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L'endométriose: ce qu'on en sait

 L’endométriose est une maladie gynécologique très complexe caractérisée par la présence de tissu ressemblant à l’endomètre en dehors de l’utérus. Voici quelques données sur le sujet :
· On estime que l’endométriose atteint une femme sur 10 entre l’âge de 15 à 49 ans, soit environ 176 million de femmes à travers le monde.

· Les causes de la maladie ne sont pas encore connues bien qu’il existe plusieurs théories. On remarque un facteur génétique, car le risque de développer l’endométriose est plus grand si la mère ou la sœur en sont affectées.

· L’endométriose peut apparaître dès les premières règles.

· Les lésions endométriales se retrouvent le plus souvent dans les régions près de l’utérus comme les ovaires, les trompes de Fallope, les ligaments soutenant l’utérus, l’appendice, la vessie et l’intestin, mais elles peuvent aussi atteindre le diaphragme, les poumons et d’autres régions encore plus éloignées dans le corps.

· Les symptômes sont variés et dépendent souvent de la région atteinte. Environ la moitié des femmes endométriosiques ont des douleurs lors des rapports sexuels. Certaines femmes sont atteintes d’endométriose mais restent asymptomatiques.

· L’endométriose est nourrie par l’œstrogène.

· Les symptômes disparaissent le plus souvent à la ménopause, mais certaines femmes continuent d’en souffrir, surtout si elles ont eu des chirurgies qui ont laissé des adhérences ou des tissus cicatriciels.

· Les menstruations ne doivent pas normalement causer des douleurs qui vous empêchent de continuer votre routine habituelle; si oui, il faut consulter.

· Le nombre de femmes souffrant d’endométriose est probablement encore plus grand que les chiffres proposés, car bien des femmes endurent des douleurs abdominales et autres symptômes sans consulter pensant que c’est normal de souffrir avec les règles, ou encore, elles ont consulté sans succès.

· L’endométriose est souvent une cause sous-jacente d’infertilité. En effet, 30 à 40% des femmes souffrant de la maladie ont de la difficulté à concevoir. D’ailleurs, bien des femmes reçoivent le diagnostic d’endométriose suite à une investigation des raisons de leur infertilité.

· La grossesse et l’allaitement régulier peuvent vous donner un répit des symptômes de l’endométriose, mais ce n’est pas une promesse de guérison.

· L’hystérectomie ne supprime pas l’endométriose. Si des lésions endométriales sont toujours présentes ailleurs dans le corps, la maladie peut continuer de progresser.

· Certains facteurs environnementaux aggravent la maladie, tels que l’exposition à certaines toxines comme la dioxine et les xénoestrogènes (perturbateurs endocriniens).

· Il n’y a pas de lien entre l’avortement et l’endométriose.

· L’alimentation visant à réduire l’inflammation telle que l’évitement du gluten, des produits laitiers, de la caféine, etc. semble jouer un rôle important dans le contrôle des symptômes de cette affection.


La luzerne et la chlorophylle

La luzerne n’est pas une plante comme les autres.  Elle présente des caractéristiques exceptionnelles.  Entre autres, ses racines puisent très profondément dans le sol et y soutirent d’importants nutriments.  On dit que si on pouvait étirer ses racines en ligne droite dans le sol, elles s’allongeraient jusqu’à 125 pieds et d’autres disent même 250 pieds. La luzerne est l’aliment le plus alcalin qui existe. Elle contient d’importantes quantités de calcium, de magnésium et de potassium, ce qui fait qu’elle contribue à neutraliser la tendance à l’acidification de l’organisme. Comme la maladie s’installe plus facilement dans un corps acide, voilà encore une bonne raison de prendre de la luzerne.  Elle est une source riche de vitamines, de minéraux et d’enzymes.  Richard Lucas, dans Nature’s Medecines, écrit que la luzerne contient 18.9% de protéines, comparativement à 16.5% dans le bœuf, 3.3% dans le lait et 13.1% dans les œufs.

On recommande la luzerne tout particulièrement aux arthritiques, aux rhumatisants et aux goutteux.  La luzerne devrait faire partie de toutes les cures de désintoxication.  Son puissant effet nettoyant sur les tissus de l’organisme en fait un atout précieux pour les gens qui ont besoin de se désintoxiquer en profondeur. 

