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Le pouvoir de la pensée ou l'effet placebo

Tout au long d'une journée, un nombre phénoménal de pensées nous traversent l'esprit. Prenez trente secondes de votre temps pour les regarder passer. Arrêtez de lire et fermez vos yeux... Bien qu'il soit presqu'impossible de les contrôler, nous pourrions possiblement les moduler. Avez-vous déjà essayé de sourire même quand tout semble aller de travers et que le coeur n'y est pas? Il est quasiment impossible de rester de mauvaise humeur quand on se regarde sourire dans le miroir; quelque chose au fond de nous ou peut-être bien dans le cerveau change et, sans que l'on sache comment, on se sent mieux dans sa peau, le coeur plus léger, plus confiant.

Chacun de nous a déjà fait l'expérience d'un changement instantané d'émotion. On peut être de très bonne humeur quand un appel téléphonique d'une personne qui nous est difficile à supporter nous rend immédiatement frustré ou fâché. Ou encore, bien fatigué et se tapant une petite déprime lorsqu'une visite surprise de son meilleur ami nous ramène joie de vivre et énergie dans l'espace de quelques minutes.

Quel parent n'a pas placé un baiser magique sur le bobo de son enfant pour voir les pleurs cesser aussitôt? En fait, il s'agit probablement de l'effet placebo. Vous est-il déjà arrivé de rencontrer votre médecin alors que vous vous sentiez vraiment mal et inquiet pour ressortir de la rencontre beaucoup plus en forme? Les paroles réconfortantes d'un médecin empathique auront suffi à vous rassurer, à chasser la peur et à diminuer l'inconfort du mal pourtant toujours présent. Voilà un bel exemple du pouvoir de la pensée ou encore de l'effet placebo, car au fond, rien n'a changé à votre état pendant ces quelques minutes passées dans le cabinet du médecin.

Un médicament placebo est une substance neutre sans effet pharmacologique que l'on administre à la place d'un véritable médicament. Il est souvent fait mention d'une «pilule de sucre» bien qu'il puisse également s'agir d'un inhalant, d'une solution intraveineuse ou autres. Le placebo est couramment utilisé lors d'essais cliniques pour déterminer l'efficacité d'un nouveau médicament; le médicament à tester est administré à un groupe de sujets alors qu'un groupe contrôle reçoit un placebo. Or, certaines expériences avec les placebos ont eu des résultats surprenants.

Une étude réalisée en 1975 sur des sujets asthmatiques a démontré un lien certain entre le corps et l'esprit. On leur demanda d'inhaler un allergène très actif afin d'aggraver leurs symptômes respiratoires pour pouvoir tester le nouveau médicament contenu dans un deuxième inhalateur. Après avoir reçu l'allergène, la moitié des participants développèrent des difficultés respiratoires aiguës. Après avoir inhalé le produit du second inhalateur, les symptômes s'améliorèrent rapidement et les tests sanguins qui vérifiaient les niveaux d'oxygène revinrent à la normale. Imaginez leur surprise lorsqu'il fut révélé qu'en réalité les deux inhalateurs contenaient tout simplement de l'eau salée et aucun médicament!

Est-ce la réputation du médecin et la confiance que le patient lui accorde ou le pouvoir de l'autosuggestion qui sont en cause? Il n'y a pas si longtemps, les gens croyaient dur comme fer à l'effet néfaste du mauvais sort jeté par un sorcier, jusqu'à parfois en mourir si tel était le châtiment décrété. Est-ce possible que la peur et la certitude que le sorcier détenait la vérité aient agi sur le corps au point d'en perdre la vie? Il arrivait aussi qu'un individu très malade soit guéri par l'intervention d'un guérisseur quelconque qui en fait psalmodiait quelques mots incompréhensibles en agitant une plume d'oiseau ou un brin d'une plante mystérieuse au-dessus du malade. S'agissait-il d'un heureux hasard ou du pouvoir de la pensée du malade activé par une confiance sans faille dans le pouvoir de guérison de cette personne?

Quoi qu'il en soit, l'effet placebo est bien réel. Plusieurs études ont démontré qu'un placebo peut influencer des paramètres de santé à même d'être mesurés scientifiquement tels que la pression sanguine, la diminution des enflures, la réduction de l'acide gastrique, la baisse des taux de cholestérol, la modification du nombre de globules rouges et blancs, ainsi qu'une meilleure activité cardiaque vérifiée par électrocardiogramme.

On suppose que l'effet placebo découle en grande partie de la confiance du patient envers la personne traitante ou le traitement suggéré. Il aurait également beaucoup à voir avec l'environnement traditionnel de la personne; le Nord-Américain moderne aura confiance aux médicaments alors que les Orientaux pencheront naturellement vers les plantes médicinales et le toucher thérapeutique. Le format (pastille, capsule, comprimé, gélule) et même la couleur du placebo semblent importants. Les pseudo-médicaments par intraveineux ou par injection donneront souvent des meilleurs résultats qu'un comprimé.

C'est donc dire que le pouvoir de l'autosuggestion est important. Voici une autre expérience qui démontre bien ce fait. Des électrodes furent placées de chaque côté du crâne de personnes confortablement installées dans des fauteuils en leur disant qu'un courant électrique de faible voltage y circulerait à un moment précis duquel ils seraient avisés. Bien qu'aucun courant réel n'ait été utilisé, plus d'un tiers des sujets se sont plaints de maux de tête suite à la prétendue décharge électrique.

Nul doute, nos pensées créent. Elles ont le pouvoir de transformer nos vies. Restons optimistes, cherchons les bons côtés de la vie; il y en a toujours. Pensons bonheur, santé, abondance et choisissons de vivre pleinement notre vie. Peut-être est-il grand temps de commencer à sourire plus souvent à son reflet dans le miroir!
Lecture pertinente: La solution intérieure de Thierry Janssen

Un coup de fatigue ou épuisement total?

On le sait, le stress chronique est néfaste à la santé, mais pourtant, il est tout à fait inutile de penser à vivre sans stress, surtout maintenant avec le rythme de vie effréné que la plupart des gens mènent. On l'accuse également d'avoir un lien avec certains cas d'obésité et plusieurs maladies dont les troubles cardiaques. Rappelons-nous quand même qu'un manque d'heures de sommeil, une mauvaise alimentation, les allergies alimentaires, peu de temps de relaxation, un environnement toxique (polluants, drogues, tabagisme, colle des tapis, etc.), les problèmes conjugaux et les émotions négatives (découragement, pessimiste, colère, culpabilité) sont des facteurs stressants qui restent modifiables. Chacun vient au monde avec une résistance au stress qui lui est propre. Une même exigence peut s'avérer stressante pour l'un, mais motivante pour l'autre. Toutefois, bien que certaines personnes y seront plus résistant, chacune a ses limites, un point de rupture où rien de va plus. Personne n'est à l'abri de l'épuisement. En fait, le stress peut ouvrir la porte à bien des tracas, autant physiques que psychologiques, mais pour s'en sortir, il faut comprendre ce qui se passe.

On ne parle pas ici d'un stress de courte durée qui, en fait, peut nous inciter à rester vigilant, à mieux performer, comme le stress ressenti avant de donner un discours, avant un examen, lors d'un accident ou d'un moment difficile à passer. Le stress qui est vraiment dommageable est celui qui persiste dans le temps, qui ne semble jamais se relâcher. Une nuit de sommeil n'y change rien, on se lève tout aussi fatigué le matin. Jour après jour, on se traîne au boulot en priant de tenir le coup jusqu'à la fin de la journée et en espérant que le patron ne nous demande pas de soulever une montagne (un travail qui jadis nous aurait semblé facile), puis on retourne à la maison en rêvant de rester avachi sur le divan à ne rien faire le plus longtemps possible (si les enfants ne crient pas famine, s'ils n'ont pas trop de devoirs, si le téléphone ne sonne pas, s'il y a encore des vêtements propres pour le lendemain, etc.). Si vous vous reconnaissez dans cette description, il est grand temps d'y voir.

