· On estime que l’endométriose atteint une femme sur 10 entre l’âge de 15 à 49 ans, soit environ 176 million de femmes à travers le monde.
· Les causes de la maladie ne sont pas encore connues bien qu’il existe plusieurs théories. On remarque un facteur génétique, car le risque de développer l’endométriose est plus grand si la mère ou la sœur en sont affectées.
· L’endométriose peut apparaître dès les premières règles.
· Les lésions endométriales se retrouvent le plus souvent dans les régions près de l’utérus comme les ovaires, les trompes de Fallope, les ligaments soutenant l’utérus, l’appendice, la vessie et l’intestin, mais elles peuvent aussi atteindre le diaphragme, les poumons et d’autres régions encore plus éloignées dans le corps.
· Les symptômes sont variés et dépendent souvent de la région atteinte. Environ la moitié des femmes endométriosiques ont des douleurs lors des rapports sexuels. Certaines femmes sont atteintes d’endométriose mais restent asymptomatiques.
· L’endométriose est nourrie par l’œstrogène.
· Les symptômes disparaissent le plus souvent à la ménopause, mais certaines femmes continuent d’en souffrir, surtout si elles ont eu des chirurgies qui ont laissé des adhérences ou des tissus cicatriciels.
· Les menstruations ne doivent pas normalement causer des douleurs qui vous empêchent de continuer votre routine habituelle; si oui, il faut consulter.
· Le nombre de femmes souffrant d’endométriose est probablement encore plus grand que les chiffres proposés, car bien des femmes endurent des douleurs abdominales et autres symptômes sans consulter pensant que c’est normal de souffrir avec les règles, ou encore, elles ont consulté sans succès.
· L’endométriose est souvent une cause sous-jacente d’infertilité. En effet, 30 à 40% des femmes souffrant de la maladie ont de la difficulté à concevoir. D’ailleurs, bien des femmes reçoivent le diagnostic d’endométriose suite à une investigation des raisons de leur infertilité.
· La grossesse et l’allaitement régulier peuvent vous donner un répit des symptômes de l’endométriose, mais ce n’est pas une promesse de guérison.
· L’hystérectomie ne supprime pas l’endométriose. Si des lésions endométriales sont toujours présentes ailleurs dans le corps, la maladie peut continuer de progresser.
· Certains facteurs environnementaux aggravent la maladie, tels que l’exposition à certaines toxines comme la dioxine et les xénoestrogènes (perturbateurs endocriniens).
· Il n’y a pas de lien entre l’avortement et l’endométriose.
· L’alimentation visant à réduire l’inflammation telle que l’évitement du gluten, des produits laitiers, de la caféine, etc. semble jouer un rôle important dans le contrôle des symptômes de cette affection.
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