble de la vision, étourdissements, fatigue, nausées, palpitations cardiaques, pâleur du teint, mal de tête, confusion, élocution difficile, sensation de nervosité, d’irritabilité, d’anxiété, somnolence, coma.

Comme on peut le voir, ces deux troubles de santé se manifestent par des symptômes très semblables, mais pourtant, si on s’y attarde, on peut déceler quelques nuances. Par exemple, la crise de panique est toujours soudaine, alors que la plupart du temps, on glisse vers la crise d’hypoglycémie lorsque l’on n’a pas assez mangé, sauté l’heure du repas, mangé une grande quantité de glucides et peu de protéines ou encore lors d’un exercice vigoureux qui demande beaucoup d’énergie. On se sent mieux après avoir mangé. Bien que l’anxiété soit souvent présente lorsque l’on souffre l’hypoglycémie, elle est différente de l’angoisse terrible qui nous tient pendant une crise de panique qui frappe de façon soudaine et inattendue. Par contre, l’hypoglycémie et les crises de panique ont un point très important en commun; le sucre les aggrave tous les deux.

Il est important de voir son médecin qui vous aidera à déterminer un diagnostic clair, car l’hypoglycémie est décelable par un bilan glucidique.

Pour en savoir plus sur l’hypoglycémie, tapez dans la boîte de recherche du blogue: Trop ou pas assez de sucre

Les polypes intestinaux

Les polypes intestinaux sont des excroissances bénignes de différentes formes qui se développent à l'intérieur du côlon et du rectum. Bien que l'on puisse avoir un seul polype à la fois ou encore quelques uns, il est aussi possible d'en avoir des centaines en même temps. Ils peuvent varier en grosseur de quelques millimètres (plus fréquents) à plusieurs centimètres.
 
La plupart des polypes intestinaux sont bénins, mais certains d'entre eux peuvent prédisposer au cancer du côlon au fur des années. Ils sont détectés grâce à la coloscopie qui permet de les visualiser et de les retirer. Les médecins préconisent la coloscopie après l'âge de 50 ans ou plus tôt chez les personnes ayant des antécédents familiaux.
 
Le polypes intestinaux entraînent généralement peu de symptômes. Il s'agit parfois de saignement difficilement détectable à l'oeil. Par contre, s'ils sont suffisamment gros, ils peuvent occasionner des saignements par le rectum, du sang sur les selles, des changements dans les habitudes d'élimination, des crampes abdominales, de la pression ou de la douleur au rectum.
 
Comme on en retrouve chez 30 à 50% des adultes des pays industrialisés, il a été suggéré que l'alimentation et les facteurs environnementaux pourraient avoir un rôle à jouer dans leur apparition. Les facteurs de risques seraient l'âge (plus de 50 ans), une diète riche en gras et en sucre et faible en fibres alimentaires, le surplus de poids, la sédentarité, certaines maladies chroniques de l'intestin qui irritent et affaiblissent la paroi intestinale (maladie de Crohn, colite ulcéreuse), de même que le tabagisme et une forte consommation d'alcool.

La santé du côlon, comme celle du corps en entier, dépend en grande partie de saines habitudes de vie incluant l'alimentation, la régularité du transit intestinal et l'activité physique.

 Plus d'information, lire mon livre Tout sur la santé de l'intestin - 2e édition, Québecor 2012 - papier et numérique.

Les bienfaits du rire

C'est vers le milieu des années 1960 que le journaliste américain, Norman Cousins a été confronté à une maladie dite "incurable" au pronostic des plus sombres. Dans son livre Anatomy of an Illness, il explique comment il a vaincu la spondylarthrite ankylosante, une maladie associée à d'affreuses souffrances par une cure de rire et de vitamine C. Après avoir remarqué que le rire soulageait ses douleurs, il entreprit de lire des livres humoristiques et de regarder des films comiques. Chaque 10 minutes de rire lui procurait plus de deux heures sans douleur. Encouragé par cette constatation, il continua ainsi pendant 6 mois en bannissant tout négatif de son entourage. Le résultat fut plus que probant, car il réussit à guérir de sa maladie.

Avez-vous déjà remarqué comment on se sent calme et détendu après une bonne épisode de fou rire? Il s'agit là de l'effet des endorphines; celles-ci sont des substances analgésiques naturelles libérées par le cerveau. Le rire diminue donc l'intensité de la douleur en libérant des endorphines dont l'action analgésique ressemble à celle des opiacés (morphine). Les endorphines sont aussi secrétées par l'activité physique régulière et après l'orgasme.

Un grand nombre d'études ont démontré les bienfaits du rire tant sur la santé physique que mentale. En plus de diminuer le stress, il abaisse la tension artérielle, détend les muscles, améliore la digestion et l'élimination, favorise une bonne oxygénation sanguine et tissulaire, réduit la production de cortisol (hormone du stress) et stimule le système immunitaire. Le rire a également un effet positif sur la santé mentale, car il encourage une meilleure estime de soi, favorise les rapports sociaux et offre une vision plus positive de la vie en général.

Saviez-vous que l'enfant peut rire jusqu'à 400 fois par jour comparativement à une petite quinzaine pour l'adulte? Rire serait donc une façon toute simple de conserver notre coeur d'enfant!

L'andropause: un problème masculin

Alors que l’on fait grand cas de la ménopause chez la femme, on semble ignorer que l’homme vit lui aussi un changement hormonal important dont les effets commencent à se faire ressentir vers l’âge de 50 ans. N’en doutez point, l’andropause est bien réelle. Il s’agit d’une diminution de la sécrétion de l’hormone masculine, la testostérone. Tout comme chez la femme, les symptômes varient d’un homme à l’autre. Bien que la fertilité masculine ne soit aucunement affectée, contrairement à la fin de la période fertile annoncée par la ménopause chez la femme, on dit que 10% des hommes auront des symptômes importants à l’andropause.

Les symptômes :

· Manque d’énergie, fatigue chronique, sommeil non réparateur;
· Manque de motivation et d’entrain;
· Irritabilité extrême, la nervosité, l’anxiété, sautes d’humeur, symptômes de dépression;
· Tendance à prendre du poids surtout à l’abdomen;
· Perte ou difficulté à maintenir la masse musculaire;
· Sueurs ou bouffées de chaleurs nocturnes;
· Troubles de mémoire et de concentration;
· Troubles urinaires;
· Difficulté d’érection, diminution de la libido.

Le taux de testostérone chez l’homme diminue graduellement à partir de la trentaine. Chez certains hommes, un taux très faible de testostérone déclenche des symptômes souvent interprétés à tort comme une dépression. Une prise en charge de sa condition s’impose en commençant par un examen médical complet. Si l’andropause est en cause, on peut choisir des suppléments alimentaires étant reconnus comme utiles pour rééquilibrer ces troubles masculins ou encore obtenir une ordonnance médicale pour un supplément hormonal. On doit noter que certains médicaments, dont quelques antidépresseurs, peuvent causer une baisse de libido et même l’impuissance.

Une alimentation saine, un programme d’exercice régulier, une révision de notre style de vie (vie de couple, vie sociale, travail) sont des éléments essentiels à la santé en général. Ils sont aussi très importants à la santé hormonale et sexuelle. Plusieurs suppléments à base de plantes peuvent aider à diminuer les symptômes dus à l’andropause. Le ginseng coréen et le ginseng sibérien peuvent être utiles. Certaines combinaisons de plantes formulées spécifiquement pour les hommes peuvent améliorer la performance sexuelle mâle en soutenant la circulation vers les testicules et le pénis, alors que d'autres peuvent fournir des nutriments essentiels à la santé de la prostate.

Le palmier nain est très recommandé pour les troubles de la prostate (prostatite, hyperplasie prostatique bénigne, miction difficile, éjaculation douloureuse). Il aide à augmenter la libido masculine et à combattre l’impuissance. On commence même à étudier le potentiel du palmier nain contre le cancer de la prostate. Le zinc est un excellent antioxydant qui protège les tissus de la prostate. Les graines de citrouille sont également bénéfiques pour leur haute teneur en zinc.