En bref, le stress à long terme garde le corps en état d'alerte et finit par épuiser les surrénales, petites glandes situées au-dessus des reins. En situation de stress, tout un processus s'enclenche et elles produisent de grandes quantités d'adrénaline (responsable du petit frisson lorsqu'on évite de justesse un accident), de cortisol et de DHEA. Cette sécrétion exagérée d'hormones devrait s'arrêter aussitôt la menace disparue, mais lorsque le stress devient chronique, les surrénales peuvent fonctionner jusqu'à épuisement. Pour connaître les réactions du corps à cette situation, vous pouvez lire l'article suivant sur ce blogue: http://bit.ly/eaouaH. Cette fois, ce sont les symptômes de la fatigue surrénalienne qui seront mis de l'avant.

Lorsque la réaction au stress est à court terme, il n'y a pas de problème. C'est lorsque le stress persiste que peuvent apparaître des symptômes de fatigue surrénalienne. Les tests médicaux ne reconnaissent les troubles surrénaliens que lorsqu'ils détectent des résultats sérieusement malsains comme c'est le cas avec la maladie d'Addison (production de cortisol extrêmement faible) ou la maladie de Cushing (surproduction de cortisol). En réalité, des millions de personnes souffrent d'insuffisance surrénalienne à différents niveaux. Comme les médecins se fient surtout aux résultats des bilans sanguins, un grand nombre de gens restent sans réponse à leur question: "Pourquoi suis-je si épuisé?" et se voient très souvent prescrire des antidépresseurs. Ils se gavent de sucre, de caféine et d'alcool pour essayer de tenir le coup, ce qui devient rapidement un cycle vicieux qui les épuise encore plus. Ce sont des gens fatigués, irritables, qui manquent de concentration, qui souffrent de plus en plus d'allergies de toutes sortes, qui ont des fringales incontrôlables de sel et de glucides et qui ne comprennent pas ce qui leur arrive. À ce stade, quelques changements au style de vie, quelques suppléments et du repos peuvent suffire à redresser la situation.

Les symptômes de fatigue des glandes surrénales peuvent inclure également:
• Gain de poids (surtout autour de la taille);
• nervosité, anxiété, crise de panique, dépression;
• constipation ou diarrhée (syndrome du côlon irritable);
• trouble de la mémoire;
• faible résistance au stress;
• baisse de la libido;
• trouble de la glycémie (sucre dans le sang);
• hypertension;
• sommeil agité ou difficulté à s'endormir;
• sentiment d'être dépassé;
• intolérance au froid (extrémités froides);
• tensions et douleurs musculaires.

Lorsque le problème persiste, les glandes surrénales finissent par s'épuiser totalement et on parlera non seulement de fatigue, mais d'épuisement des glandes surrénales. Alors, rien ne va plus, sortir du lit semble une montagne à gravir, et que dire de devoir se laver et s'habiller. L'organisme est incapable de faire face au moindre stress et même le système immunitaire sera affaibli permettant à de nouveaux troubles de santé de s'installer. À ce stade d'épuisement surrénalien, d'autres symptômes s'ajouteront à la liste déjà longue; ils sont plus débilitants et doivent être adressés rapidement pour éviter les répercussions à long terme:

• Épuisement professionnel (burnout physique et mental)
• aggravation des symptômes allergiques et des intolérances;
• sensibilité chimique;
• infections à répétions et plus difficiles à guérir;
• fringales de sel;
• dépression;
• difficulté à sortir du lit le matin;
• faiblesse généralisée;
• fibromyalgie;
• syndrome de fatigue chronique
• arthrite.

Afin de reprendre le contrôle de sa santé surrénalienne, plusieurs changements devront être appliqués, autant au niveau de la gestion du stress, de l'alimentation que des habitudes de vie (sieste, heures de sommeil, relaxation). Il faudra parfois un temps d'arrêt, où le travail et même le programme d'exercice physique seront mis de côté s'ils exigent plus d'énergie que vous en avez à donner. Certains suppléments tels que les vitamines du groupe B, les vitamines B5 et B6 la vitamine C, le magnésium, le calcium, le ginseng sibérien,le ginkgo biloba, la racine de réglisse, l'ashwaganda et l'extrait glandulaire surrénalien seront d'un grand secours. Le rétablissement des glandes surrénales peut prendre beaucoup de temps pendant lequel il faut suivre le traitement sérieusement. Selon la gravité de l'épuisement surrénalien, il faut compter au minimum six mois et, dans certains cas plus graves, jusqu'à plusieurs années avant d'atteindre un niveau d'énergie optimal.

Pour plus d'information sur les glandes surrénales, voir mon livre "L'hypothyroïdie expliquée", Quebecor, 2009.

Livre: Aux femmes qui ont l'impression de devenir folles

Êtes-vous une de ces femmes qui ont l'impression que rien ne va plus? Votre concentration s'est envolée, vous êtes devenue anxieuse sans savoir pourquoi, vous vous sentez toujours fatiguée pour ne pas dire épuisée, confuse, tout à fait dépassée? Souffrez-vous d'un syndrome prémenstruel monstrueux, d'un post-partum débilitant? Vous sentez-vous toujours mal malgré la prise régulière d'un antidépresseur? Vous faites alors peut-être partie de ces milliers de femmes qui ont perdu le contrôle de leur vie à cause d'un déséquilibre des hormones féminines qui a détraqué la chimie de leur cerveau.

Mia Lundin, infirmière praticienne et fondatrice du Center for Hormonal and Nutritional Balance, a écrit l'excellent livre Aux femmes qui ont l'impression de devenir folles, après avoir elle-même souffert d'une terrible période de post-partum après l'accouchement de son second enfant. L'auteure y explique le lien entre le fonctionnement du cerveau féminin, les neurotransmetteurs et les hormones féminines, — oestrogène, progestérone et testostérone —, comment faire pour rétablir l'équilibre hormonal et ce qu'il faut savoir pour garder la glande thyroïde et les glandes surrénales en santé.

Le stress chronique épuise certains neurotransmetteurs, ce qui dérègle la sécrétion d'autres neurotransmetteurs, laissant la femme vidée de toute énergie, de tout désir sexuel, irritable, agressive, anxieuse, insomniaque et parfois même extrêmement déprimée. En fait, d'après l'auteure, il existe une cinquantaine de neurotransmetteurs différents dans le système nerveux dont seulement quelques uns ont été étudiés à ce jour. Quatre d'entre eux sont mieux connus et ils doivent coexister en un équilibre parfait pour que la femme se sente au mieux de sa forme. Ils se divisent en deux groupes distincts qui, en se contrebalançant, tempèrent l'activité l'un de l'autre:
• Les neurotransmetteurs inhibiteurs calment l'esprit et le corps, aident à réduire l'anxiété et à promouvoir le sommeil - la sérotonine et le GABA (acide gamma-aminobutyrique);
• Les neurotransmetteurs excitateurs stimulent l'organisme, encouragent la motivation et le processus cognitif- la norépinéphrine et la dopamine.

