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Le bonheur pour tous - Table des matières

Lorsque l'on voit un livre qui pourrait nous intéresser, nous allons voir la table des matières tout de suite après avoir lu l'endos. Voici donc celle de mon livre Le bonheur pour tous: pas à pas vers une meilleure connaissance de soi. On peut le lire de deux façons, en lecture simple ou en s'arrêtant pour faire les exercices recommandés au fur et à mesure dans un cahier à pages blanches. En prenant ces moments d'arrêt pour faire un peu de travail sur soi, on apprend à mieux se connaître, à découvrir ses forces, ses faiblesses, ses peurs et ses émotions profondes. Mieux se comprendre soi-même n'est-elle pas la meilleure façon d'accéder à une vie encore plus satisfaisante? Vous pourriez être fort surpris de vos découvertes! 



Table des Matières

Introduction

Chapitre 1 : Et ainsi va la vie
Les émotions et les sentiments
À quoi sert l’émotion?
Vivre avec ses émotions
La maîtrise des émotions

Chapitre 2 : Les émotions en contrôle de notre vie
La douleur émotionnelle

Chapitre 3 : La peur : obstacle ou alliée?
La peur : l’émotion déformante
Qu’est-ce que la peur?
Un tremplin vers le changement
S’en faire une alliée

Chapitre 4 : D’autres émotions perturbatrices
La colère
La tristesse
Le doute
L’estime de soi
La comparaison aux autres

Chapitre 5 : La résistance au changement
La quête introspective
La prise de conscience

Chapitre 6 : Le pouvoir de l’intention
S’ouvrir à de nouvelles perspectives
Revendiquer son pouvoir personnel
La loi de l’attraction

Chapitre 7 : La voie de la transformation
Des forces insoupçonnées
Le pardon : un acte libérateur
La résilience : l’art de rebondir
La mission de vie

Chapitre 8 : La décision d’être heureux
Le bonheur
La gratitude

Chapitre 9 : S’outiller pour le bonheur
Le souffle de vie
La méditation
Le corps en mouvement
S’aimer soi-même
Le protocole du bonheur

Conclusion
Bibliographie

Ce livre est disponible en format papier chez Amazon ainsi qu'en format numérique de votre choix. 

La douleur : une approche multifactorielle

Courtoisie de BethScupham



Tout le monde sait ce qu’est la douleur; elle existe depuis les temps les plus reculés. L’histoire ancienne nous fait part de rituels pour extirper le « mal » que l’on associait souvent à un sortilège malfaisant, de purifications, d’incantations et de saignées. Les infusions à base de plantes alors utilisées furent d’ailleurs un premier pas vers notre pharmacopée actuelle.

La douleur est un signe certain d’une réaction inflammatoire à quelque part dans le corps. C’est sa façon de nous prévenir d’un déséquilibre interne. De nos jours, la douleur mène trop souvent à une surconsommation d’analgésiques, qui à long terme, peut s’avérer dommageable à la santé. Le traitement de la douleur doit avant tout s’intéresser à la cause de l’inflammation. (Lire la suite...)
 
Publié dans le Webzine Girlykréyol

L’acétaminophène : pas si inoffensif que ça!


Il existe sur le marché plus de 400 produits contenant de l’acétaminophène (paracétamol). Il s’agit d’un analgésique et antipyrétique sans effet anti-inflammatoire, communément utilisé tant pour les enfants que pour les adultes (au Canada, vendu sous la marque de commerce Tylénol). Pourtant, il y a fort à parier que si l’acétaminophène était un produit naturel, il aurait été banni du marché depuis longtemps. En effet, l’innocuité de cette molécule a été mise en doute de plus en plus souvent ces dernières années.

 
Un médicament à prendre plus au sérieux
Aux États-Unis, chaque année, il en découle plus de 100 000 appels aux centres anti-poisons, 50 000 visites aux urgences, 26 000 hospitalisations et plus de 450 décès suite à des complications hépatiques (foie). Au Québec, l’acétaminophène est la première cause d’intoxication médicamenteuse depuis plus de vingt ans; depuis 2004, la moyenne rapportée chaque année est de 4103 cas. Depuis 2003, 31 décès résultant d’une intoxication à l’acétaminophène ont été signalés au Centre antipoison du Québec.

 
Des effets indésirables
Facilement accessible sans ordonnance, ses ventes ont certainement été stimulées par la crainte des effets délétères rapportés lors de la prise de l’aspirine et des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (risques d’irritation gastrique et de saignement). De plus, il est difficile d’imaginer qu’un médicament recommandé pour les jeunes enfants puisse être si dangereux. Pourtant, la prise régulière d’acétaminophène est liée à un plus grand risque de souffrir d’asthme, d’infertilité, de perte d’audition et de complications liées au foie et aux reins. Son utilisation durant la première année de vie semble augmenter les risques de souffrir d’asthme et de symptômes allergiques durant l’enfance.

Le métabolisme de l’acétaminophène s’effectue en grande partie dans le foie. De ce fait, il diminue la réserve hépatique de glutathion, un antioxydant à l’effet détoxifiant d’une grande importance dans l’organisme. Lorsque ce médicament est combiné à l’alcool, les effets néfastes au foie sont accentués.
 