Voici un petit test tout simple que j’ai entendu à la télévision de la bouche d’un médecin. On le pratique pour savoir si l’homme manque de testostérone : il s’agit de prendre des timbres en rouleau, du genre qui sont reliés par des pointillés. Au coucher, on colle les timbres autour du pénis flasque (sans érection). Si au réveil les timbres sont brisés, c’est qu’il y a eu une érection durant la nuit et que vous avez probablement suffisamment de testostérone. Si le timbre est intact, votre taux de cette hormone essentielle est peut-être déficient; une consultation médicale pourra alors vous guider pour remédier au problème.

L’andropause, souvent appelée le retour d’âge masculin, est une période de vie tout aussi normale que la ménopause chez la femme. Alors que certains hommes auront peu de symptômes, un petit pourcentage devront trouver des solutions à quelques désagréments. Commencez par en parler à d’autres hommes de votre âge et vous vous rendrez vite compte que vous n’êtes plus tout seul. Brisez le cercle du silence masculin : l’andropause existe vraiment!

L'eczéma: son message émotionnel

L'eczéma est une affection de la peau qui s'accompagne de rougeurs, de petites vésicules, de croûtes ou de squasmes (lamelles de peau qui se détachent) et de démangeaisons. Bien que le mécanisme qui déclenche l'eczéma n'est pas bien compris, il semble y avoir une composante génétique ainsi qu'un lien avec des facteurs environnementaux tels que les allergies et le stress.

La peau constitue notre enveloppe externe, ce que les gens voient en premier lorsqu'ils nous rencontrent. Un problème au niveau de la peau reflète donc notre image de soi, la valorisation de soi. Il est intéressant de noter que la personne qui en souffre aura tendance à faire une poussée d'eczéma justement quand elle veut paraître à son mieux. Par exemple, lorsqu'elle doit se présenter pour une entrevue ou un rendez-vous galant; le stress engendré causera de nouvelles éruptions ou une aggravation des lésions existantes. Plusieurs auteurs suggèrent que l'eczéma est plus courant chez les individus qui vivent un manque de confiance en eux, de l'anxiété et des peurs. Il s'agit peut-être là d'une façon inconsciente de s'isoler, de repousser les autres, au moment même où ce dont la personne a le plus besoin est le contact humain, le toucher d'une main aimante. Il semble exister ici un besoin ambivalent: j'ai besoin d'être touché, mais cela me fait peur.


D'après Jacques Martel, l'auteur du livre Le grand dictionnaire des malaises et des maladies, l'eczéma se voit chez quelqu'un qui n'a pas appris à s'aimer, qui a peur d'être blessé ou d'être abandonné. L'affection apparaît souvent après un conflit de séparation, soit du couple, un déménagement, un changement d'école, le départ des enfants de la maison. Le changement n'est pas nécessairement extérieur, il peut aussi s'agir d'un profond ressenti tel que le rejet de ses valeurs personnelles ou la perte de pouvoir sur sa propre vie.

La personne a de la difficulté à être bien dans sa peau. Pourtant, elle veut projeter une bonne image d'elle-même, car dans son insécurité, ce que les autres peuvent penser d'elle revêt une grande importance. Il y a souvent un lien avec la honte déjà vécue; elle a maintenant peur du jugement de l'autre. Elle aura tendance à agir en fonction des attentes des autres plutôt que de satisfaire ses propres besoins. Plusieurs émotions se bousculent en elle: la peur, l'anxiété, le chagrin, la frustration, l'irritation, l'impatience, la colère et parfois même le désespoir. La personne ne s'aime pas et de temps à autre, le trop-plein d'émotions éclatera sous forme d'éruptions cutanées.

C'est une personne très sensible à ce qui se passe autour d'elle. Elle doit apprendre à s'aimer tel qu'elle est, car si on veut que l'autre nous aime, on doit commencer par s'aimer soi-même. Elle doit reconnaître ses qualités et se donner le droit d'être elle-même en acceptant ses faiblesses et ses peurs.


Pour plus d'information sur cette affection:
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=eczema_pm

Que disent vos ongles sur votre état de santé?

Saviez-vous que vos ongles sont révélateurs de votre santé? Par exemple, la couleur de l'ongle peut vous informer sur l'état de votre système circulatoire, cardiaque ou être un indicateur d'une maladie. La lunule de chaque doigt correspond à un organe et peut révéler un trouble quelconque. Si vos ongles sont cassants, secs, démontrent des rainures ou des taches, ont une forme particulière, tout cela représente un lien direct avec votre santé générale. Les ongles sont une source d’information surprenante sur la personne. En fait,toute modification aux ongles peut signifier un désordre à quelque part dans le corps, d'une déficience nutritionnelle à une pathologie spécifique.

Voici ce qu’en dit le docteur James F. Balch dans son livre Prescription for nutritional healing :

  • Les ongles épais peuvent exposer une faiblesse du système vasculaire et indiquer que le sang ne circule pas correctement.
  • Des rainures longitudinales peuvent indiquer un trouble des reins et sont associées avec le vieillissement. Une déficience en fer peur aussi causer des rainures.
  • Des ongles cassants signifient possiblement une déficience en fer, des troubles avec la glande thyroïde, une fonction rénale insuffisante ou des troubles de la circulation sanguine.
  • Des ongles plats pointent vers le syndrome de Raynaud.
  • Des ongles jaunes peuvent indiquer des désordres internes longtemps avant que d’autres symptômes apparaissent. Il pourrait s’agir du système lymphatique, respiratoire, du diabète ou d'un trouble du hépatique (foie).
  • Des ongles blancs dénotent un trouble au foie, aux reins ou de l’anémie.
  • Des ongles foncés ou/et minces, plats, en forme de cuillères sont des signes de déficience en vitamine B12 ou d’anémie.
  • Si la lunule des ongles tourne au rouge, cela peut indiquer un trouble cardiaque ; si elle tourne au bleu, on peut penser à une surexposition à l’argent ou à un problème de poumons (asthme, emphysème).
  • Des ongles qui semblent avoir des perles ou des petites bosses sont un signe d’arthrite rhumatoïde.
  • Des ongles avec des taches ou des points de couleur rouge-brun, friables et qui se divisent facilement en épaisseur indiquent le psoriasis; dans ce cas, la vitamine C, l’acide folique et les protéines peuvent aider.
  • Des ongles cassants, qui pèlent ou craquent facilement montrent une déficience en acide chlorhydrique, en protéines et en minéraux.
  • Des ongles cassants, mous et brillants sans lunules peuvent indiquer une thyroïde hyperactive.
  • Des lignes blanches à travers l’ongle peuvent indiquer un trouble au foie.
  • Des ongles qui s’amincissent peuvent signaler une maladie de la peau qui cause des démangeaisons (dermatose)– le lichen planus.
  • Quand l’ongle se sépare de son lit (en haut où il joint la peau), cela peut signifier un trouble avec la glande thyroïde.
  • Lorsque l’ongle est soulevé vers le bout avec des bouts blancs, cela peut démontrer un trouble respiratoire comme l’emphysème ou une bronchite chronique. Cette condition de l’ongle peut aussi être héréditaire.
  • Un ongle incurvé vers le bas peut indiquer un problème cardiaque, de foie ou respiratoire.
  • Des rainures de haut en bas des ongles peuvent indiquer une tendance à développer l’arthrite.
  • Des ongles très carrés et larges suggèrent un désordre hormonal.
  • Des ongles blancs avec du rose près des bouts sont un signe de cirrhose du foie.

On peut aussi évaluer la couleur des ongles :

  • Rosée – normale;
  • Violacée – troubles circulatoires;
  • Rougeâtre – troubles cardiaque, hypertension, abus d’alcool;
  • Ivoire – anémie, tuberculose, sang pauvre.

De plus, la lunule de chaque doigt reflète une partie du corps:

  • Auriculaire – le foie et les reins;
  • Annulaire – les reins ;
  • Majeur – les intestins;
  • Index – la circulation du sang;
  • Pouce – état général
  • Toutes les lunules – si elles sont toutes présentes, cela signifie la santé;
  • Toutes absentes – indique la fatigue, l'athérosclérose, un manque de protéines;

Des taches blanches sur les ongles peuvent pointer vers une carence en zinc, en calcium et en acides gras essentiels.