Or, les fluctuations hormonales ou la déplétion des hormones chez la femme ébranlent ce fragile équilibre nerveux, car l'oestrogène et la progestérone ont une influence directe sur ces neurotransmetteurs. Selon Mia Lundin, l'oestrogène est l'un des antidépresseurs féminins les plus puissants. Voilà donc pourquoi tant de femmes se sentent complètement désemparées à certains moments de leur vie: quelques jours avant leurs règles (le fameux syndrome prémenstruel), après un accouchement (période post-partum), à la préménopause, à la ménopause. Et que dire des femmes prenant la pilule anovulante qui se sentent mal dans leur peau à longueur de temps. Leur taux hormonal est complètement déséquilibré, ce qui vient à dire que leurs neurotransmetteurs ne transmettent plus, ou alors, très inadéquatement, étant donné que les hormones féminines ont un effet primordial sur le cerveau.

Il n'y a aucun doute que des milliers de femmes pourraient bénéficier des informations partagées dans ce livre. Les hormones de la femme assurent tant son équilibre physique que mental, mais, et oui, il y a un mais, ces hormones, si elles ne sont pas livrées par le corps lui-même de façon naturelle, doivent être remplacées par des hormones naturelles bio-identiques et non par des produits synthétiques dont le corps ne sait que faire.

Aux femmes qui ont l'impression de devenir folles décrit les symptômes inhérents à chaque période de la vie d'une femme, avec le programme le plus approprié selon chaque cas. On y trouve aussi de l'information sur l'alimentation, les suppléments nutritionnels et les acides aminés nécessaires afin de trouver la sérénité. Écrit d'une façon simple et facile à comprendre, ce livre qui semble appuyer les dires du docteur Sylvie Demers (Hormones au féminin), pourrait être celui qui vous remettra sur le chemin du mieux-être. Les femmes, êtres hormonaux que nous sommes, méritons ce qu'il y a de mieux, et pour plusieurs d'entre nous, les hormones bio-identiques pourraient être la partie manquante de l'équation!

Pour plus d'information en anglais, consultez son site: http://mialundin.com ou un site sur la santé hormonale en français: www.santedesfemmes.com

Témoignage: herpès labial et H-Balm

Je veux parler d'un produit que j'ai acheté sur le Net, très efficace pour l'herpès labial (lèvres). Il s'appelle H-Balm J'ai lu sur le site du H-Balm (mélange d'huiles essentielles). que pour une personne, son herpès avait entièrement disparu en ayant mis le produit une seule fois. Je n'en demandais pas tant, mais c'est ce qui s'est passé pour moi. Je n'ai plus eu jamais eu d'herpès depuis 5 ans à peu près. J'en ia mis une fois.

Auparavant, j'en avais occasionnellement mais c'était toujours désagréable, inesthétique et douloureux et je n'avais rien trouvé de réellement efficace. J'ai donné du H-Balm à une jeune femme, elle a eu un effet immédiat de rémission de son herpès labial assez fort et n'a plus eu d'herpès après. Elle en avait souvent. Je l'ai perdue de vue ensuite après quelques mois, donc je ne peux pas dire si elle a eu le même effet radical que moi.

En tous cas, ça soulage immédiatement et guérit l'herpès en moins de deux si on en met.Voilà, je pense que ça coûte dans les 15 euros et la petite bouteille peut servir de nombreuses fois, je l'ai encore au réfrigérateur. Quand je l'ai utilisé pour la jeune femme, la bouteille avait déjà 3 ans, donc c'était encore efficace.

Catherine

Le transit digestif: un petit voyage

Aujourd’hui, je vous amène pour un petit voyage le long du transit digestif! Pour s’assurer que ce voyage soit le plus agréable possible, j’inclus nos amis les herbes pour l’agrémenter! Attachez vos ceintures.

On commence la visite par la bouche, où les aliments sont mastiqués avec soin. Déjà, la digestion des sucres et des hydrates de carbone est débuté. Les enzymes sont dans la salive, d’où l’importance d’une bonne mastication. Une langue qui chauffe ou qui brûle indique souvent une trop grande acidité du corps; en plus d'une cure de nettoyage, la chlorophylle liquide ou en comprimé peut aider à diminuer cette acidité, alors que pour certaines personnes, le zinc saura rectifier le problème. Cela peut aussi indiquer un manque de certaines vitamines du complexe B.

Et on glisse dans l’estomac en passant par l’œsophage. Dans l’estomac, la nourriture se fait déchiqueter, brasser et réduire en bouillie. Pour que ce soit possible, on a besoin de la présence d’acide chlorhydrique (HCl). Bien des personnes de plus de 30 ans manque de cet acide dans l'estomac, ou encore, il est trop dilué à cause du stress, de l’ingestion de substances comme le café, thé, alcool, ou d’une diète trop riche en sucres raffinés et en gras. La personne carencée ressentira des lourdeurs ou brûlures à l’estomac après le repas, des ballonnements, des flatulences (gaz), une mauvaise haleine, des rots fréquents et aura le goût de dormir tout de suite après le repas. Ce sont des signes que le repas digère mal ou trop lentement. Pour rétablir un bon niveau d’acidité dans l’estomac, essayez des enzymes digestives contenant de l'acide chlorhydrique à chaque repas; la différence est phénoménale. Toute personne ayant un ulcère gastrique ou duodénal doit s’abstenir de prendre ce genre d'enzymes. À la place, choisir des enzymes végétales sans HCl qui ne sont pas irritantes pour les muqueuses internes fragilisées. Les enzymes digestives ont la capacité de nettoyer le corps de vieilles cellules endommagées et aident ainsi dans les cas d’arthrite, de cancer et de toutes autres maladies dégénératives.

Et nous voilà en route, avec notre bouillie, vers le petit intestin où les nutriments (vitamines, minéraux et protéines) sont assimilés, pour ensuite traverser la paroi intestinale et se retrouver dans la circulation sanguine où ils vont nourrir toutes les cellules du corps. On comprend maintenant que si l’estomac n’a pas transformé convenablement les aliments en bouillie et que l’intestin grêle n'est pas capable de le faire, les gros morceaux d’aliments non-dégradés poursuivront leur route vers l’extérieur du corps en passant par le gros intestin. Que de nutriments essentiels à la poubelle! Durant ce processus, les gras s’en vont vers le foie et les sucres vers le pancréas. Que de travail dans notre corps!

Si vous avez un foie lent ou paresseux, vous le ressentez certainement par une digestion lente et difficile. Les gras vous causent des inconvénients, vous êtes constipés peut-être, des points noirs se promènent devant vos yeux, de l’acné, des maux de tête fréquents, des nausées, de la fatigue, etc. On préconise une cure pour le foie au moins deux fois par année pour se garder en forme.

Et nous voilà à la fin du voyage, prêt à faire le grand saut vers le monde extérieur (la toilette)!! Que faire si cette partie est difficile, si la constipation vous empoisonne la vie? Il s'agit d'ajouter des fibres à l'alimentation. Au besoin, les graines de lin moulues et le psyllium sont des adjuvants intéressants. On peut aussi prendre, au besoin, une tisane ou une formule d'herbes doucement laxative pour bien évacuer ses déchets.

Si la diarrhée est un problème comme les cas de colite ou de maladie de Crohn, plusieurs herbes aident à adoucir l’intérieur de l’intestins, comme l’orme rouge, la griffe de chat et la guimauve.
Pour les cas de parasites, on suggère l'artémise, la citrouille ou le noyer noir (disponible en extrait pour les enfants). Toujours faire suivre une cure de nettoyage avec des probiotiques (bonnes bactéries) afin de refaire la flore intestinale.

J’espère que le voyage a été informatif. Ne vous gênez pas pour faire circuler l’information, car le plus de gens sont au courant, le plus de gens seront en meilleure santé.

Témoignage: Candida albicans

J’ai eu l’occasion de soulager mon mari du Candida albicans grâce à l’extrait de pépin de pamplemousse à raison de 10 gouttes dans un verre d’eau le matin pendant 6 mois.