Troubles de santé qui peuvent profiter de la luzerne :

Ø  acidification de l’organisme

Ø  asthme

Ø  prostatite

Ø  troubles de la vessie

Ø  maladies de la peau

Ø  maladies virales et bactériennes

Ø  intoxication

Ø  anémie

Ø  odeur corporelle offensante

Ø  infections

Ø  bronchite

Ø  mauvaise haleine

Ø  décalcification

Ø  cholestérol élevé

 
La chlorophylle est le pigment vert des plantes, on y réfère souvent comme le sang des plantes. Donc, quand on parle de chlorophylle, elle peut provenir de différentes plantes, comme l’orge verte ou la luzerne. La  chlorophylle a des constituants très semblables à l’hémoglobine du sang humain. 

Voici une liste de bénéfices à prendre de la chlorophylle quotidiennement :

Ø  bon nettoyeur de l’intestin (intéressant durant une cure de nettoyage)

Ø  très utile pour combattre l’anémie nutritionnelle

Ø  désintoxique le foie

Ø  régularise les menstruations

Ø  désodorisant

Ø  combat les bactéries

Ø  élimine la mauvaise haleine

Ø  utile en gargarisme durant un mal de gorge

Ø  accélère le processus de guérison du corps

Ø  renforce le système circulatoire

Ø  soulage la douleur causée par l’inflammation

Ø  augmente l’oxygénation de l’organisme

Ø  stimule les fonctions glandulaires et des organes

Ø  offre des nutriments vitaux pour le système musculaire

Ø  améliore la circulation

Ø  renforce le muscle du cœur

La chlorophylle est une excellente tisane qu’on peut  boire chaude ou comme breuvage glacé durant la saison estivale. Voilà une autre habitude santé à prendre et une nouvelle manière d’éviter ou de diminuer le café.

Souffrez-vous d'une carence en fer?

Les statistiques suggèrent qu’une femme sur quatre souffre d’une déficience en fer.  Il s’agit de la carence la plus commune à travers le monde. C’est d’ailleurs une des raisons derrière la fatigue inexpliquée dont se plaignent un très grand nombre de gens. Bien que les femmes soient plus susceptibles à l’anémie à cause du sang perdu lors des règles, l’homme peut lui aussi voir son taux de fer et de ferritine (réserve de fer) diminuer.  On peut également ressentir l’effet d’une diminution en fer sans pour autant souffrir d’anémie. Il suffit que le niveau de celui-ci s’abaisse juste un peu pour que nos habilités mentales et physiques soient affectées.
À quoi sert le fer?
Le fer joue un rôle essentiel dans le transport de l’oxygène et dans la formation des globules rouges dans le sang.  Lorsque son taux diminue, le sang ne peut plus fournir suffisamment d’oxygène aux cellules du corps; la fatigue est habituellement le premier symptôme à apparaître.  Environ 10 % du fer se trouve dans la myoglobine des muscles (indispensable au travail musculaire) et le reste est distribué dans le foie, la rate, les reins, la moelle osseuse et les autres organes où il est impliqué dans la détoxication, la protection et la fabrication de nouvelles cellules, la fabrication d’hormones (surtout l’œstrogène et la progestérone)  et des neurotransmetteurs comme la sérotonine.
Les causes d’une carence en fer
L’anémie se déclare lorsque les taux d’hémoglobine et de ferritine sont bas.  Il y a plusieurs causes possibles à une carence en fer:
·         L’alimentation : une diète végétarienne, une diète amaigrissante (trop peu de calories), la malnutrition par manque d’accès aux aliments, un excès de malbouffe;
·         Certaines périodes de vie nécessitent plus de fer: l’adolescence, surtout chez la jeune fille, la grossesse, l’allaitement, la périménopause;
·         Une perte de sang excessive : les règles très abondantes ou prolongées, les effets secondaires de certains médicaments tels que l’aspirine, les maladies chroniques qui occasionnent des pertes de sang telles que la colite ulcéreuse, la maladie de Crohn, les hémorroïdes, l’ulcère peptique, une blessure ou une chirurgie;
·         L’exercice intense pratiqué de façon régulière : l’athlète a besoin de plus de fer afin de fabriquer plus d’hémoglobine pour fournir suffisamment d’oxygène aux cellules. Une certaine quantité de fer est aussi éliminée dans la sueur.  Ce minéral augmente l’endurance et la force musculaire, surtout chez la femme;
·         Mauvaise absorption du fer : les personnes souffrant de maladies digestives comme la maladie coeliaque ou d’une parasitose (vers intestinaux) ou encore les personnes âgées ont moins de facilité à absorber le fer.
Les symptômes à surveiller 
Bien que la fatigue, la pâleur du teint et l’essoufflement soient les symptômes les plus connus de l’anémie, une diminution moins importante du taux de fer peut entraîner plusieurs autres manifestations avant même que la carence soit évidente aux examens sanguins : cernes sous les yeux, ongles minces, écaillés ou rainurés, palpitations cardiaques, problèmes de fertilité, chute de cheveux, manque de concentration, règles abondantes, sensation de faiblesse, étourdissement, extrémités froides, jambes sans repos, sommeil non réparateur, perte de l’appétit, moins de résistance aux virus, syndrome prémenstruel, diminution de la fonction thyroïdienne, dépression.
Les femmes ont besoin de 30 % plus de fer que l’homme pour remplacer celui perdu lors des règles.  La perte de cheveux peut aussi indiquer une carence en fer, et cela, même sans anémie. C’est d’ailleurs souvent pour cette raison que les femmes perdent plus de cheveux après un accouchement et durant la périménopause suite à des saignements plus abondants que la normale.  Malgré tout, il y a d’autres causes possibles à la chute excessive des cheveux comme l’hypothyroïdie ou un autre déséquilibre hormonal.  Un bilan sanguin complet peut aider à détecter le véritable problème.
Vous trouverez plus d’informations sur le sujet en lisant d’autres articles de mon blogue en entrant le mot « fer » dans la boîte de recherche.