Le pouvoir de la pensée ou l'effet placebo

Tout au long d'une journée, un nombre phénoménal de pensées nous traversent l'esprit. Prenez trente secondes de votre temps pour les regarder passer. Arrêtez de lire et fermez vos yeux... Bien qu'il soit presqu'impossible de les contrôler, nous pourrions possiblement les moduler. Avez-vous déjà essayé de sourire même quand tout semble aller de travers et que le coeur n'y est pas? Il est quasiment impossible de rester de mauvaise humeur quand on se regarde sourire dans le miroir; quelque chose au fond de nous ou peut-être bien dans le cerveau change et, sans que l'on sache comment, on se sent mieux dans sa peau, le coeur plus léger, plus confiant.

Chacun de nous a déjà fait l'expérience d'un changement instantané d'émotion. On peut être de très bonne humeur quand un appel téléphonique d'une personne qui nous est difficile à supporter nous rend immédiatement frustré ou fâché. Ou encore, bien fatigué et se tapant une petite déprime lorsqu'une visite surprise de son meilleur ami nous ramène joie de vivre et énergie dans l'espace de quelques minutes.

Quel parent n'a pas placé un baiser magique sur le bobo de son enfant pour voir les pleurs cesser aussitôt? En fait, il s'agit probablement de l'effet placebo. Vous est-il déjà arrivé de rencontrer votre médecin alors que vous vous sentiez vraiment mal et inquiet pour ressortir de la rencontre beaucoup plus en forme? Les paroles réconfortantes d'un médecin empathique auront suffi à vous rassurer, à chasser la peur et à diminuer l'inconfort du mal pourtant toujours présent. Voilà un bel exemple du pouvoir de la pensée ou encore de l'effet placebo, car au fond, rien n'a changé à votre état pendant ces quelques minutes passées dans le cabinet du médecin.

Un médicament placebo est une substance neutre sans effet pharmacologique que l'on administre à la place d'un véritable médicament. Il est souvent fait mention d'une «pilule de sucre» bien qu'il puisse également s'agir d'un inhalant, d'une solution intraveineuse ou autres. Le placebo est couramment utilisé lors d'essais cliniques pour déterminer l'efficacité d'un nouveau médicament; le médicament à tester est administré à un groupe de sujets alors qu'un groupe contrôle reçoit un placebo. Or, certaines expériences avec les placebos ont eu des résultats surprenants.

Une étude réalisée en 1975 sur des sujets asthmatiques a démontré un lien certain entre le corps et l'esprit. On leur demanda d'inhaler un allergène très actif afin d'aggraver leurs symptômes respiratoires pour pouvoir tester le nouveau médicament contenu dans un deuxième inhalateur. Après avoir reçu l'allergène, la moitié des participants développèrent des difficultés respiratoires aiguës. Après avoir inhalé le produit du second inhalateur, les symptômes s'améliorèrent rapidement et les tests sanguins qui vérifiaient les niveaux d'oxygène revinrent à la normale. Imaginez leur surprise lorsqu'il fut révélé qu'en réalité les deux inhalateurs contenaient tout simplement de l'eau salée et aucun médicament!

Est-ce la réputation du médecin et la confiance que le patient lui accorde ou le pouvoir de l'autosuggestion qui sont en cause? Il n'y a pas si longtemps, les gens croyaient dur comme fer à l'effet néfaste du mauvais sort jeté par un sorcier, jusqu'à parfois en mourir si tel était le châtiment décrété. Est-ce possible que la peur et la certitude que le sorcier détenait la vérité aient agi sur le corps au point d'en perdre la vie? Il arrivait aussi qu'un individu très malade soit guéri par l'intervention d'un guérisseur quelconque qui en fait psalmodiait quelques mots incompréhensibles en agitant une plume d'oiseau ou un brin d'une plante mystérieuse au-dessus du malade. S'agissait-il d'un heureux hasard ou du pouvoir de la pensée du malade activé par une confiance sans faille dans le pouvoir de guérison de cette personne?

Quoi qu'il en soit, l'effet placebo est bien réel. Plusieurs études ont démontré qu'un placebo peut influencer des paramètres de santé à même d'être mesurés scientifiquement tels que la pression sanguine, la diminution des enflures, la réduction de l'acide gastrique, la baisse des taux de cholestérol, la modification du nombre de globules rouges et blancs, ainsi qu'une meilleure activité cardiaque vérifiée par électrocardiogramme.

On suppose que l'effet placebo découle en grande partie de la confiance du patient envers la personne traitante ou le traitement suggéré. Il aurait également beaucoup à voir avec l'environnement traditionnel de la personne; le Nord-Américain moderne aura confiance aux médicaments alors que les Orientaux pencheront naturellement vers les plantes médicinales et le toucher thérapeutique. Le format (pastille, capsule, comprimé, gélule) et même la couleur du placebo semblent importants. Les pseudo-médicaments par intraveineux ou par injection donneront souvent des meilleurs résultats qu'un comprimé.

C'est donc dire que le pouvoir de l'autosuggestion est important. Voici une autre expérience qui démontre bien ce fait. Des électrodes furent placées de chaque côté du crâne de personnes confortablement installées dans des fauteuils en leur disant qu'un courant électrique de faible voltage y circulerait à un moment précis duquel ils seraient avisés. Bien qu'aucun courant réel n'ait été utilisé, plus d'un tiers des sujets se sont plaints de maux de tête suite à la prétendue décharge électrique.

Nul doute, nos pensées créent. Elles ont le pouvoir de transformer nos vies. Restons optimistes, cherchons les bons côtés de la vie; il y en a toujours. Pensons bonheur, santé, abondance et choisissons de vivre pleinement notre vie. Peut-être est-il grand temps de commencer à sourire plus souvent à son reflet dans le miroir!
Lecture pertinente: La solution intérieure de Thierry Janssen

Un coup de fatigue ou épuisement total?

On le sait, le stress chronique est néfaste à la santé, mais pourtant, il est tout à fait inutile de penser à vivre sans stress, surtout maintenant avec le rythme de vie effréné que la plupart des gens mènent. On l'accuse également d'avoir un lien avec certains cas d'obésité et plusieurs maladies dont les troubles cardiaques. Rappelons-nous quand même qu'un manque d'heures de sommeil, une mauvaise alimentation, les allergies alimentaires, peu de temps de relaxation, un environnement toxique (polluants, drogues, tabagisme, colle des tapis, etc.), les problèmes conjugaux et les émotions négatives (découragement, pessimiste, colère, culpabilité) sont des facteurs stressants qui restent modifiables. Chacun vient au monde avec une résistance au stress qui lui est propre. Une même exigence peut s'avérer stressante pour l'un, mais motivante pour l'autre. Toutefois, bien que certaines personnes y seront plus résistant, chacune a ses limites, un point de rupture où rien de va plus. Personne n'est à l'abri de l'épuisement. En fait, le stress peut ouvrir la porte à bien des tracas, autant physiques que psychologiques, mais pour s'en sortir, il faut comprendre ce qui se passe.

On ne parle pas ici d'un stress de courte durée qui, en fait, peut nous inciter à rester vigilant, à mieux performer, comme le stress ressenti avant de donner un discours, avant un examen, lors d'un accident ou d'un moment difficile à passer. Le stress qui est vraiment dommageable est celui qui persiste dans le temps, qui ne semble jamais se relâcher. Une nuit de sommeil n'y change rien, on se lève tout aussi fatigué le matin. Jour après jour, on se traîne au boulot en priant de tenir le coup jusqu'à la fin de la journée et en espérant que le patron ne nous demande pas de soulever une montagne (un travail qui jadis nous aurait semblé facile), puis on retourne à la maison en rêvant de rester avachi sur le divan à ne rien faire le plus longtemps possible (si les enfants ne crient pas famine, s'ils n'ont pas trop de devoirs, si le téléphone ne sonne pas, s'il y a encore des vêtements propres pour le lendemain, etc.). Si vous vous reconnaissez dans cette description, il est grand temps d'y voir.