Voir article complet sur mon site: http://www.vousentirmieux.fr/conseils/extrait-pepin-pamplemousse.htm

Sylvie Desprez

Témoignage: Cure pour le foie

Depuis 3 ans, j’offre à mon foie au printemps une véritable cure de rajeunissement avec un petit budget et des ingrédients naturels : du sulfate de magnésium, de l’huile d’olive bio de 1ière pression à froid, 1 gros pamplemousse rose bio et de la teinture mère de noix.

Vous trouverez sur mon site http://www.vousentirmieux.fr/fonctions-foie.htm, la marche à suivre avec le protocole complet et le fonctionnement du foie.

Sylvie Desprez

Témoignage: L'argent colloïdal

C'est aujourd'hui que j'ouvre un nouvel onglet afin d'encourager les gens à partager leur témoignage santé. Si vous avez utilisé un produit naturel (herbes, vitamines, minéraux, etc.) pour un trouble particulier et que vous voulez nous en faire part, vous êtes au bon endroit! Que ce soit quelques lignes ou toute une page, écrivez-moi à virsante@hotmail.com et je le posterai en ligne.

Je vais ouvrir la discussion en parlant de mon expérience avec un produit dont j'ai fait la découverte il y a environ 2 ans. Il s'agit de l'argent sous forme colloïdale que je vous ai déjà mentionné dans un article précédent (http://bit.ly/dRoySL). En résumé, il y était écrit que: "L'argent pur sous forme colloïdale procure un puissant soutien au système immunitaire, aide à détruire bactéries, virus, champignons et levures. Il aide à soulager l'inflammation."

Après plusieurs mois passés sur une étagère, voilà que ce produit a démontré son utilité pour la première fois lors du passage de la grippe A H1N1 à l'automne 2009. Trois personnes l'ont utilisé et se sont remises sans complication. Pourtant, comme on connaissait peu ce nouveau produit, les dosages indiqués sur la bouteille avaient été respectés.

Par après, quelques gouttes appliquées dans un oeil ont soulagé une conjonctivite rapidement, alors que les gouttes sur ordonnance avaient causé une inflammation prononcée de l'oeil. Puis, ce fut l'essai du gel d'argent qui soulagea efficacement une crise d'hémorroïde.

Plus récemment, j'ai utilisé le produit chez un garçon de onze ans souffrant d'une otite bilatérale. Après trois jours d'antibiotique sur ordonnance, il souffrait d'une diarrhée prononcée avec brûlure de la paroi intestinale, et ce, sans aucun soulagement de son mal d'oreille. C'est alors que j'ai commencé à appliquer 5 gouttes d'argent colloïdal dans chacune de ses oreilles deux fois par jour, et à lui en donner 1 cuillérée à thé par la bouche, trois fois par jour. Dès le lendemain, la douleur a commencé à diminuer et après trois jours, il ne se plaignait plus de rien, même si le traitement a continué pendant 10 jours.

Comme avec tout nouveau produit, j'ai cherché à bien me renseigner. Le livre A fighting chance du docteur Gordon Pedersen explique tout ce qu'il y a à savoir sur ce produit. Le livre et le produit sont disponibles chez http://www.naturessunshine.ca .

L'arthrite: un véritable fléau

L’arthrite est une des maladies qui provoquent le plus grand nombre de congé de travail en Amérique du Nord. En effet, un grand pourcentage de la population en souffre, soit environ une personne sur sept. Que ce soit sous une forme bénigne comme une bursite, ou plus avancée comme l’ostéoarthrite, la douleur, l’enflure et la diminution de l’usage en font partie. Le mot arthrite provient du mot grec « arth » signifiant joint et « ite » signifiant inflammation.

L’arthrite englobe plus de cent différentes maladies. C’est un encrassement de l’organisme. Il s’agit de l’inflammation des jointures. L’acidification des humeurs du corps est causée par une diète acide, l’excès de protéines, de sucre, d’alcool, les produits raffinés, l’insuffisance ou l’absence d’aliments crus, les fritures et la surcharge alimentaire. À ce point de départ de l’arthrite, on peut ajouter l’auto-intoxication par la constipation, le manque d’exercice, le stress trop abondant et l’abus de produits chimiques tels la cigarette, les médicaments et les drogues. Notez bien que les légumes verts et les fruits laissent un résidu alcalin dans le corps.

Chacun des points nommés favorise l’acidité des humeurs du corps. Pour neutraliser ces acides (acide lactique, urique, acétique, azoté, oxalique) l’organisme va mobiliser ses sels calcaires (de calcium) qu’il extrait des os et des dents. Les sels de calcium vont se loger près des articulations, c’est-à-dire qu’ils forment des dépôts de calcium autour des articulations. Et voilà! Les problèmes sont commencés.

Souvent l’état arthritique se développe tôt dans la vie de l’enfant, surtout si la diète à la maison continue d’être trop acidifiante. Même si l’enfant est très énergétique, les naturopathes vont remarquer des signes d’acidification : constipation, teint cireux, diarrhée, douleur aux os des jambes, eczéma, l’érythème fessier aux premières dents, rhumes et grippes répétés, otites chronique, et autres. Remarquez que l’enfant se désintoxique plus facilement et rapidement que l’adulte.

La médecine conventionnelle admet ne pas connaître la cause de l’arthrite. On pense que certaines formes sont héréditaires. On mentionne qu’un virus pourrait être une cause, ou que certaines personnes naissent avec des joints défectueux. On commence maintenant à admettre à une déficience alimentaire. L’arthrite existe sous plusieurs formes, mais l’arthrite rhumatoïde en est une forme particulièrement douloureuse et pénible. Pour un client sur six, la douleur est chronique, la raideur et l’enflure sont constants au point de rendre la personne incapable de fonctionner. On connaît aussi la goutte (qui commence souvent par une douleur au gros orteil et plus souvent chez l’homme), la bursite, la tendinite, l’épine de Lenoir, la fibromyalgie, le lupus, la sclérodermie, et malheureusement, l’arthrite juvénile.

Une désintoxication (pissenlit, trèfle rouge) de l’organisme est essentielle en assurant une bonne élimination intestinale. Un régime sans sucre, café, thé, boissons gazeuses, friture, sel, en évitant les viandes rouges et les farines raffinées sera très bénéfique. Pour certaines personnes, les piments, tomates, patates, épinards, les aubergines et les champignons seront à éviter. Le céleri et les carottes sont essentiels à cause de leur haute teneur en sodium organique qui neutralise l’acide. Les jus de légumes sont excellents et reminéralisent le corps. Le riz brun, le millet, l’épeautre et le sarrasin sont permis en modération. Les sucres naturels comme le miel sont tolérés à l’occasion seulement.

Plusieurs suppléments sont anti-inflammatoires : la griffe du diable, la verge d’or, le yucca, la luzerne, la griffe de chat, le saule blanc, le MSM, la glucosamine. Les suppléments de calcium doivent être bien assimilés, sinon ils se déposeront dans les articulations. Il importe alors de choisir un supplément de calcium sous forme naturelle et d’ajouter des enzymes digestives au programme pour assurer une bonne qualité d’acide chlorhydrique à l’estomac pour bien assimiler le calcium. L’huile d’onagre, la vitamine C, le complexe de vitamines B et le zinc ne sont que quelques aides précieuses. Le traitement naturopathique s’avère différent selon le cas individuel. Le plus important est la prévention de l’arthrite par la diète, l’exercice et le soin adéquat des blessures. On peut conquérir l’arthrite.

Et si j'étais....lui: une nouvelle



On me demande souvent si j'écris autre chose que des articles de santé. Voici un texte que j'ai écrit en 2008 pour un concours de nouvelles. Il a été retenu et publié dans un recueil de 17 nouvelles et récits (Jean-Paul Parisé, Éditeur Botakap). C'était ma première incursion dans le monde de la fiction. Bonne lecture!