Les effets de l'inflammation sur le corps humain


Qu’est-ce que l’inflammation?

L’inflammation apparaît dans le corps humain lorsque les tissus sont irrités.  Par exemple, suite à une blessure ou une infection, il est normal de voir apparaître de la rougeur, de l’œdème (enflure), le tout accompagné ou non par une sensation de chaleur au toucher.  L’inflammation peut en fait s’installer à peu près n’importe où dans le corps. 
Les symptômes qui en résultent
Au fur et à mesure que l’organisme évolue vers l’état inflammatoire, divers symptômes font leur apparition.  Chaque personne réagit différemment à un tel environnement mais les plaintes de fatigue, de léthargie, de se sentir tout croche, de douleur et de courbatures, de déprime passagère, et même, de dépression sont les plus fréquentes.  D’autres se plaindront de troubles du sommeil, d’une prise de poids, d’être plus sensibles aux variations de température (froid, chaud) ou d’une hypersensibilité aux changements de météo (humidité).
L’inflammation a aussi un rôle important a joué dans la douleur chronique, la neuropathie périphérique (comme les engourdissements et les picotements aux extrémités dont souffrent souvent les diabétiques), et peut conduire à des maladies plus graves tels que la maladie cardiaque et le cancer.  Le trouble cardiaque est souvent le résultat de l’inflammation plutôt que des taux élevés de lipides (cholestérol).
Le fait de prendre de 4,5 à 9 kg (10 à 20 livres) sur une période de 6 à 24 mois crée un climat inflammatoire, car les taux de glycémie et de lipides sanguins sont déréglés.  Le corps n’arrive tout simplement plus à suivre le rythme. D’autres facteurs tels que l’hypertension, l’abus d’alcool et le tabagisme aggravent la situation.
Comment détecter l’inflammation?
La façon la plus simple de savoir si l’inflammation est la source de vos problèmes est de demander un test qui vérifie la protéine C réactive.  Il s’agit d’un examen sanguin très sensible mais non spécifique, c’est-à-dire qu’il détecte assez facilement l’inflammation dans l’organisme mais sans préciser la cause exacte.    Par exemple, c’est en investiguant pour trouver la cause de l’élévation de ce marqueur, qu’on peut découvrir un cas d’arthrite à son tout début et ainsi faire les changements qui s’imposent afin de réduire son impact.
Que faire pour s’en sortir?
Le remède le plus simple est d’adopter une diète basée surtout sur les légumes.  Il s’agit en fait de réduire à un minimum les hydrates de carbone comme les céréales, le pain et les pâtes qui font fluctuer la glycémie.  Afin de créer un environnement anti-inflammatoire, outre les légumes qui doivent couvrir la plus grande partie de l’assiette, les protéines végétales, le poisson, les viandes maigres, les œufs, des corps gras sains (noix, beurre de noix) doivent être favorisés. Notez que l’on doit choisir une méthode de cuisson des aliments qui ne promeut pas l’inflammation, comme la cuisson à la vapeur.  Les fruits sont permis en portions raisonnables, car ils contiennent quand même du sucre, même s’il est naturel. 
Il est préférable de faire ces changements progressivement afin d’éviter les inconvénients gastriques ou intestinaux qui pourraient survenir.  Une période de 6 à 8 semaines devrait suffire à habituer le système digestif à cette nouvelle façon de s’alimenter. D’ailleurs, tout changement de comportement ou d’habitude prend un certain temps à acquérir.
Ce que l’on consomme 80 % du temps se reflète sur la façon dont on se sent. Ce n’est donc pas une petite gâterie occasionnelle qui sème la pagaille dans notre corps à moins que l’aliment convoité vous soit interdit pour cause d’allergie, d’intolérance ou de maladie (sucre pour le diabétique).  Il est important d’éviter ou de combattre l’état inflammatoire si on veut diminuer ou éliminer la douleur déjà présente et afin de prévenir les maladies dégénératives plus sérieuses.
(Pour plus d'info, voir mon livre: Comment soulager la douleur, Edimag 2011)