En bref, le stress à long terme garde le corps en état d'alerte et finit par épuiser les surrénales, petites glandes situées au-dessus des reins. En situation de stress, tout un processus s'enclenche et elles produisent de grandes quantités d'adrénaline (responsable du petit frisson lorsqu'on évite de justesse un accident), de cortisol et de DHEA. Cette sécrétion exagérée d'hormones devrait s'arrêter aussitôt la menace disparue, mais lorsque le stress devient chronique, les surrénales peuvent fonctionner jusqu'à épuisement. Pour connaître les réactions du corps à cette situation, vous pouvez lire l'article suivant sur ce blogue: http://bit.ly/eaouaH. Cette fois, ce sont les symptômes de la fatigue surrénalienne qui seront mis de l'avant.

Lorsque la réaction au stress est à court terme, il n'y a pas de problème. C'est lorsque le stress persiste que peuvent apparaître des symptômes de fatigue surrénalienne. Les tests médicaux ne reconnaissent les troubles surrénaliens que lorsqu'ils détectent des résultats sérieusement malsains comme c'est le cas avec la maladie d'Addison (production de cortisol extrêmement faible) ou la maladie de Cushing (surproduction de cortisol). En réalité, des millions de personnes souffrent d'insuffisance surrénalienne à différents niveaux. Comme les médecins se fient surtout aux résultats des bilans sanguins, un grand nombre de gens restent sans réponse à leur question: "Pourquoi suis-je si épuisé?" et se voient très souvent prescrire des antidépresseurs. Ils se gavent de sucre, de caféine et d'alcool pour essayer de tenir le coup, ce qui devient rapidement un cycle vicieux qui les épuise encore plus. Ce sont des gens fatigués, irritables, qui manquent de concentration, qui souffrent de plus en plus d'allergies de toutes sortes, qui ont des fringales incontrôlables de sel et de glucides et qui ne comprennent pas ce qui leur arrive. À ce stade, quelques changements au style de vie, quelques suppléments et du repos peuvent suffire à redresser la situation.

Les symptômes de fatigue des glandes surrénales peuvent inclure également:
• Gain de poids (surtout autour de la taille);
• nervosité, anxiété, crise de panique, dépression;
• constipation ou diarrhée (syndrome du côlon irritable);
• trouble de la mémoire;
• faible résistance au stress;
• baisse de la libido;
• trouble de la glycémie (sucre dans le sang);
• hypertension;
• sommeil agité ou difficulté à s'endormir;
• sentiment d'être dépassé;
• intolérance au froid (extrémités froides);
• tensions et douleurs musculaires.

Lorsque le problème persiste, les glandes surrénales finissent par s'épuiser totalement et on parlera non seulement de fatigue, mais d'épuisement des glandes surrénales. Alors, rien ne va plus, sortir du lit semble une montagne à gravir, et que dire de devoir se laver et s'habiller. L'organisme est incapable de faire face au moindre stress et même le système immunitaire sera affaibli permettant à de nouveaux troubles de santé de s'installer. À ce stade d'épuisement surrénalien, d'autres symptômes s'ajouteront à la liste déjà longue; ils sont plus débilitants et doivent être adressés rapidement pour éviter les répercussions à long terme:

• Épuisement professionnel (burnout physique et mental)
• aggravation des symptômes allergiques et des intolérances;
• sensibilité chimique;
• infections à répétions et plus difficiles à guérir;
• fringales de sel;
• dépression;
• difficulté à sortir du lit le matin;
• faiblesse généralisée;
• fibromyalgie;
• syndrome de fatigue chronique
• arthrite.

Afin de reprendre le contrôle de sa santé surrénalienne, plusieurs changements devront être appliqués, autant au niveau de la gestion du stress, de l'alimentation que des habitudes de vie (sieste, heures de sommeil, relaxation). Il faudra parfois un temps d'arrêt, où le travail et même le programme d'exercice physique seront mis de côté s'ils exigent plus d'énergie que vous en avez à donner. Certains suppléments tels que les vitamines du groupe B, les vitamines B5 et B6 la vitamine C, le magnésium, le calcium, le ginseng sibérien,le ginkgo biloba, la racine de réglisse, l'ashwaganda et l'extrait glandulaire surrénalien seront d'un grand secours. Le rétablissement des glandes surrénales peut prendre beaucoup de temps pendant lequel il faut suivre le traitement sérieusement. Selon la gravité de l'épuisement surrénalien, il faut compter au minimum six mois et, dans certains cas plus graves, jusqu'à plusieurs années avant d'atteindre un niveau d'énergie optimal.

Pour plus d'information sur les glandes surrénales, voir mon livre "L'hypothyroïdie expliquée", Quebecor, 2009.

Livre: Aux femmes qui ont l'impression de devenir folles

Êtes-vous une de ces femmes qui ont l'impression que rien ne va plus? Votre concentration s'est envolée, vous êtes devenue anxieuse sans savoir pourquoi, vous vous sentez toujours fatiguée pour ne pas dire épuisée, confuse, tout à fait dépassée? Souffrez-vous d'un syndrome prémenstruel monstrueux, d'un post-partum débilitant? Vous sentez-vous toujours mal malgré la prise régulière d'un antidépresseur? Vous faites alors peut-être partie de ces milliers de femmes qui ont perdu le contrôle de leur vie à cause d'un déséquilibre des hormones féminines qui a détraqué la chimie de leur cerveau.

Mia Lundin, infirmière praticienne et fondatrice du Center for Hormonal and Nutritional Balance, a écrit l'excellent livre Aux femmes qui ont l'impression de devenir folles, après avoir elle-même souffert d'une terrible période de post-partum après l'accouchement de son second enfant. L'auteure y explique le lien entre le fonctionnement du cerveau féminin, les neurotransmetteurs et les hormones féminines, — oestrogène, progestérone et testostérone —, comment faire pour rétablir l'équilibre hormonal et ce qu'il faut savoir pour garder la glande thyroïde et les glandes surrénales en santé.

Le stress chronique épuise certains neurotransmetteurs, ce qui dérègle la sécrétion d'autres neurotransmetteurs, laissant la femme vidée de toute énergie, de tout désir sexuel, irritable, agressive, anxieuse, insomniaque et parfois même extrêmement déprimée. En fait, d'après l'auteure, il existe une cinquantaine de neurotransmetteurs différents dans le système nerveux dont seulement quelques uns ont été étudiés à ce jour. Quatre d'entre eux sont mieux connus et ils doivent coexister en un équilibre parfait pour que la femme se sente au mieux de sa forme. Ils se divisent en deux groupes distincts qui, en se contrebalançant, tempèrent l'activité l'un de l'autre:
• Les neurotransmetteurs inhibiteurs calment l'esprit et le corps, aident à réduire l'anxiété et à promouvoir le sommeil - la sérotonine et le GABA (acide gamma-aminobutyrique);
• Les neurotransmetteurs excitateurs stimulent l'organisme, encouragent la motivation et le processus cognitif- la norépinéphrine et la dopamine.

Or, les fluctuations hormonales ou la déplétion des hormones chez la femme ébranlent ce fragile équilibre nerveux, car l'oestrogène et la progestérone ont une influence directe sur ces neurotransmetteurs. Selon Mia Lundin, l'oestrogène est l'un des antidépresseurs féminins les plus puissants. Voilà donc pourquoi tant de femmes se sentent complètement désemparées à certains moments de leur vie: quelques jours avant leurs règles (le fameux syndrome prémenstruel), après un accouchement (période post-partum), à la préménopause, à la ménopause. Et que dire des femmes prenant la pilule anovulante qui se sentent mal dans leur peau à longueur de temps. Leur taux hormonal est complètement déséquilibré, ce qui vient à dire que leurs neurotransmetteurs ne transmettent plus, ou alors, très inadéquatement, étant donné que les hormones féminines ont un effet primordial sur le cerveau.

Il n'y a aucun doute que des milliers de femmes pourraient bénéficier des informations partagées dans ce livre. Les hormones de la femme assurent tant son équilibre physique que mental, mais, et oui, il y a un mais, ces hormones, si elles ne sont pas livrées par le corps lui-même de façon naturelle, doivent être remplacées par des hormones naturelles bio-identiques et non par des produits synthétiques dont le corps ne sait que faire.