Et si j’étais… lui


« …si vous le connaissez, si vous pensez l’avoir rencontré, s’il vous plaît, communiquez avec la Sûreté du Québec immédiatement… » La télévision continuait son monologue pendant que je me concentrais sur le dessin d’un super héros, création mythique de mon imaginaire. Sans un regard pour la télé tant ma concentration était grande, je m’efforçais de reproduire dans mon cahier à pages blanches, un intrépide personnage sorti tout droit d’un monde chimérique. Langue pincée entre mes lèvres serrées trahissant mon effort, le portrait prenait forme. « …La Sûreté du Québec divulgue à l’instant le portrait vieilli par traitement informatique de ce à quoi pourrait ressembler Jean-Paul Parisé, aujourd’hui, 18 ans après son enlèvement… » Au mot portrait, j’ai levé la tête par curiosité.

—Oh mon Dieu! m’exclamai-je, décontenancé, le crayon pointé dans l’air du temps.

Le portrait en question était mon parfait sosie. Visage allongé, front haut, nez bien proportionné, lèvres en forme de cœur avec un semblant de fente au menton, je croyais me regarder dans un miroir. N’ayant porté que peu d’attention à l’information qui diffusait, je m’empressai de monter le son. Il s’agissait en fait d’une émission télévisée en direct portant sur les personnes disparues au Québec. On passait tour à tour la photo d’un jeune bambin d’environ 2 ou 3 ans et celle de mon double, entrecoupées par l’image réelle d’un couple de belle apparence probablement dans la quarantaine. L’émission tirant à sa fin, l’animatrice dispensait les derniers remerciements pendant que défilaient des images d’enfants disparus, certains depuis plus de vingt ans si je me fiais aux dates au bas de l’écran.

Ayant perdu toute envie de dessiner, je sortis de mon petit studio d’étudiant pour me diriger vers le dépanneur à trois coins de rue de chez-moi. Tout en appréciant cette belle journée du mois d’octobre, je repensais à ma fête d’anniversaire qui avait eu lieu quelques jours plus tôt. Le 28 septembre avait été une journée particulièrement mémorable cette année. Entouré d’une bonne dizaine d’amis, la plupart comme moi, étudiants à l’Université Laval, j’avais entamé ma deuxième décennie à coups d’éclats de rire et de musique. Peu d’importance était portée à cet anniversaire pendant que je grandissais sur une ferme près de la municipalité de Beaupré. Alors que plusieurs de mes compagnons d’école se voyaient offrir une grande fête d’amis, mes parents tenaient à souligner l’événement à la maison, par un gâteau et un ou deux cadeaux. Je me souviens encore de la réponse intransigeante de mon père alors qu’à la veille de mes dix ans, j’avais osé réclamer haut et fort un vrai « party de fête » avec mes amis. Il avait répliqué d’un ton qui ne laissait place à aucun compromis: « Denis, les autres font comme ils veulent. Ici, chez les Caron, on fête ça en famille! » Il faut dire que n’ayant pas de famille ni l’un ni l’autre et travaillant de longues heures sur la ferme, mon père et ma mère vivaient une petite vie bien tranquille avec un minimum de contact extérieur. J’ai toujours pensé que c’était pour se faire pardonner ce refus que mon père accepta enfin de laisser entrer un téléviseur dans notre maison.

C’est en attendant mon tour au comptoir du dépanneur, que j’ai senti un regard insistant posé sur moi. Une jeune fille d’une quinzaine d’années me dévisageait. Croyant avoir affaire à une adolescente pâmée sur mon look quand même très avenant, je la remerciai d’un sourire. Encouragée, elle s’approcha et me dit que j’avais l’air très familier. Avec un haussement d’épaules et sans plus d’explication, je quittai le petit commerce, mais non sans me permettre un dernier coup d’œil à son roulement de hanches audacieux alors qu’elle s’éloignait elle aussi.

En me préparant un plat de pâtes pour mon repas du soir, toutes sortes de pensées me traversaient l’esprit. L’esquisse de mon super héros que je devais fournir à mon titulaire de stage dans moins de deux jours, le retour d’appel que ma mère attendait, mon linge sale qui décorait présentement un coin de plancher de mon studio, des images d’enfants disparus, et une drôle de sensation comme si j’oubliais quelque chose d’important. Les photos des enfants recherchés continuaient à défiler dans ma tête. Je me demandais si je reconnaîtrais vraiment quelqu’un après avoir vu sa photo pendant quelques minutes seulement. J’étais doté depuis toujours d’une mémoire photographique plus développée que la moyenne des gens. J’avais appris que beaucoup d’artistes en sont pourvus, ce qui les aide à mémoriser une quantité surprenante de détails qu’ils peuvent ensuite reproduire à leur guise. Néanmoins, je ne semblais pas pouvoir me souvenir des visages que j’avais vus à la télé cet après-midi même.

J’ai peur. L’image est floue. Les images changent rapidement. Je me promène dans une rue passante, mais je ne marche pas. Je flotte. Je vois une foule de gens, des voitures, des magasins. Quelqu’un a coloré toutes les feuilles des arbres en jaune, orange et rouge. J’aime bien me promener si haut même si je me fais un peu balloter. On me dépose par terre. J’étais assis sur les épaules de quelqu’un. De plus en plus de gens se pressent autour de moi. Maintenant, je ne vois que des sacs à mains et des jambes, des tas de jambes. Une main toute douce tient ma menotte bien serrée dans la sienne. Il y a de la musique et peut-être bien un spectacle. Mais oui, je vois un clown sur une étrange de bicyclette avec juste une grande roue, et un autre clown qui lui court après. Il y a plusieurs gros ballons presqu’aussi grands que moi et des cerceaux aussi. Les gens rient très fort. Tout d’un coup, j’échappe la main qui me tient. On applaudit. Tout le monde est de bonne humeur. Je ris. Puis, on me bascule; toutes ces jambes se sont mises à bouger en même temps. La musique s’arrête. Une main se glisse dans la mienne et c’est avec l’insouciance d’un enfant de deux ans que je continue ma promenade. J’ai peur. Je ne sais pas pourquoi. Je pleure, j’ai froid, j’ai mouillé mon lit. Mais maman ne vient pas. Une dame vient à sa place. Elle n’est pas jolie comme maman, mais elle me sourit. Elle me dit : « Ne pleure pas Denis, tout va bien. » Mais mon nom n’est pas Denis. Mon nom est Jean-Paul Parisé. J’ai deux ans. Je le sais parce qu’à ma fête la semaine passée, j’ai eu un gros gâteau au chocolat avec deux bougies. Tout tourne, les clowns, une main qui vient vers moi, « Viens mon beau Denis, viens avec maman mon bébé chéri. » J’ai froid, je tombe, j’ai peur.
—Maman!

Mes yeux s’ouvrent soudainement. La lumière du jour pénètre dans ma petite pièce. Il fait froid. Je me sens bizarre, un peu perdu. Peu à peu, le sentiment s’estompe, mais pas complètement. Quel rêve! Ou plutôt, quel cauchemar! Je déteste me réveiller comme ça. Je n’ai pas l’habitude d’être si facile à attendrir, mais il faut croire que cette émission d’enfants disparus d’hier avait touché un point sensible. J’ai un vague pressentiment que quelque chose dans ma vie a changé. J’ai pourtant autre chose à faire que de penser à ça. Je dois mettre au monde un super héros absolument époustouflant si je veux impressionner mon responsable de stage.

