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Les pousses de brocoli : de la verdure santé!


Les pousses de brocoli gagnent en popularité et ce n’est pas sans raison.  On les retrouve maintenant dans plusieurs supermarchés, mais elles sont aussi faciles à produire à la maison avec un minimum d’efforts. Avec un petit bac en plastique, du terreau (bio de préférence), des graines de brocoli bio, de l’eau et un peu d’attention, vous pourrez manger de cette super verdure en moins d’une semaine.

On connaît depuis longtemps la valeur nutritionnelle du brocoli. Il contient plusieurs vitamines (A, C, E, plusieurs des vitamines B) et des minéraux (cuivre, fer, magnésium, manganèse, phosphore, potassium), ainsi que des caroténoïdes dont la lutéine et la zéaxanthine. Tout comme la plupart des autres crucifères (chou-fleur, chou, kale), il renferme des glucosinolates qui se transforment en molécules actives dont le sulforaphane et l’indole-3-carbinol. Si l’on consomme le brocoli cru ou légèrement cuit à la vapeur, la mastication libère ces composés qui lui confèrent son titre d’aliment anti-cancer et anti-inflammatoire.

Dois-je manger des pousses de brocoli si je mange déjà du brocoli?

Les dernières études sur le sujet ont dévoilé que les jeunes pousses de brocoli contiennent de 20 à 50 fois plus de sulforaphane que le brocoli lui-même. En effet, la concentration de sulforaphane augmente significativement durant la germination. Ceci en fait un aliment cru anti-cancer de première importance. De plus, grâce à son grand pouvoir antioxydant, il agit comme un détoxifiant naturel pour tout l’organisme.

Ses bénéfices pour la santé 

Il y a plusieurs bonnes raisons de consommer les jeunes pousses de brocoli :

·         Les pousses de brocoli constituent une excellente source de protéines;

·         Les pousses de brocoli pourraient aider à diminuer les taux de mauvais cholestérol tout en augmentant ceux du bon cholestérol;

·         L’ingrédient actif, le sulforaphane, aiderait à prévenir le cancer; certaines études ont démontré qu’il inhibe le développement des cellules cancéreuses et induit leur apoptose (autodestruction de la cellule);

·         Ce dernier assiste aussi le foie dans le processus de détoxification des toxines et des carcinogènes et aide à les éliminer;

·         Le sulforaphane favorise le bon fonctionnement du cœur, des artères et des reins en diminuant l’inflammation et en protégeant les vaisseaux sanguins, en plus de jouer un rôle de prévention dans d’autres maladies vasculaires;

·         Il a été suggéré que le sulforaphane pourrait protéger des maladies dégénératives des yeux;

·         Le sulforaphane inhibe l’action de la bactérie H. Pylori dans l’estomac, diminuant ainsi le risque de développer un ulcère gastro-intestinal, une gastrite et possiblement certains cancers.

La consommation régulière de jeunes pousses de brocoli vous aide à augmenter votre capital santé. Il n’est pas nécessaire d’attendre d’être malade, faites-en un aliment de prévention. La douce saveur des pousses de brocoli agrémente les salades, les sandwiches et elles peuvent aussi être ajoutées aux jus ou aux smoothies.

Les troubles cardiaques

Saviez-vous que le premier signe d’un trouble cardiaque est souvent un infarctus (attaque de cœur) fatal. En effet, il ne faut jamais prendre son corps pour acquis. Il faut s’assurer de le maintenir en bon état tout comme on le fait pour notre voiture. Longtemps avant une attaque de cœur ou un accident cérébro-vasculaire (caillot qui cause la paralysie), on peut détecter des symptômes avertisseurs si on prête attention.
Dans son livre intitulé Nutritional bypass, David Rowland nomme les signes suivants :
 