Aux femmes qui ont l'impression de devenir folles décrit les symptômes inhérents à chaque période de la vie d'une femme, avec le programme le plus approprié selon chaque cas. On y trouve aussi de l'information sur l'alimentation, les suppléments nutritionnels et les acides aminés nécessaires afin de trouver la sérénité. Écrit d'une façon simple et facile à comprendre, ce livre qui semble appuyer les dires du docteur Sylvie Demers (Hormones au féminin), pourrait être celui qui vous remettra sur le chemin du mieux-être. Les femmes, êtres hormonaux que nous sommes, méritons ce qu'il y a de mieux, et pour plusieurs d'entre nous, les hormones bio-identiques pourraient être la partie manquante de l'équation!

Pour plus d'information en anglais, consultez son site: http://mialundin.com ou un site sur la santé hormonale en français: www.santedesfemmes.com

Le transit digestif: un petit voyage

Aujourd’hui, je vous amène pour un petit voyage le long du transit digestif! Pour s’assurer que ce voyage soit le plus agréable possible, j’inclus nos amis les herbes pour l’agrémenter! Attachez vos ceintures.

On commence la visite par la bouche, où les aliments sont mastiqués avec soin. Déjà, la digestion des sucres et des hydrates de carbone est débuté. Les enzymes sont dans la salive, d’où l’importance d’une bonne mastication. Une langue qui chauffe ou qui brûle indique souvent une trop grande acidité du corps; en plus d'une cure de nettoyage, la chlorophylle liquide ou en comprimé peut aider à diminuer cette acidité, alors que pour certaines personnes, le zinc saura rectifier le problème. Cela peut aussi indiquer un manque de certaines vitamines du complexe B.

Et on glisse dans l’estomac en passant par l’œsophage. Dans l’estomac, la nourriture se fait déchiqueter, brasser et réduire en bouillie. Pour que ce soit possible, on a besoin de la présence d’acide chlorhydrique (HCl). Bien des personnes de plus de 30 ans manque de cet acide dans l'estomac, ou encore, il est trop dilué à cause du stress, de l’ingestion de substances comme le café, thé, alcool, ou d’une diète trop riche en sucres raffinés et en gras. La personne carencée ressentira des lourdeurs ou brûlures à l’estomac après le repas, des ballonnements, des flatulences (gaz), une mauvaise haleine, des rots fréquents et aura le goût de dormir tout de suite après le repas. Ce sont des signes que le repas digère mal ou trop lentement. Pour rétablir un bon niveau d’acidité dans l’estomac, essayez des enzymes digestives contenant de l'acide chlorhydrique à chaque repas; la différence est phénoménale. Toute personne ayant un ulcère gastrique ou duodénal doit s’abstenir de prendre ce genre d'enzymes. À la place, choisir des enzymes végétales sans HCl qui ne sont pas irritantes pour les muqueuses internes fragilisées. Les enzymes digestives ont la capacité de nettoyer le corps de vieilles cellules endommagées et aident ainsi dans les cas d’arthrite, de cancer et de toutes autres maladies dégénératives.

Et nous voilà en route, avec notre bouillie, vers le petit intestin où les nutriments (vitamines, minéraux et protéines) sont assimilés, pour ensuite traverser la paroi intestinale et se retrouver dans la circulation sanguine où ils vont nourrir toutes les cellules du corps. On comprend maintenant que si l’estomac n’a pas transformé convenablement les aliments en bouillie et que l’intestin grêle n'est pas capable de le faire, les gros morceaux d’aliments non-dégradés poursuivront leur route vers l’extérieur du corps en passant par le gros intestin. Que de nutriments essentiels à la poubelle! Durant ce processus, les gras s’en vont vers le foie et les sucres vers le pancréas. Que de travail dans notre corps!

Si vous avez un foie lent ou paresseux, vous le ressentez certainement par une digestion lente et difficile. Les gras vous causent des inconvénients, vous êtes constipés peut-être, des points noirs se promènent devant vos yeux, de l’acné, des maux de tête fréquents, des nausées, de la fatigue, etc. On préconise une cure pour le foie au moins deux fois par année pour se garder en forme.

Et nous voilà à la fin du voyage, prêt à faire le grand saut vers le monde extérieur (la toilette)!! Que faire si cette partie est difficile, si la constipation vous empoisonne la vie? Il s'agit d'ajouter des fibres à l'alimentation. Au besoin, les graines de lin moulues et le psyllium sont des adjuvants intéressants. On peut aussi prendre, au besoin, une tisane ou une formule d'herbes doucement laxative pour bien évacuer ses déchets.

Si la diarrhée est un problème comme les cas de colite ou de maladie de Crohn, plusieurs herbes aident à adoucir l’intérieur de l’intestins, comme l’orme rouge, la griffe de chat et la guimauve.
Pour les cas de parasites, on suggère l'artémise, la citrouille ou le noyer noir (disponible en extrait pour les enfants). Toujours faire suivre une cure de nettoyage avec des probiotiques (bonnes bactéries) afin de refaire la flore intestinale.

J’espère que le voyage a été informatif. Ne vous gênez pas pour faire circuler l’information, car le plus de gens sont au courant, le plus de gens seront en meilleure santé.

L'arthrite: un véritable fléau

L’arthrite est une des maladies qui provoquent le plus grand nombre de congé de travail en Amérique du Nord. En effet, un grand pourcentage de la population en souffre, soit environ une personne sur sept. Que ce soit sous une forme bénigne comme une bursite, ou plus avancée comme l’ostéoarthrite, la douleur, l’enflure et la diminution de l’usage en font partie. Le mot arthrite provient du mot grec « arth » signifiant joint et « ite » signifiant inflammation.

L’arthrite englobe plus de cent différentes maladies. C’est un encrassement de l’organisme. Il s’agit de l’inflammation des jointures. L’acidification des humeurs du corps est causée par une diète acide, l’excès de protéines, de sucre, d’alcool, les produits raffinés, l’insuffisance ou l’absence d’aliments crus, les fritures et la surcharge alimentaire. À ce point de départ de l’arthrite, on peut ajouter l’auto-intoxication par la constipation, le manque d’exercice, le stress trop abondant et l’abus de produits chimiques tels la cigarette, les médicaments et les drogues. Notez bien que les légumes verts et les fruits laissent un résidu alcalin dans le corps.

Chacun des points nommés favorise l’acidité des humeurs du corps. Pour neutraliser ces acides (acide lactique, urique, acétique, azoté, oxalique) l’organisme va mobiliser ses sels calcaires (de calcium) qu’il extrait des os et des dents. Les sels de calcium vont se loger près des articulations, c’est-à-dire qu’ils forment des dépôts de calcium autour des articulations. Et voilà! Les problèmes sont commencés.

Souvent l’état arthritique se développe tôt dans la vie de l’enfant, surtout si la diète à la maison continue d’être trop acidifiante. Même si l’enfant est très énergétique, les naturopathes vont remarquer des signes d’acidification : constipation, teint cireux, diarrhée, douleur aux os des jambes, eczéma, l’érythème fessier aux premières dents, rhumes et grippes répétés, otites chronique, et autres. Remarquez que l’enfant se désintoxique plus facilement et rapidement que l’adulte.

La médecine conventionnelle admet ne pas connaître la cause de l’arthrite. On pense que certaines formes sont héréditaires. On mentionne qu’un virus pourrait être une cause, ou que certaines personnes naissent avec des joints défectueux. On commence maintenant à admettre à une déficience alimentaire. L’arthrite existe sous plusieurs formes, mais l’arthrite rhumatoïde en est une forme particulièrement douloureuse et pénible. Pour un client sur six, la douleur est chronique, la raideur et l’enflure sont constants au point de rendre la personne incapable de fonctionner. On connaît aussi la goutte (qui commence souvent par une douleur au gros orteil et plus souvent chez l’homme), la bursite, la tendinite, l’épine de Lenoir, la fibromyalgie, le lupus, la sclérodermie, et malheureusement, l’arthrite juvénile.