Malgré toute ma bonne volonté, je me laisse attirer par mon ordinateur. Mes doigts pitonnent rapidement vers un site d’enfants disparus. Mais il y en a des centaines. C’est incroyable! Il y a tellement de sites différents. Finalement, je presse un onglet qui s’intitule « Disparus mais pas oubliés ». Il s’agit d’enfants disparus depuis plus de dix ans. Sans trop d’espoir de retrouver la trace de mon sosie, je tape le nom de Jean-Paul Parisé. Même en m’y attendant, l’apparition de mon visage qui me regarde droit dans les yeux me fait sursauter.

La gorge sèche, les paumes des mains moites, je retiens mon souffle en lisant la description : « Jean-Paul Parisé, né le 28 septembre 1972, est disparu le 6 octobre 1974, lors d’une promenade avec sa mère sur la rue St-Jean à Québec. Lors de sa disparition, il portait une salopette bleue, une chemise à manches longues jaune et un manteau doublé de laine de mouton… Natifs de cette ville, son père Martin Parisé, avocat, et sa mère Johanne Morin, infirmière, résident toujours à la même adresse. Ils n’ont jamais perdu espoir de retrouver un jour leur fils adoré. Signes distinctifs : cheveux blonds très pâles, yeux bleus et une tache de naissance rouge violacé en forme de fer à cheval sous l’aisselle gauche.

C’est à ce moment que ma vie a basculé. Trop de coïncidences. Ce n’était pas possible.

—Bureau de la Sûreté du Québec. En quoi puisse vous aider?

—Je pense … je pense que je suis Jean-Paul Parisé…

Un lien entre le stress et l'obésité

Vous êtes-vous déjà regardé dans le miroir lorsque vous traversez une période particulièrement stressante? Avez-vous observé les sourcils froncés, les coins de la bouche tirant vers le bas? Comme si ce look n'était déjà pas assez décourageant, les experts nous disent que le stress ajoute des rides et des cheveux blancs et qu'il nous fait vieillir prématurément. Mais ce n'est pas tout, si le stress est vécu de façon prolongée, sur des mois et des années, il mène à une diminution du tonus musculaire et à une prise de poids, surtout autour de l'abdomen.

La prise de poids associée au stress est due principalement à une hormone appelée le cortisol. Il joue un rôle très important dans la régulation des grandes fonctions de l'organisme telles que le contrôle de la tension artérielle, de l'inflammation, de la fonction cardiovasculaire, du métabolisme des glucides et de la fonction immunitaire. Le cortisol est habituellement libéré dans le corps en réponse à un stress, qu'il soit physique ou psychologique. Cette hormone antistress devient problématique si elle est libérée en trop grande quantité pendant une longue période de temps.

Normalement, face à une situation menaçante, il y a une forte sécrétion de cortisol afin de se préparer à combattre ou à fuir. Par exemple, si une voiture ou un chien enragé fonce sur vous à toute allure pendant votre promenade, une poussée d'hormones de stress (adrénaline et cortisol) vous permettra de réagir immédiatement et de vous mettre en sécurité (dans ce cas précis, la fuite semble plus sensée que le combat). Dans un moment de stress aigu, les sens sont aiguisés, les pupilles dilatées, les poils des bras et des jambes hérissés, la transpiration augmente, les mains sont moites, le teint pâlit car le sang des extrémités est redirigé vers le cœur, celui-ci bat à grands coups; vous êtes en mode survie, prêt à combattre ou à fuir devant la menace.

Mais voilà, cet état de stress ne devrait en aucun cas être permanent; il devrait même être l'exception à la règle. Pourtant, de nos jours, bien des gens se sentent stressés en permanence. Or, comme le cerveau ne fait pas la différence entre un stress aigu et un stress chronique (la peur de perdre son emploi, les relations de couple difficiles, l'embouteillage quotidien), il y réagit de la même façon en sécrétant du cortisol de façon continue. De plus, un stress qu'on pourrait appeler «imaginaire» incite également la sécrétion de cortisol; on parle ici des scénarios catastrophiques qui se déroulent dans notre tête. Par exemple, un claustrophobe qui s'imagine enfermé dans une petite pièce sans lumière démontrera rapidement des symptômes de stress aigu, et cela, même s'il est allongé confortablement dans son lit.

Le cortisol sécrété par les glandes surrénales transforme rapidement les gras en sucre car le corps a besoin d'énergie instantanée pour faire face à la menace. Avez-vous déjà remarqué les fringales qui suivent une journée particulièrement éprouvante? C'est le corps qui veut compenser sa perte d'énergie. Lorsque le stress devient chronique, ce surplus de sucre en circulation incite une hypersécrétion d'insuline, qui peut éventuellement causer une résistance à l'insuline qui entraînera à son tour le diabète de type 2 et l'obésité. Ce poids excédentaire s'installe le plus souvent autour de la taille.

Mais que peut-on faire pour stopper la libération excessive de cortisol? Rien n'est plus stressant que de se faire dire de relaxer alors que notre vie est remplie d'irritants. Rien à faire, on ne peut pas échapper au stress à moins de vivre seul dans une bulle et, encore là, le stress de l'isolement serait au rendez-vous. Dans son excellent livre Par amour du stress, Sonia Lupien nous explique clairement le stress et ses implications dans notre vie de tous les jours. D'après elle, une ou plusieurs des quatre caractéristiques suivantes doivent être présentes pour produire une réponse au stress ( http://bit.ly/gi7xel ):

• Vous devez avoir l'impression de ne pas avoir le contrôle de la situation.
• La situation est imprévue ou imprévisible.
• La situation doit être nouvelle.
• La situation doit être menaçante pour votre égo.

L'auteure propose de déconstruire le stress en cherchant la ou les caractéristiques de chaque situation, puis en cherchant des solutions. Au lieu d'essayer de fuir le problème en essayant de l'oublier (boulimie, alcool, voyage), il s'agit de reprendre le contrôle de la situation en développant des plans contingents. Même si la plupart des idées ne seront jamais mises en œuvre, le fait de les avoir formulées aide à diminuer la menace et à produire moins d'hormones de stress. Plusieurs autres pistes de solutions visant à diminuer l'hypersécrétion de cortisol sont décrites dans le livre dont le partage avec les amis, l'altruisme (aider les autres brise l'isolement et est valorisant), s'occuper d'un animal, chanter, prier. L'exercice aide également à dépenser l'énergie mobilisée pour faire face au stress. Il ne faut pas oublier de respirer en gonflant bien son ventre, exercice simple qui peut être pratiqué à tout moment et dont les bienfaits ont été démontrés à maintes reprises.

La douleur chronique

Tout le monde connaît la douleur sous une forme quelconque, un jour ou l’autre. La douleur est un système d’alarme essentiel qui nous avise d’un dérèglement interne (tumeur, infection) ou externe (blessure, brûlure). Elle nous prévient qu’une partie de notre corps est en difficulté et nous force à consulter un médecin avant que le trouble s’aggrave. Mais qu’en est-il lorsque la douleur persiste, que la cause soit connue ou non, et que les traitements habituels offrent peu de soulagement?

On sait que l’inflammation est souvent présente lorsqu’on a mal. Elle se manifeste par des signes tels que la douleur, l’œdème (enflure), la chaleur et la rougeur. De nos jours, on réalise que de nombreux facteurs prédisposent à l’inflammation et à la douleur. Hors, pour pouvoir supprimer la douleur, il faut en connaître la cause. On l’associe le plus souvent avec une blessure d’usure (tendinite), l’inflammation due à un déséquilibre du système immunitaire (arthrite rhumatoïde), une excroissance de tissus (fibromes, tumeurs, épine de Lenoir), un nerf endommagé ou un mauvais alignement des vertèbres.

Plusieurs études pointent maintenant vers d’autres causes de douleur chronique :
· une réaction aux métaux lourds;
· une inflammation causée par une intolérance ou allergie alimentaire;
· une infection causée par un virus, une bactérie, un parasite ou une levure;
· une fonction thyroïdienne ou surrénalienne insuffisante;
· une sensibilité accrue à la douleur causée par une carence d’éléments nutritifs;
· une hyperacidité de l’organisme.