  • Doigts et orteils souvent froids
  • Engourdissements répétés des bras et des jambes
  • Bras et jambes pesantes
  • Une ligne en diagonale très visible au lobe de l’oreille
  • Sensation de picotements dans les lèvres et les doigts
  • Douleur et crampes dans les jambes lors de courtes marches
  • Mémoire qui se détériore
  • Chevilles qui enflent à la fin de la journée
  • Toux persistante
  • Souffle court au moindre effort ou lorsque allongé
  • Se lever uriner plus de deux fois par nuit
  • Un cercle blanchâtre entourant l’extérieur de la cornée de l’œil
  • Hypertension
  • Douleur à la poitrine après un effort physique ou un stress émotionnel.
Bien que certains de ses symptômes puissent avoir une autre cause, il ne faut pas négliger de les explorer. David Rowland mentionne aussi des facteurs de risques qui peuvent contribuer à la maladie des artères. Certains de ces facteurs sont surprenants :
  • Fumer
  • Consommation d’huiles polyinsaturées
  • Préservatifs dans les aliments comme les nitrites et les nitrates
  • Inhalation de monoxyde de carbone (gaz d’échappement)
  • Pollution de l’air, inhalation de chimiques toxiques
  • Constipation chronique
  • L’eau chlorée (boire ou se laver)
  • Radiation (radiographie, rayon ultraviolet, rayon gamma)
  • Stress au travail ou à la maison
  • Manque d’exercices réguliers
  • Consommation excessive de sucre, d’alcool et/ou de caféine.
Fort heureusement, tous ses risques sont évitables. En être conscient peut nous aider à mieux prendre notre santé en mains. Une autre mesure importante est de réduire le cholestérol sanguin s’il excède 5,2 mmol/l, ce qui est la normale souhaitable. Il est considéré élevé s’il est supérieur à 6,2 mmol/l. Le bon cholestérol ou HDL doit être supérieur à 0,9 mmol/l, et le mauvais cholestérol ou LDL, inférieur à 3,4 mmol/l. Les triglycérides devraient être inférieurs à 2,3 mmol/l. Ces derniers sont des matières grasses qui circulent dans le sang avec le cholestérol.

La consommation totale de matières grasses ne devrait pas dépasser 30% des calories de la journée, et pas plus du tiers provenant des gras saturés. Pour une femme de 19 à 74 ans, on suggère 1800 à 2000 calories par jour, avec 65 grammes de gras ou moins (13 c. à thé – 5 grammes de gras égalent environ 1 c. à thé ), et pour l’homme de la même âge, 2300 à 3000 calories par jour, avec 90 grammes de gras ou moins (18 c. à thé). Vous me direz certainement : « Mais comment mesurer les gras? » Plusieurs aliments les indiquent maintenant sur leurs étiquettes, et il est facile de vous procurer un livret pour vous aider, soit au cabinet du médecin, auprès d’un pharmacien ou dans une clinique de santé. L’Internet reste aussi un outil très utile.


Le thé vert

Le thé vert diffère du thé noir seulement par sa préparation. Les feuilles de thé vert sont chauffées à la vapeur quelques minutes, puis roulées et desséchées, alors que celles du thé noir sont fermentées. Les polyphénols, antioxydants de la famille des flavonoïdes, restent ainsi intacts et confèrent au thé vert de nombreuses vertus pour la santé. Un de ces phénols, le gallate d’épigallocatéchine (GEGC) démontre un pouvoir antioxydant 20 fois plus puissant que la vitamine E, et semble avoir la capacité d’inhiber l’activité carcinogène. Le thé vert contient également des caroténoïdes, de la chlorophylle, des gras, des vitamines C et E, du manganèse, du potassium et du zinc.

En 1999, plusieurs études furent publiées en Suède, à Taiwan et aux États-Unis suggérant que le thé vert soit tout aussi efficace que les anti-inflammatoires COX-2 (Celebrex) pour soulager les symptômes de l’arthrite. En fait, le thé vert contient 51 composants anti-inflammatoires. On lui a aussi reconnu 15 composés anti-ulcères, découverte prometteuse vu que l’ulcère est un effet secondaire important des médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens.

Les études démontrent qu’il peut réduire l’incidence de certains cancers dont ceux de la bouche, de l’œsophage, de l’estomac, du pancréas, des intestins, du sein, de la prostate et du poumon. De plus, il pourrait abaisser le taux de mauvais cholestérol, stabiliser les niveaux de glycémie, diminuer les risques d’accidents cardiovasculaires, prévenir la carie dentaire et la mauvaise haleine, atténuer les problèmes d’allergies, apaiser les migraines et diminuer la fatigue. Une tasse de thé vert contient un tiers de la caféine d’une tasse de café ordinaire.

(extrait de mon livre Dites non à la douleur, 2004)

Faut-il prendre des médicaments contre le cholestérol?