Une désintoxication (pissenlit, trèfle rouge) de l’organisme est essentielle en assurant une bonne élimination intestinale. Un régime sans sucre, café, thé, boissons gazeuses, friture, sel, en évitant les viandes rouges et les farines raffinées sera très bénéfique. Pour certaines personnes, les piments, tomates, patates, épinards, les aubergines et les champignons seront à éviter. Le céleri et les carottes sont essentiels à cause de leur haute teneur en sodium organique qui neutralise l’acide. Les jus de légumes sont excellents et reminéralisent le corps. Le riz brun, le millet, l’épeautre et le sarrasin sont permis en modération. Les sucres naturels comme le miel sont tolérés à l’occasion seulement.

Plusieurs suppléments sont anti-inflammatoires : la griffe du diable, la verge d’or, le yucca, la luzerne, la griffe de chat, le saule blanc, le MSM, la glucosamine. Les suppléments de calcium doivent être bien assimilés, sinon ils se déposeront dans les articulations. Il importe alors de choisir un supplément de calcium sous forme naturelle et d’ajouter des enzymes digestives au programme pour assurer une bonne qualité d’acide chlorhydrique à l’estomac pour bien assimiler le calcium. L’huile d’onagre, la vitamine C, le complexe de vitamines B et le zinc ne sont que quelques aides précieuses. Le traitement naturopathique s’avère différent selon le cas individuel. Le plus important est la prévention de l’arthrite par la diète, l’exercice et le soin adéquat des blessures. On peut conquérir l’arthrite.

Un lien entre le stress et l'obésité

Vous êtes-vous déjà regardé dans le miroir lorsque vous traversez une période particulièrement stressante? Avez-vous observé les sourcils froncés, les coins de la bouche tirant vers le bas? Comme si ce look n'était déjà pas assez décourageant, les experts nous disent que le stress ajoute des rides et des cheveux blancs et qu'il nous fait vieillir prématurément. Mais ce n'est pas tout, si le stress est vécu de façon prolongée, sur des mois et des années, il mène à une diminution du tonus musculaire et à une prise de poids, surtout autour de l'abdomen.

La prise de poids associée au stress est due principalement à une hormone appelée le cortisol. Il joue un rôle très important dans la régulation des grandes fonctions de l'organisme telles que le contrôle de la tension artérielle, de l'inflammation, de la fonction cardiovasculaire, du métabolisme des glucides et de la fonction immunitaire. Le cortisol est habituellement libéré dans le corps en réponse à un stress, qu'il soit physique ou psychologique. Cette hormone antistress devient problématique si elle est libérée en trop grande quantité pendant une longue période de temps.

Normalement, face à une situation menaçante, il y a une forte sécrétion de cortisol afin de se préparer à combattre ou à fuir. Par exemple, si une voiture ou un chien enragé fonce sur vous à toute allure pendant votre promenade, une poussée d'hormones de stress (adrénaline et cortisol) vous permettra de réagir immédiatement et de vous mettre en sécurité (dans ce cas précis, la fuite semble plus sensée que le combat). Dans un moment de stress aigu, les sens sont aiguisés, les pupilles dilatées, les poils des bras et des jambes hérissés, la transpiration augmente, les mains sont moites, le teint pâlit car le sang des extrémités est redirigé vers le cœur, celui-ci bat à grands coups; vous êtes en mode survie, prêt à combattre ou à fuir devant la menace.

Mais voilà, cet état de stress ne devrait en aucun cas être permanent; il devrait même être l'exception à la règle. Pourtant, de nos jours, bien des gens se sentent stressés en permanence. Or, comme le cerveau ne fait pas la différence entre un stress aigu et un stress chronique (la peur de perdre son emploi, les relations de couple difficiles, l'embouteillage quotidien), il y réagit de la même façon en sécrétant du cortisol de façon continue. De plus, un stress qu'on pourrait appeler «imaginaire» incite également la sécrétion de cortisol; on parle ici des scénarios catastrophiques qui se déroulent dans notre tête. Par exemple, un claustrophobe qui s'imagine enfermé dans une petite pièce sans lumière démontrera rapidement des symptômes de stress aigu, et cela, même s'il est allongé confortablement dans son lit.

Le cortisol sécrété par les glandes surrénales transforme rapidement les gras en sucre car le corps a besoin d'énergie instantanée pour faire face à la menace. Avez-vous déjà remarqué les fringales qui suivent une journée particulièrement éprouvante? C'est le corps qui veut compenser sa perte d'énergie. Lorsque le stress devient chronique, ce surplus de sucre en circulation incite une hypersécrétion d'insuline, qui peut éventuellement causer une résistance à l'insuline qui entraînera à son tour le diabète de type 2 et l'obésité. Ce poids excédentaire s'installe le plus souvent autour de la taille.

Mais que peut-on faire pour stopper la libération excessive de cortisol? Rien n'est plus stressant que de se faire dire de relaxer alors que notre vie est remplie d'irritants. Rien à faire, on ne peut pas échapper au stress à moins de vivre seul dans une bulle et, encore là, le stress de l'isolement serait au rendez-vous. Dans son excellent livre Par amour du stress, Sonia Lupien nous explique clairement le stress et ses implications dans notre vie de tous les jours. D'après elle, une ou plusieurs des quatre caractéristiques suivantes doivent être présentes pour produire une réponse au stress ( http://bit.ly/gi7xel ):

• Vous devez avoir l'impression de ne pas avoir le contrôle de la situation.
• La situation est imprévue ou imprévisible.
• La situation doit être nouvelle.
• La situation doit être menaçante pour votre égo.

L'auteure propose de déconstruire le stress en cherchant la ou les caractéristiques de chaque situation, puis en cherchant des solutions. Au lieu d'essayer de fuir le problème en essayant de l'oublier (boulimie, alcool, voyage), il s'agit de reprendre le contrôle de la situation en développant des plans contingents. Même si la plupart des idées ne seront jamais mises en œuvre, le fait de les avoir formulées aide à diminuer la menace et à produire moins d'hormones de stress. Plusieurs autres pistes de solutions visant à diminuer l'hypersécrétion de cortisol sont décrites dans le livre dont le partage avec les amis, l'altruisme (aider les autres brise l'isolement et est valorisant), s'occuper d'un animal, chanter, prier. L'exercice aide également à dépenser l'énergie mobilisée pour faire face au stress. Il ne faut pas oublier de respirer en gonflant bien son ventre, exercice simple qui peut être pratiqué à tout moment et dont les bienfaits ont été démontrés à maintes reprises.

La douleur chronique

Tout le monde connaît la douleur sous une forme quelconque, un jour ou l’autre. La douleur est un système d’alarme essentiel qui nous avise d’un dérèglement interne (tumeur, infection) ou externe (blessure, brûlure). Elle nous prévient qu’une partie de notre corps est en difficulté et nous force à consulter un médecin avant que le trouble s’aggrave. Mais qu’en est-il lorsque la douleur persiste, que la cause soit connue ou non, et que les traitements habituels offrent peu de soulagement?

On sait que l’inflammation est souvent présente lorsqu’on a mal. Elle se manifeste par des signes tels que la douleur, l’œdème (enflure), la chaleur et la rougeur. De nos jours, on réalise que de nombreux facteurs prédisposent à l’inflammation et à la douleur. Hors, pour pouvoir supprimer la douleur, il faut en connaître la cause. On l’associe le plus souvent avec une blessure d’usure (tendinite), l’inflammation due à un déséquilibre du système immunitaire (arthrite rhumatoïde), une excroissance de tissus (fibromes, tumeurs, épine de Lenoir), un nerf endommagé ou un mauvais alignement des vertèbres.

Plusieurs études pointent maintenant vers d’autres causes de douleur chronique :
· une réaction aux métaux lourds;
· une inflammation causée par une intolérance ou allergie alimentaire;
· une infection causée par un virus, une bactérie, un parasite ou une levure;
· une fonction thyroïdienne ou surrénalienne insuffisante;
· une sensibilité accrue à la douleur causée par une carence d’éléments nutritifs;
· une hyperacidité de l’organisme.