En effet, le corps peut réagir fortement à la présence de substances toxiques telles que les métaux lourds libérés dans l’air, l’eau, la nourriture et par l’utilisation de nombreux produits chimiques. Ils s’accumulent dans tous les tissus du corps notamment les cellules graisseuses, le système nerveux central, les os, le cerveau, les glandes et les cheveux. Ils peuvent être responsables d’une gamme incroyable de symptômes. On fait maintenant le lien entre un surplus de cuivre et les maux de tête prémenstruels et la sclérodermie, le cadmium et le mercure avec les douleurs arthritiques, le plomb avec l’hyperactivité et la sclérose en plaques, le fer et le cuivre avec les migraines et la schizophrénie, ainsi que l’aluminium avec la maladie d’Alzheimer. (Une liste de symptômes liés aux métaux lourds est disponible dans mon livre Dites non à la douleur : l’approche naturelle, Édimag, 2004.)

L’allergie et l’intolérance alimentaires sont aussi responsables de plusieurs cas de douleur chronique. Qui aurait pensé que le contenu de son assiette pouvait causer migraines, douleurs arthritiques et musculaires, sinusites, ulcères duodénaux, asthme, eczéma, dépression, sclérose en plaques, etc… Alors que les brûlures d’estomac apparaissent dans les 30 minutes à 3 heures suivant l’ingestion de l’aliment problème, les maux de tête peuvent attendre 2 à 6 heures, la fatigue, 6 à 24 heures, et les manifestations arthritiques, 42 à 72 heures.

Le Candida albicans est une levure qui suite à une prolifération hors contrôle peut causer des symptômes désagréables atteignant tous les systèmes du corps. On l’associe à plusieurs conditions douloureuses dont la fibromyalgie, la colite, la maladie de Crohn, l’endométriose, l’arthrite, la cystite interstitielle et la sclérose en plaques.

Une carence en vitamines et minéraux, en antioxydants ou en acides gras essentiels peut aussi être à l’origine de certaines douleurs. On sait que les vitamines A, C et E, de même que le zinc et le sélénium ont des vertus anti-inflammatoires. Un des premiers symptômes d’une carence en manganèse est la douleur articulaire. La carence en magnésium conduit vers les crampes musculaires. Le cuivre a des propriétés anti-inflammatoires utiles dans la lutte contre l’arthrite, l’anémie et les maladies de la peau. La vitamine B6 et le zinc soulagent le syndrome prémenstruel.

La douleur sous toutes ses formes mérite d’être respectée. Apprendre à mieux se connaître est souvent notre meilleur outil pour la combattre. Ne négligez aucun aspect du problème. Évaluez votre environnement, vos aliments, demandez à un thérapeute (médecin, naturopathe) de vous aider à détecter les allergies, les carences nutritionnelles, le déséquilibre acido-basique, la présence de métaux lourds, de levures ou de parasites dans l’organisme, etc…

Dame Nature nous offre plusieurs alternatives naturelles pour remplacer ou compléter la prise de médicaments, qui d’ailleurs causent souvent plusieurs effets secondaires indésirables voire dangereux. Les produits naturels qui agissent comme anti-inflammatoires et analgésiques incluent la griffe du diable, la griffe de chat, le yucca, le saule blanc, la boswellie, le gingembre, la grande camomille, la lobélie, l’orme rouge, la glucosamine, la chondroïtine, le krill, le MSM et le thé vert.

Bien que chaque cas nécessite une approche personnalisée, une multitude de problèmes douloureux peuvent être solutionnés de façon permanente à partir de simples changements de style de vie. En avez-vous assez de cette douleur qui pourrit votre vie?
Voir mon livre - Comment soulager la douleur (Edimag, 2011)

Une étude canadienne sur l'ostéoporose

De nouvelles données présentées le 18 octobre 2010 dans le cadre du Congrès annuel de l’American Society for Bone and Mineral Research a révélé qu'environ la moitié des Canadiens atteints d'ostéoporose ont des taux insuffisants de vitamine D, et ce, même si 40% d'entres eux avaient une ordonnance pour au moins 2 800 UI de vitamine D par semaine.

Au Canada, l'ostéoporose atteint une femme sur quatre et au moins un homme sur huit de plus de 50 ans. Il s'agit d'une maladie caractérisée par une diminution progressive de la masse osseuse. Les os deviennent graduellement plus poreux et fragiles augmentant le risque de fractures, surtout de la hanche, de la colonne vertébrale et du poignet.

Cinquante-deux médecins de l'Ontario et du Québec ont participé à l’étude ADVANCE (Assessing D vitamin to enhance osteoporosis care) qui avait pour but de vérifier comment les taux de vitamine D étaient évalués et pris en charge en pratique clinique; ils ont vérifié les profils de 983 patients souffrant d'ostéoporose. L'étude a révélé que les médecins n'ont pas recommandé d'augmenter la dose de vitamine D chez 47% des patients qui présentaient des taux déficitaires de cette vitamine, soit inférieurs à 80 nmol/L.

La vitamine D est essentielle à l'absorption du calcium contenu dans les aliments et elle favorise la formation de la masse osseuse; elle joue donc un rôle important dans la prévention de l'ostéoporose. La vitamine D est synthétisée par la peau sous l'effet des rayons ultraviolets (exposition au soleil). Or, les Canadiens sont plus susceptibles de souffrir d'une déficience de vitamine D entre les mois d'octobre et avril, période de temps où la lumière du soleil est moins accessible. Les adultes atteints d'ostéoporose devraient prendre un supplément d'au moins 800 UI de vitamine D quotidiennement.

Source: www.merck.ca

Plus de 20 raisons pour se faire tester pour l'intolérance au gluten

Le texte qui suit est la traduction d'un article rédigé par Shirley Braden que vous trouverez sur son site internet: http://glutenfreeeasily.com/. Il s'agit en fait d'une liste de plus de 20 raisons qui nous explique pourquoi on devrait se faire tester pour l'intolérance au gluten.

Une des frustrations que l'on rencontre quand on essaie de se faire diagnostiquer pour une intolérance au gluten est qu'il n'y a pas personne qui l'expérimente de la même façon, et de plus, si on se réfère à des sites médicaux sur l'internet ou à des livres de références, les symptômes ne sont pas toujours les mêmes. Par exemple, Shirley Braden a elle-même souffert de plusieurs symptômes à travers les années, mais pas de tous en même temps, ce qui pouvait porter à confusion, pour elle autant que pour le médecin. Comme si ce n'était pas déjà assez compliqué, certaines personnes peuvent avoir un seul symptôme alors qu'environ 40% de ceux qui ont été diagnostiqués disent ne pas en avoir du tout. D'ailleurs, selon l'auteure (et bien d'autres auteurs dont moi-même), il est possible qu'il y ait beaucoup plus de cas d'intolérance au gluten non reconnus, car beaucoup de gens ne font pas investiguer leurs symptômes ou les attribuent à une autre condition médicale. La route vers le diagnostic final prend parfois plusieurs détours.