Les statines sont des médicaments que l'on utilise pour faire baisser le taux de cholestérol sanguin. Ils sont supposés diminuer les risques de maladies causées par le rétrécissement ou l'occlusion des artères (infarctus du myocarde, angine de poitrine, accident cérébro-vasculaire). Or voilà qu'il y a une grande controverse concernant leur utilité. On se questionne à savoir si le cholestérol est la cause réelle de ces maladies, ou si la propagande des compagnies pharmaceutiques n'a pas plutôt semé un vent de panique autant chez les médecins que chez les patients.

Les statines sont reconnues comme ayant des effets secondaires non négligeables dont les plus communs sont probablement d'ordre hépatique et musculaire. En effet, ils peuvent faire augmenter les enzymes du foie et causer d'horribles crampes musculaires qui peuvent persister jusqu'à plusieurs semaines, voire même quelques mois après l'arrêt du médicament. Voici une histoire vécue concernant ce problème.

Une dame de 78 ans qui est en grande forme physique et très active est avisée que son cholestérol est dangereusement élevé. On lui prescrit des statines et une diète basse en gras. Peu de temps après, les troubles digestifs commencent à se faire sentir, la fatigue s'installe, mais pire, des crampes aux jambes si terribles que les nuits en sont très écourtées. De retour chez le médecin pour rapporter ces effets secondaires très dérangeants, on lui prescrit de la quinine pour les crampes musculaires. Bien que la quinine semble quelque peu efficace pour atténuer les crampes, voilà que le coeur s'emballe et que la dame se retrouve en salle d'urgence. Inutile de dire qu'elle a vite fait d'abandonner autant la quinine que les statines afin de retrouver sa vie normale et ses nombreuses activités, cholestérol ou pas!

Un cardiologue et médecin français, le Dr Michael de Lorgeril est un spécialiste de la prévention des maladies cardiovasculaires. Il s’intéresse aussi aux bienfaits des oméga-3 sur la santé du cœur. En 2007, il publia un livre Dites à votre médecin que le cholestérol est innocent et il vous soignera sans médicament. Les propos de ce livre ne manquèrent pas de causer la controverse car il y disait que le cholestérol ne provoque pas l’infarctus du myocarde. Il persista malgré l’adversité des cardiologues que l’idée même dérangeait, et publia en 2008 un autre livre intitulé Cholestérol : mensonges et propagande.

Personnellement, je mets en doute la pertinence de prescrire autant de statines. On en vient à oublier que la prévention est le meilleur outil de remise en forme. L’alimentation équilibrée et l’exercice régulier ont maintes fois fait leur preuve, mais comme c’est plus facile d’avaler une petite pilule, les gens prennent souvent cette voie plus simple, mais non sans parfois en payer le prix. Certains effets secondaires sont de loin plus pénibles que le problème même. Il ne faut pas négliger un haut taux de cholestérolémie, mais on a quand même le choix de l’approche. Plusieurs produits naturels peuvent aussi aider à abaisser les taux de cholestérol. Voici une autre histoire vraie qui en fait la preuve et qui porte à réflexion.

À l’âge de 28, ce monsieur que nous appellerons Jean se fait dire que son taux de cholestérol est très élevé, autant que s’il avait plus de 40 ans. On lui dit qu’il s’agit d’une forme de cholestérolémie héréditaire et qu’il n’y a rien à faire excepté de surveiller sa diète. Dix ans plus tard, l’histoire continue à prendre de l’ampleur, et on lui dit que son mauvais cholestérol est maintenant dangereusement haut et le bon est trop bas. On lui recommande des statines à chaque visite de routine qu’il refuse obstinément ayant entendu parler avec horreur des effets seondaires. Depuis bien des années déjà, les troubles gastriques et intestinaux font partie de sa vie. Suite à plusieurs changements majeurs dans sa vie, Jean décide de prendre sa santé en main. Il élimine de sa diète plusieurs aliments qu’il ne tolère plus depuis longtemps et entreprend de marcher 3 kms de 4 à 5 fois par semaine. Un an plus tard, les résultats de son bilan sanguin étaient des plus surprenants. Non seulement son cholestérol total avait rejoint la normale, son bon cholestérol était presqu’acceptable (il le serait au prochain test) et son mauvais cholestérol était sous contrôle. Maintenant, un autre 10 ans plus tard (48 ans), son cholestérol reste au beau fixe.
Si vous avez des témoignages à partager avec les lecteurs sur ce sujet ou un autre, ils sont les bienvenus. Vous pouvez me les envoyer à
virsante@hotmail.com ou les écrire dans la case de commentaires.