Réactions cutanées rares, parfois fatales
Le 1e août 2013, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a émis un communiqué révélant l’association de l’acétaminophène à une réaction cutanée grave et parfois fatale, et cela, même aux dosages recommandés. Parmi les 107 cas signalés entre 1969 et 2012, on a dénombré 67 hospitalisations et 12 décès. La plupart des cas impliquaient l’acétaminophène comme ingrédient principal du produit et furent catégorisés comme «probablement» ou «peut-être» liés à cette molécule.

Les symptômes à surveiller peuvent inclure la rougeur de la peau, un érythème (rash), des ampoules ou une desquamation de la peau. Ils peuvent apparaître à n’importe quel moment lors de la prise d’acétaminophène, soit dès la première dose ou après un usage prolongé. Si ces symptômes apparaissent, cessez de prendre l’acétaminophène et consulter un médecin immédiatement.
 

Sources :

http://doctormurray.com/the-dangers-of-acetaminophen

http://www.fda.gov/Drugs/DrugSafety/ucm363041.htm#

http://pharma-com.sitepreview.ca/lessons/LPharm%20Mar%202012.pdf

Les effets de l'inflammation sur le corps humain


Qu’est-ce que l’inflammation?

L’inflammation apparaît dans le corps humain lorsque les tissus sont irrités.  Par exemple, suite à une blessure ou une infection, il est normal de voir apparaître de la rougeur, de l’œdème (enflure), le tout accompagné ou non par une sensation de chaleur au toucher.  L’inflammation peut en fait s’installer à peu près n’importe où dans le corps. 
Les symptômes qui en résultent
Au fur et à mesure que l’organisme évolue vers l’état inflammatoire, divers symptômes font leur apparition.  Chaque personne réagit différemment à un tel environnement mais les plaintes de fatigue, de léthargie, de se sentir tout croche, de douleur et de courbatures, de déprime passagère, et même, de dépression sont les plus fréquentes.  D’autres se plaindront de troubles du sommeil, d’une prise de poids, d’être plus sensibles aux variations de température (froid, chaud) ou d’une hypersensibilité aux changements de météo (humidité).
L’inflammation a aussi un rôle important a joué dans la douleur chronique, la neuropathie périphérique (comme les engourdissements et les picotements aux extrémités dont souffrent souvent les diabétiques), et peut conduire à des maladies plus graves tels que la maladie cardiaque et le cancer.  Le trouble cardiaque est souvent le résultat de l’inflammation plutôt que des taux élevés de lipides (cholestérol).
Le fait de prendre de 4,5 à 9 kg (10 à 20 livres) sur une période de 6 à 24 mois crée un climat inflammatoire, car les taux de glycémie et de lipides sanguins sont déréglés.  Le corps n’arrive tout simplement plus à suivre le rythme. D’autres facteurs tels que l’hypertension, l’abus d’alcool et le tabagisme aggravent la situation.
Comment détecter l’inflammation?
La façon la plus simple de savoir si l’inflammation est la source de vos problèmes est de demander un test qui vérifie la protéine C réactive.  Il s’agit d’un examen sanguin très sensible mais non spécifique, c’est-à-dire qu’il détecte assez facilement l’inflammation dans l’organisme mais sans préciser la cause exacte.    Par exemple, c’est en investiguant pour trouver la cause de l’élévation de ce marqueur, qu’on peut découvrir un cas d’arthrite à son tout début et ainsi faire les changements qui s’imposent afin de réduire son impact.
Que faire pour s’en sortir?
Le remède le plus simple est d’adopter une diète basée surtout sur les légumes.  Il s’agit en fait de réduire à un minimum les hydrates de carbone comme les céréales, le pain et les pâtes qui font fluctuer la glycémie.  Afin de créer un environnement anti-inflammatoire, outre les légumes qui doivent couvrir la plus grande partie de l’assiette, les protéines végétales, le poisson, les viandes maigres, les œufs, des corps gras sains (noix, beurre de noix) doivent être favorisés. Notez que l’on doit choisir une méthode de cuisson des aliments qui ne promeut pas l’inflammation, comme la cuisson à la vapeur.  Les fruits sont permis en portions raisonnables, car ils contiennent quand même du sucre, même s’il est naturel. 
Il est préférable de faire ces changements progressivement afin d’éviter les inconvénients gastriques ou intestinaux qui pourraient survenir.  Une période de 6 à 8 semaines devrait suffire à habituer le système digestif à cette nouvelle façon de s’alimenter. D’ailleurs, tout changement de comportement ou d’habitude prend un certain temps à acquérir.
Ce que l’on consomme 80 % du temps se reflète sur la façon dont on se sent. Ce n’est donc pas une petite gâterie occasionnelle qui sème la pagaille dans notre corps à moins que l’aliment convoité vous soit interdit pour cause d’allergie, d’intolérance ou de maladie (sucre pour le diabétique).  Il est important d’éviter ou de combattre l’état inflammatoire si on veut diminuer ou éliminer la douleur déjà présente et afin de prévenir les maladies dégénératives plus sérieuses.
(Pour plus d'info, voir mon livre: Comment soulager la douleur, Edimag 2011)