La National Foundation for Celiac Awareness (NFCA) affirme qu'une personne attend en moyenne 10 ans pour son diagnostic de la maladie cœliaque. Une étude publiée en 2003 (
http://bit.ly/dJxd0u ) a démontré qu'environ une personne sur 133 souffre de la maladie cœliaque aux États-Unis, ce qui équivaut à approximativement 3 millions de personnes. Comparativement, 2,7 millions sont atteintes d'épilepsie, 2,1 millions de l'arthrite rhumatoïde, 1,5 millions de lupus érythémateux et 3 millions de diabète de type 1 (6% de ces derniers sont aussi atteints de la maladie cœliaque). La sclérose en plaques affectent 400,000 américains. Êtes-vous surpris de savoir que tant de gens souffrent de la maladie cœliaque? La plupart des gens le sont. Si vous voulez connaître d'autres statistiques intéressantes au sujet de cette maladie, visitez le site: http://bit.ly/OkAjT . La NFCA estime que 95% des cas de la maladie cœliaque ne seraient pas encore diagnostiqués.

Certaines personnes décident d'entreprendre la diète sans gluten même sans avoir un diagnostic officiel soit parce qu'elles souffrent de plusieurs symptômes de la maladie ou parce qu'un membre de leur famille ayant les mêmes symptômes a reçu le diagnostic. Certains, plus fortunés, auront subi les examens et un diagnostic aura été établi, alors que d'autres encore se seront fait dire par le médecin que le gluten n'était pas un problème et ils continueront de souffrir et à manger des aliments contenant du gluten.

La liste qui suit décrit des symptômes et des maladies associés à l'intolérance au gluten. Vous en avez peut-être souffert avant de connaître votre diagnostic et/ou d'avoir commencer la diète sans gluten. Est-ce qu'ils se sont améliorés depuis? Si vous cherchez encore, vous vous reconnaîtrez peut-être dans ces symptômes. Si oui, le gluten pourrait en être la cause. On entend souvent les gens dire qu'ils souffrent d'une maladie en disant que c'est «de famille», comme par exemple, l'ostéoporose. Shirley Braden maintient que ce n'est pas l'ostéoporose qui est «de famille»; ce qui est passé d'un membre à l'autre d'une même famille ou de génération à génération est plutôt la cause de l'ostéoporose et dans certains cas, cela peut être un trouble associé au gluten. La maladie cœliaque est caractérisée par la malabsorption de nutriments essentiels comme les vitamines, les minéraux et les graisses. D'ailleurs, plusieurs symptômes répertoriés sont secondaires à la malabsorption due à une intolérance au gluten. Bien que cette liste soit longue, elle n'est pas exhaustive. L'auteure dit ressentir beaucoup de satisfaction en voyant la transformation des gens qu'elle rencontre à son groupe de soutien et comme conférencière. Elle trouve toujours très agréable de voir les problèmes de santé disparaître après qu'ils aient éliminé le gluten de leur alimentation.

Liste de plus de 20 raisons pour se faire tester pour l'intolérance au gluten*:
1. Un membre de votre famille a été diagnostiqué avec une maladie cœliaque/une intolérance au gluten ou une maladie qui y est associée;
2. Troubles gastro-intestinaux: diarrhée, constipation ou alternance des deux, syndrome de l'intestin irritable, douleur abdominale, nausée, selles nauséabondes, abondantes ou qui flottent, reflux acide, ballonnement, flatulence, rots, etc.;
3. Troubles de la peau: rougeur (peut inclure des ampoules comme dans la dermatite herpétiforme), eczéma, psoriasis, vitiligo, allergies ou sensibilité à des produits qui touchent la peau;
4. Vous avez été diagnostiqué avec une autre maladie qui peut être associée au gluten ou dite «de famille» comme l'arthrite, la sclérose en plaques, la fibromyalgie, le diabète, le syndrome de fatigue chronique, une maladie de la glande thyroïde ou des glandes surrénales;
5. Anémie;
6. Pour la femme, troubles gynécologiques: syndrome prémenstruel, règles difficiles, endométriose, infertilité, grossesse difficile, fausse couche, enfant mort-né, troubles hormonaux, ménopause précoce;
7. Troubles neurologiques ou psychologiques: dépression, convulsions, épilepsie, trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité, trouble de l'apprentissage, autisme, picotement ou engourdissement (neuropathie), trouble bipolaire, irritabilité, sautes d'humeur, schizophrénie, sensation d'avoir la tête dans les nuages (brain fog), sensation d'être ailleurs (épisodes de dissociation), anxiété, attaque de panique, trouble obsessionnel compulsif (TOC), démence, maladie d'Alzheimer, ataxie (manque de coordination), syndrome des jambes sans repos;
8. Ostéoporose ou ostéopénie;
9. Insomnie ou autres troubles du sommeil;
10. Maux de tête fréquents (de tension/sinus/migraine);
11. Troubles avec d'autres organes: appendice, vésicule biliaire, reins, foie;
12. Problèmes dentaires (dents décolorées, défauts avec l'émail des dents);
13. D'autres allergies ou intolérances alimentaires comme l'intolérance au lactose;
14. Problème de poids; trop maigre et ne peut pas prendre de poids, ou surpoids et ne peut pas perdre de poids facilement;
15. Infections fréquentes: sinusite, maux de gorge, amygdalite, bronchite, infections d'oreilles, grippe;
16. Syndrome de Down;
17. Cancer, surtout de l'estomac, pancréas, intestins ou lymphome;
18. Fatigue chronique;
19. Ulcères buccaux;
20. Chez les enfants: retard de croissance, délai dans le développement (pour parler, puberté), petite stature, ventre ballonné, douleur aux jambes, irritabilité;
21. Asthme;
22. Cheveux qui tombent ou sont minces, alopécie;
23. Pression artérielle trop haute ou trop basse;
24. Syndrome de Sjögren.
*Vous pouvez souffrir de un ou de plusieurs symptômes, mais pas nécessairement, car souvenez-vous que 40% des personnes cœliaques n'ont AUCUN symptôme.

Ces informations ont été compilées de plusieurs sources par Shirley Braden qui dirige un groupe de soutien pour les gens cœliaques ou intolérants au gluten en Virginie (KGCGIG).
 
Pour en savoir plus, mon livre: L'intolérance au gluten (format papier ou numérique)

Par amour du stress

Voici un lien vers une entrevue bien intéressante avec Sonia Lupien, lors de l'émission de Christine Charette, le lundi 8 novembre 2010 ( http://bit.ly/cJ7mxr ). Elle est directrice scientifique du centre de recherche Fernand-Seguin de l'hôpital Louis-H Lafontaine, titulaire de la Chaire en santé mentale des femmes et des hommes de l'Institut de santé des femmes et des hommes des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) et professeure titulaire au Département de psychiatrie de l'Université de Montréal.

Son nouveau livre Par amour du stress sera disponible en magasin dès la semaine prochaine. Son but est de changer la vision négative que les gens ont du stress, car sans stress, on ne vivrait pas bien. D'après elle, sans réponse au stress, les gens ne seraient pas efficaces, car la réponse immédiate au stress peut nous sauver la vie... si une voiture arrive sur nous, on doit s'enlever rapidement du chemin. C'est lorsque le stress devient chronique et qu'on demeure en état de survie qu'il devient malsain. Donc, d'après elle, il serait nécessaire de changer de direction afin d'éviter de revivre le même stress fois après fois.

De plus, ce livre contient un chapitre qui nous expliquera comment reconnaître son niveau de stress en examinant les résultats de nos autres tests sanguins (glycémie, cholestérol, etc.). Ce serait donc une manière de savoir à quel niveau de stress on soumet notre corps, afin de pouvoir esssayer de le diminuer avant que notre santé soit réellement à risque. Les quatre caractéristiques qui causent le stress sont une situation nouvelle, imprévue ou imprévisible, qui donne l'impression de perte de contrôle et qui est menaçante pour notre ego. On ne devrait pas avoir ces quatre situations en même temps sinon le corps en souffre et peut s'épuiser. Chaque personne interprète ces situations différemment, et chacune y réagira à sa façon. Ainsi, il faut apprendre à déconstruire le stress. C'est un livre que j'ai bien hâte de lire.