La diète sans gluten et l'anémie

Lorsque le diagnostic de la maladie coeliaque ou d’une intolérance au gluten est établi, la personne concernée, si elle veut sauvegarder sa santé, doit faire son entrée dans un monde nouveau, celui du «sans gluten».  Au fur et à mesure de son apprentissage de cette façon différente de s’alimenter, elle se posera bien des questions.
Une question qui revient souvent est : « Est-ce que la diète sans gluten peut causer l’anémie? »  En premier lieu, la réponse directe à cette question est non.  Mais comme rien n’est si simple quand il est question d’intolérance au gluten (pour alléger le texte, ce terme désignera aussi la maladie coeliaque), il y a quelques précisions à apporter à cette réponse. 
L’anémie apparaît lorsqu’il y a une diminution du nombre des globules rouges du sang et de leur teneur en hémoglobine; les principaux symptômes généraux sont la pâleur, la fatigue, l'essoufflement et l'accélération du pouls, des syncopes, des vertiges, des troubles digestifs.  Comme le fer nécessaire au bon fonctionnement du corps provient de l’assimilation et de l’absorption des aliments, il est certain que la façon de s’alimenter  entre en ligne de compte.  Si l’alimentation est dépourvue d’aliments riches en fer, qu’elle soit avec ou sans gluten, la carence en fer peut apparaître et mener à l’anémie.  Il faut aussi dire qu’il y a plusieurs autres causes à cette maladie dont les saignements excessifs, l’infection, la destruction des globules rouges, etc.
Par contre, l’anémie peut souvent être associée à l’intolérance au gluten, et c’est même parfois en investiguant les causes de la carence en fer que la maladie coeliaque est découverte.  Cette affection cause l’aplatissement des villosités intestinales, ces petits poils en forme de brosse qui absorbent les nutriments comme le fer.  Ce n’est donc pas la diète sans gluten bien équilibrée qui cause l’anémie, mais plutôt la maladie coeliaque en rendant la paroi du petit intestin inapte à absorber les éléments nutritifs comme il se doit.
Voici une liste d’aliments riches en fer : foie de bœuf, viande rouge, dinde, poulet, jaune d’œuf, céréales complètes (sans gluten), légumes verts feuillus comme les épinards, asperges, artichaut, chou frisé, betterave, fruits séchés (raisin, datte, figue, abricot), avocat, mélasse noire, poissons, huîtres, coques, pétoncles, légumineuse, varech, ortie, pissenlit.
Noter que le fer est mieux absorbé en présence de la vitamine C.  Certains aliments inhibent l’absorption du fer dont le café, le thé, les produits laitiers, le supplément de calcium (à être pris séparément) et certains médicaments (antiacides, antibiotiques, anti-inflammatoires).