En effet, le corps peut réagir fortement à la présence de substances toxiques telles que les métaux lourds libérés dans l’air, l’eau, la nourriture et par l’utilisation de nombreux produits chimiques. Ils s’accumulent dans tous les tissus du corps notamment les cellules graisseuses, le système nerveux central, les os, le cerveau, les glandes et les cheveux. Ils peuvent être responsables d’une gamme incroyable de symptômes. On fait maintenant le lien entre un surplus de cuivre et les maux de tête prémenstruels et la sclérodermie, le cadmium et le mercure avec les douleurs arthritiques, le plomb avec l’hyperactivité et la sclérose en plaques, le fer et le cuivre avec les migraines et la schizophrénie, ainsi que l’aluminium avec la maladie d’Alzheimer. (Une liste de symptômes liés aux métaux lourds est disponible dans mon livre Dites non à la douleur : l’approche naturelle, Édimag, 2004.)

L’allergie et l’intolérance alimentaires sont aussi responsables de plusieurs cas de douleur chronique. Qui aurait pensé que le contenu de son assiette pouvait causer migraines, douleurs arthritiques et musculaires, sinusites, ulcères duodénaux, asthme, eczéma, dépression, sclérose en plaques, etc… Alors que les brûlures d’estomac apparaissent dans les 30 minutes à 3 heures suivant l’ingestion de l’aliment problème, les maux de tête peuvent attendre 2 à 6 heures, la fatigue, 6 à 24 heures, et les manifestations arthritiques, 42 à 72 heures.

Le Candida albicans est une levure qui suite à une prolifération hors contrôle peut causer des symptômes désagréables atteignant tous les systèmes du corps. On l’associe à plusieurs conditions douloureuses dont la fibromyalgie, la colite, la maladie de Crohn, l’endométriose, l’arthrite, la cystite interstitielle et la sclérose en plaques.

Une carence en vitamines et minéraux, en antioxydants ou en acides gras essentiels peut aussi être à l’origine de certaines douleurs. On sait que les vitamines A, C et E, de même que le zinc et le sélénium ont des vertus anti-inflammatoires. Un des premiers symptômes d’une carence en manganèse est la douleur articulaire. La carence en magnésium conduit vers les crampes musculaires. Le cuivre a des propriétés anti-inflammatoires utiles dans la lutte contre l’arthrite, l’anémie et les maladies de la peau. La vitamine B6 et le zinc soulagent le syndrome prémenstruel.

La douleur sous toutes ses formes mérite d’être respectée. Apprendre à mieux se connaître est souvent notre meilleur outil pour la combattre. Ne négligez aucun aspect du problème. Évaluez votre environnement, vos aliments, demandez à un thérapeute (médecin, naturopathe) de vous aider à détecter les allergies, les carences nutritionnelles, le déséquilibre acido-basique, la présence de métaux lourds, de levures ou de parasites dans l’organisme, etc…

Dame Nature nous offre plusieurs alternatives naturelles pour remplacer ou compléter la prise de médicaments, qui d’ailleurs causent souvent plusieurs effets secondaires indésirables voire dangereux. Les produits naturels qui agissent comme anti-inflammatoires et analgésiques incluent la griffe du diable, la griffe de chat, le yucca, le saule blanc, la boswellie, le gingembre, la grande camomille, la lobélie, l’orme rouge, la glucosamine, la chondroïtine, le krill, le MSM et le thé vert.

Bien que chaque cas nécessite une approche personnalisée, une multitude de problèmes douloureux peuvent être solutionnés de façon permanente à partir de simples changements de style de vie. En avez-vous assez de cette douleur qui pourrit votre vie?
Voir mon livre - Comment soulager la douleur (Edimag, 2011)

Une étude canadienne sur l'ostéoporose

De nouvelles données présentées le 18 octobre 2010 dans le cadre du Congrès annuel de l’American Society for Bone and Mineral Research a révélé qu'environ la moitié des Canadiens atteints d'ostéoporose ont des taux insuffisants de vitamine D, et ce, même si 40% d'entres eux avaient une ordonnance pour au moins 2 800 UI de vitamine D par semaine.

Au Canada, l'ostéoporose atteint une femme sur quatre et au moins un homme sur huit de plus de 50 ans. Il s'agit d'une maladie caractérisée par une diminution progressive de la masse osseuse. Les os deviennent graduellement plus poreux et fragiles augmentant le risque de fractures, surtout de la hanche, de la colonne vertébrale et du poignet.

Cinquante-deux médecins de l'Ontario et du Québec ont participé à l’étude ADVANCE (Assessing D vitamin to enhance osteoporosis care) qui avait pour but de vérifier comment les taux de vitamine D étaient évalués et pris en charge en pratique clinique; ils ont vérifié les profils de 983 patients souffrant d'ostéoporose. L'étude a révélé que les médecins n'ont pas recommandé d'augmenter la dose de vitamine D chez 47% des patients qui présentaient des taux déficitaires de cette vitamine, soit inférieurs à 80 nmol/L.

La vitamine D est essentielle à l'absorption du calcium contenu dans les aliments et elle favorise la formation de la masse osseuse; elle joue donc un rôle important dans la prévention de l'ostéoporose. La vitamine D est synthétisée par la peau sous l'effet des rayons ultraviolets (exposition au soleil). Or, les Canadiens sont plus susceptibles de souffrir d'une déficience de vitamine D entre les mois d'octobre et avril, période de temps où la lumière du soleil est moins accessible. Les adultes atteints d'ostéoporose devraient prendre un supplément d'au moins 800 UI de vitamine D quotidiennement.

Source: www.merck.ca

Plus de 20 raisons pour se faire tester pour l'intolérance au gluten

Le texte qui suit est la traduction d'un article rédigé par Shirley Braden que vous trouverez sur son site internet: http://glutenfreeeasily.com/. Il s'agit en fait d'une liste de plus de 20 raisons qui nous explique pourquoi on devrait se faire tester pour l'intolérance au gluten.

Une des frustrations que l'on rencontre quand on essaie de se faire diagnostiquer pour une intolérance au gluten est qu'il n'y a pas personne qui l'expérimente de la même façon, et de plus, si on se réfère à des sites médicaux sur l'internet ou à des livres de références, les symptômes ne sont pas toujours les mêmes. Par exemple, Shirley Braden a elle-même souffert de plusieurs symptômes à travers les années, mais pas de tous en même temps, ce qui pouvait porter à confusion, pour elle autant que pour le médecin. Comme si ce n'était pas déjà assez compliqué, certaines personnes peuvent avoir un seul symptôme alors qu'environ 40% de ceux qui ont été diagnostiqués disent ne pas en avoir du tout. D'ailleurs, selon l'auteure (et bien d'autres auteurs dont moi-même), il est possible qu'il y ait beaucoup plus de cas d'intolérance au gluten non reconnus, car beaucoup de gens ne font pas investiguer leurs symptômes ou les attribuent à une autre condition médicale. La route vers le diagnostic final prend parfois plusieurs détours.

La National Foundation for Celiac Awareness (NFCA) affirme qu'une personne attend en moyenne 10 ans pour son diagnostic de la maladie cœliaque. Une étude publiée en 2003 (
http://bit.ly/dJxd0u ) a démontré qu'environ une personne sur 133 souffre de la maladie cœliaque aux États-Unis, ce qui équivaut à approximativement 3 millions de personnes. Comparativement, 2,7 millions sont atteintes d'épilepsie, 2,1 millions de l'arthrite rhumatoïde, 1,5 millions de lupus érythémateux et 3 millions de diabète de type 1 (6% de ces derniers sont aussi atteints de la maladie cœliaque). La sclérose en plaques affectent 400,000 américains. Êtes-vous surpris de savoir que tant de gens souffrent de la maladie cœliaque? La plupart des gens le sont. Si vous voulez connaître d'autres statistiques intéressantes au sujet de cette maladie, visitez le site: http://bit.ly/OkAjT . La NFCA estime que 95% des cas de la maladie cœliaque ne seraient pas encore diagnostiqués.

Certaines personnes décident d'entreprendre la diète sans gluten même sans avoir un diagnostic officiel soit parce qu'elles souffrent de plusieurs symptômes de la maladie ou parce qu'un membre de leur famille ayant les mêmes symptômes a reçu le diagnostic. Certains, plus fortunés, auront subi les examens et un diagnostic aura été établi, alors que d'autres encore se seront fait dire par le médecin que le gluten n'était pas un problème et ils continueront de souffrir et à manger des aliments contenant du gluten.