Pour plus d'information, voir mon livre Intolérance au gluten (papier et numérique)

Comment lire un e-book Kindle?

On m’a demandé ce qu’est un livre numérique, aussi appelé e-book, et si on devait acheter une liseuse pour le lire.  Alors voici une petite explication pour la plateforme Kindle, car mes livres sont offerts sur celle-ci. Il existe aussi d’autres liseuses, selon le format de livres (pdf, e-pub) dont vous voulez faire la lecture.  En réalité, c’est plus simple qu’on pourrait le penser. 

Pour commencer, la liseuse n’est pas indispensable pour lire un e-book.  Si vous avez un ordinateur (Windows ou Mac), une tablette (iPad, Android) ou un téléphone intelligent (iPhone, iPod touch,  Android,  Windows Phone 7,  BlackBerry), vous pouvez lire des livres Kindle.   Vous n’avez qu’à télécharger le logiciel gratuit pour l’appareil de votre choix et vous serez prêt à choisir votre livre.  Cela ne prend que quelques minutes. 

En allant à la boutique Kindle , vous pourrez voir une grande sélection de livres à petits prix et plusieurs autres gratuits. Vous verrez sur cette page (présentement à la droite de l’écran) l’endroit à cliquer pour télécharger votre logiciel Kindle sans frais. Vous pouvez même télécharger un logiciel pour chacun de vos appareils électroniques.

Avec votre programme Kindle, vous pourrez changer le format du texte afin d’en faciliter la lecture, mettre des signets, et même surligner le texte.  Quand vous l’ouvrirez à nouveau, vous vous retrouverez à la dernière page lue, et cela, même si vous voulez continuer à lire sur un autre appareil. Avant d’acheter un livre, vous avez le loisir de lire les premières pages directement sur le site Amazon juste en cliquant sur sa photo.

En fait, étant une mordue des livres papier, j’ai été très surprise d’y avoir pris goût si rapidement! 

Lisez mes livres format Kindle : Comment soulager la douleur, L’intolérance au gluten et, en anglais, Gluten Intolerance.
(Notez que tous mes livres français sont aussi disponibles en format papier)

Bonne lecture!

Pour en savoir plus sur les livres numériques:
http://leslivresduweb.com/

Maladie coeliaque, allergie au blé ou intolérance au gluten

Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler de l’intolérance au gluten.  Il semble que la diète sans gluten soit devenue une panacée à tous les maux.  C’est à se demander si les céréales qui en contiennent, soit le blé, le seigle, l’orge, l’avoine, l’épeautre et le kamut, ne sont pas des poisons à éviter, surtout si on souffre d’une maladie inflammatoire quelconque. Mais comment savoir s’il s’agit de la maladie coeliaque, d’une allergie au blé ou d’une intolérance au gluten.


La maladie coeliaque

La maladie coeliaque est considérée comme l’affection la plus sérieuse des trois.  Il arrive que le diagnostic tarde à venir, car elle est souvent confondue, entre autres, au syndrome de l’intestin irritable, à l’allergie alimentaire ou à un trouble découlant du stress.  Cette maladie cible les villosités du petit intestin et sa paroi n’est alors plus à même d’absorber adéquatement les vitamines, les gras et autres nutriments.  Mise à part la longue liste de symptômes désagréables qui y sont associés, la maladie coeliaque entraîne  une carence en éléments nutritifs qui à long terme peut mener vers un retard de croissance, l’anémie, l’ostéoporose, la dépression, les infections respiratoires récurrentes, un trouble de concentration et de mémoire, etc.

Un bilan sanguin afin de dépister certains anticorps sera la première étape dans la détection de la maladie coeliaque.  S’il s’avère positif, une biopsie du petit intestin sera nécessaire pour confirmer le diagnostic.  Malheureusement, il semble que les résultats soient parfois douteux (faux négatifs) laissant la personne toujours affligée de ses nombreux symptômes sans diagnostic.  Plusieurs de ces personnes choisissent de faire une période d’essai sans gluten et voient leurs symptômes disparaître mettant ainsi en doute les résultats de leurs examens. 