La liste qui suit décrit des symptômes et des maladies associés à l'intolérance au gluten. Vous en avez peut-être souffert avant de connaître votre diagnostic et/ou d'avoir commencer la diète sans gluten. Est-ce qu'ils se sont améliorés depuis? Si vous cherchez encore, vous vous reconnaîtrez peut-être dans ces symptômes. Si oui, le gluten pourrait en être la cause. On entend souvent les gens dire qu'ils souffrent d'une maladie en disant que c'est «de famille», comme par exemple, l'ostéoporose. Shirley Braden maintient que ce n'est pas l'ostéoporose qui est «de famille»; ce qui est passé d'un membre à l'autre d'une même famille ou de génération à génération est plutôt la cause de l'ostéoporose et dans certains cas, cela peut être un trouble associé au gluten. La maladie cœliaque est caractérisée par la malabsorption de nutriments essentiels comme les vitamines, les minéraux et les graisses. D'ailleurs, plusieurs symptômes répertoriés sont secondaires à la malabsorption due à une intolérance au gluten. Bien que cette liste soit longue, elle n'est pas exhaustive. L'auteure dit ressentir beaucoup de satisfaction en voyant la transformation des gens qu'elle rencontre à son groupe de soutien et comme conférencière. Elle trouve toujours très agréable de voir les problèmes de santé disparaître après qu'ils aient éliminé le gluten de leur alimentation.

Liste de plus de 20 raisons pour se faire tester pour l'intolérance au gluten*:
1. Un membre de votre famille a été diagnostiqué avec une maladie cœliaque/une intolérance au gluten ou une maladie qui y est associée;
2. Troubles gastro-intestinaux: diarrhée, constipation ou alternance des deux, syndrome de l'intestin irritable, douleur abdominale, nausée, selles nauséabondes, abondantes ou qui flottent, reflux acide, ballonnement, flatulence, rots, etc.;
3. Troubles de la peau: rougeur (peut inclure des ampoules comme dans la dermatite herpétiforme), eczéma, psoriasis, vitiligo, allergies ou sensibilité à des produits qui touchent la peau;
4. Vous avez été diagnostiqué avec une autre maladie qui peut être associée au gluten ou dite «de famille» comme l'arthrite, la sclérose en plaques, la fibromyalgie, le diabète, le syndrome de fatigue chronique, une maladie de la glande thyroïde ou des glandes surrénales;
5. Anémie;
6. Pour la femme, troubles gynécologiques: syndrome prémenstruel, règles difficiles, endométriose, infertilité, grossesse difficile, fausse couche, enfant mort-né, troubles hormonaux, ménopause précoce;
7. Troubles neurologiques ou psychologiques: dépression, convulsions, épilepsie, trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, trouble de l'apprentissage, autisme, picotement ou engourdissement (neuropathie), trouble bipolaire, irritabilité, sautes d'humeur, schizophrénie, sensation d'avoir la tête dans les nuages (brain fog), sensation d'être ailleurs (épisodes de dissociation), anxiété, attaque de panique, trouble obsessionnel compulsif (TOC), démence, maladie d'Alzheimer, ataxie (manque de coordination), syndrome des jambes sans repos;
8. Ostéoporose ou ostéopénie;
9. Insomnie ou autres troubles du sommeil;
10. Maux de tête fréquents (de tension/sinus/migraine);
11. Troubles avec d'autres organes: appendice, vésicule biliaire, reins, foie;
12. Problèmes dentaires (dents décolorées, défauts avec l'émail des dents);
13. D'autres allergies ou intolérances alimentaires comme l'intolérance au lactose;
14. Problème de poids; trop maigre et ne peut pas prendre de poids, ou surpoids et ne peut pas perdre de poids facilement;
15. Infections fréquentes: sinusite, maux de gorge, amygdalite, bronchite, infections d'oreilles, grippe;
16. Syndrome de Down;
17. Cancer, surtout de l'estomac, pancréas, intestins ou lymphome;
18. Fatigue chronique;
19. Ulcères buccaux;
20. Chez les enfants: retard de croissance, délai dans le développement (pour parler, puberté), petite stature, ventre ballonné, douleur aux jambes, irritabilité;
21. Asthme;
22. Cheveux qui tombent ou sont minces, alopécie;
23. Pression artérielle trop haute ou trop basse;
24. Syndrome de Sjögren.
*Vous pouvez souffrir de un ou de plusieurs symptômes, mais pas nécessairement, car souvenez-vous que 40% des personnes cœliaques n'ont AUCUN symptôme.

Ces informations ont été compilées de plusieurs sources par Shirley Braden qui dirige un groupe de soutien pour les gens cœliaques ou intolérants au gluten en Virginie (KGCGIG).
 
Pour en savoir plus, mon livre: L'intolérance au gluten (format papier ou numérique)

Par amour du stress

Voici un lien vers une entrevue bien intéressante avec Sonia Lupien, lors de l'émission de Christine Charette, le lundi 8 novembre 2010 ( http://bit.ly/cJ7mxr ). Elle est directrice scientifique du centre de recherche Fernand-Seguin de l'hôpital Louis-H Lafontaine, titulaire de la Chaire en santé mentale des femmes et des hommes de l'Institut de santé des femmes et des hommes des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et professeure titulaire au Département de psychiatrie de l'Université de Montréal.

Son nouveau livre Par amour du stress sera disponible en magasin dès la semaine prochaine. Son but est de changer la vision négative que les gens ont du stress, car sans stress, on ne vivrait pas bien. D'après elle, sans réponse au stress, les gens ne seraient pas efficaces, car la réponse immédiate au stress peut nous sauver la vie... si une voiture arrive sur nous, on doit s'enlever rapidement du chemin. C'est lorsque le stress devient chronique et qu'on demeure en état de survie qu'il devient malsain. Donc, d'après elle, il serait nécessaire de changer de direction afin d'éviter de revivre le même stress fois après fois.

De plus, ce livre contient un chapitre qui nous expliquera comment reconnaître son niveau de stress en examinant les résultats de nos autres tests sanguins (glycémie, cholestérol, etc.). Ce serait donc une manière de savoir à quel niveau de stress on soumet notre corps, afin de pouvoir esssayer de le diminuer avant que notre santé soit réellement à risque. Les quatre caractéristiques qui causent le stress sont une situation nouvelle, imprévue ou imprévisible, qui donne l'impression de perte de contrôle et qui est menaçante pour notre ego. On ne devrait pas avoir ces quatre situations en même temps sinon le corps en souffre et peut s'épuiser. Chaque personne interprète ces situations différemment, et chacune y réagira à sa façon. Ainsi, il faut apprendre à déconstruire le stress. C'est un livre que j'ai bien hâte de lire.

Le sommeil: la clé du bien-être

Le sommeil assure une récupération mentale et physique essentielle à une bonne santé. Le manque de sommeil aura un impact remarquable sur le comportement, provoquant l’irritabilité et les pertes de mémoire, et s’il persiste, il pourra mener à des troubles de l’humeur importants. La privation de sommeil diminue la réponse immunitaire et déstabilise les rythmes hormonaux (niveau élevé de cortisol — hormone du stress). Pour la personne qui souffre, c’est un moment de grâce qui est absolument nécessaire, tant pour son corps que pour son esprit. Comme l’insomnie accroît la sensibilité à la douleur, il est primordial que les troubles du sommeil soient adressés.

Le cycle du sommeil se divise en plusieurs phases, dont celle à ondes lentes qui comporte quatre stades, incluant l’endormissement, le sommeil léger, le sommeil profond et le sommeil très profond, suivi d’une phase de sommeil paradoxal et d’une phase de mini-réveil. Ce cycle complet dure d’une heure et demie à deux heures et se répète cinq ou six fois pendant la nuit jusqu’au réveil. On attribue la récupération physique et musculaire aux phases de sommeil profond. La phase de sommeil paradoxal est plus courte, soit de 10 à 15 minutes, et se caractérise par une activité cérébrale intense où les muscles semblent paralysés. C’est le moment des rêves, de l’assimilation des connaissances et de la récupération mentale.

Extrait de mon livre Dites non à la douleur, Edimag 2004