L’allergie au blé

Certaines personnes se rendent compte qu’elles se sentent mal quand elles consomment des produits alimentaires contenant du blé.   La réaction au blé peut dépendre de la quantité consommée et se manifeste par plusieurs symptômes tels que l’enflure, la démangeaison ou l’irritation de la bouche et de la gorge, des rougeurs ou des éruptions sur la peau, la congestion nasale, les yeux qui coulent ou qui démangent, la difficulté à respirer, des crampes, de la nausée ou des vomissement, la diarrhée ou le choc anaphylactique (enflure de la gorge, difficulté à respirer, nécessite des soins médicaux de toute urgence).

Des tests d’allergies sauront trouver l’allergène en cause.  Alors que la maladie coeliaque est causée par la partie protéinée de certaines céréales (la gliadine dans le cas du blé), lorsqu’il s’agit d’une allergie, il s’agit plutôt d’une réaction au blé lui-même.  Si l’allergie se résume au blé, ces personnes peuvent continuer de consommer de l’orge, de l’avoine et du seigle contrairement aux personnes atteintes de la maladie coeliaque ou d’intolérance au gluten.

L’intolérance au gluten

Tout récemment, l’intolérance au gluten a été reconnue comme une maladie différente de la maladie coeliaque.  Il s’agit en fait d’une hypersensibilité au gluten qui cause des symptômes tels que la détresse gastro-intestinale (flatulence, ballonnement, nausée, diarrhée), des maux de tête fréquents et de la fatigue.  Il n’est pas exclu qu’elle mène aussi à d’autres manifestations très similaires à celles de la maladie coeliaque.

Il est malaisé de faire la différence entre la maladie coeliaque et l’intolérance au gluten.  Il n’a pas de tests spécifiques à cette dernière.  Le médecin doit, en premier lieu, s’assurer qu’il ne s’agisse pas de la maladie coeliaque, mais comme nous l’avons vu, il existe bien des cas où les tests sont négatifs malgré les nombreux symptômes ressentis.  Seul le dommage à la muqueuse du petit intestin peut confirmer le diagnostic de la maladie coeliaque.  Il semblerait que l’intolérance au gluten ne cause pas ou peu de dommage à la paroi de l’intestin, mais encore faudrait-il être confiant des résultats des examens.  Le dicton qui dit : «en cas de doute, s’abstenir» semble plutôt approprié dans le cas de l’intolérance au gluten. 
La maladie coeliaque et l’intolérance au gluten nécessitent une alimentation strictement sans gluten si on veut retrouver la santé et le mieux-être, alors que l’allergie au blé exige le retrait de cette céréale seulement. 
La bonne nouvelle est que l’on peut très bien vivre sans gluten tout en ayant une alimentation saine qui favorise la santé.  Les enfants reprennent rapidement le temps perdu, et bien que pour les adultes, la guérison puisse prendre plus de temps selon la gravité et l’étendue des dommages au petit intestin, peu à peu, la santé revient et la vie reprend son cours vers des jours meilleurs. 
Pour tout savoir sur le sujet:
En français -  livre papier L'intolérance au gluten (Edimag)
En anglais -  e-book Gluten Intolerance

L’endométriose, la glande thyroïde et l’infertilité

Les femmes atteintes d’endométriose démontrent une plus grande tendance à souffrir d’hypothyroïdie. Un sondage effectué auprès de 3680 femmes endométriosiques a décelé sept fois plus de cas d’hypothyroïdie que chez celles de la population en général. Lorsque la glande thyroïde ne fonctionne pas à plein rendement, plusieurs symptômes apparaissent tels que la fatigue, la frilosité généralisée, les mains et les pieds froids, la prise de poids inexpliquée, le sommeil non réparateur, la constipation, la perte des cheveux, les troubles de concentration et la dépression.

Une concentration adéquate d’hormones thyroïdiennes dans le sang est absolument essentielle à la production des hormones féminines et au maintien de la grossesse. En fait, l’hypothyroïdie peut causer l’anovulation, l’irrégularité des cycles menstruels et des difficultés à concevoir. Elle augmente aussi le risque d’avortement spontané, de bébé mort-né ou de prématurité. Cela explique en partie pourquoi un nombre important de femmes atteintes d’endométriose ont de la difficulté à concevoir et sont plus à risque de fausses couches. Fort heureusement, lorsque l’insuffisance thyroïdienne est mise à jour et que le traitement est instauré, la femme aura toutes les chances de concevoir normalement et d’avoir un enfant en santé.

L’hypothyroïdie peut aussi causer une hypersécrétion de prolactine. Une libération excessive de cette hormone, qui est normalement responsable de la lactation, peut entraîner l’aménorrhée (absence de règles), l’anovulation et la stérilité.

Il est recommandé que toutes les femmes endométriosiques qui n’arrivent pas à concevoir effectuent un bilan thyroïdien. Certaines femmes ont des anticorps antithyroïdiens (présence d’une maladie auto-immune de la thyroïde) sans même avoir de symptômes. Il est important de noter que l’hypofonctionnement de la glande thyroïde peut aussi entraîner l’infertilité chez l’homme. Le corps humain forme un tout qui fonctionne comme un ensemble bien orchestré; tout dérèglement hormonal dans un système peut entraîner des complications dans un ou plusieurs autres.

Pour plus d'information: L'endométriose: Vaincre la douleur et l'infertilité et L'hypothyroïdie expliquée

La crème progestérone bio-identique dans le traitement de l’endométriose

Dans le corps de la femme, l’oestrogène et la progestérone sont deux hormones naturelles qui visent à demeurer en équilibre en s’opposant une à l’autre. Il arrive malheureusement que ce fragile équilibre soit ébranlé et qu’apparaisse ce que l’on appelle une dominance en oestrogène. Il y a alors trop d’œstrogène en circulation pour la quantité de progestérone disponible. Ce surplus d’estrogène peut être causé par plusieurs facteurs dont, entre autres, une exposition aux xénoestrogènes (faux oestrogènes), un dysfonctionnement des follicules ovariens (première source de progestérone), la prise de la pilule anovulante, le stress (excès de cortisol), l’obésité (les cellules adipeuses fabriquent de l’oestrogène), la surconsommation de caféine et de sucre, une alimentation mal équilibrée et la sédentarité.

On sait maintenant qu’un excès d’œstrogène favorise la prolifération de l’endométriose et que les symptômes de cette maladie ont tendance à régresser ou à disparaître, chez la plupart des femmes, durant la grossesse et l’allaitement. Le fait est qu’il y a une grande quantité de progestérone en circulation pendant cette période et que celle-ci empêche la prolifération des lésions endométriales en bloquant l’œstrogène.

La grossesse favorise la régression de l’endométriose de trois façons. En premier, elle s’oppose à l’œstrogène par la production d’une importante quantité de progestérone. Le corps de la femme produit normalement de 20 à 30 mg par jour de progestérone à la deuxième moitié de son cycle menstruel. Or, la femme enceinte en secrète de 300 à 400 mg quotidiennement. Deuxièmement, la grossesse supprime l’ovulation, ce qui diminue la quantité d’oestradiol (une sorte d’oestrogène) en circulation. Le placenta va aussi secréter une grande quantité d’oestrogène, mais il s’agit d’oestriol et non d’oestradiol. L’oestriol n’encourage pas la prolifération des cellules de l’endomètre. Et en dernier lieu, l’oestriol va prendre toute la place sur les récepteurs d’œstrogène ce qui bloque l’oestradiol et les xénoestrogènes.

L’utilisation de la crème progestérone bio-identique peut stopper le développement de l’endométriose et faire régresser les lésions en simulant l’état de grossesse. Selon le Dr John Lee, un spécialiste reconnu des problèmes hormonaux chez les femmes, de 40 à 60 mg de crème progestérone par jour, et parfois même 80 mg, sont nécessaires pour arriver à ces fins. Le programme devra débuter à la 6e journée du cycle menstruel (le jour 1 étant le début des règles) jusqu’au jour 26 d’un cycle de 28 jours. Les résultats peuvent se faire attendre jusqu’à 6 mois; il faut donc s’armer de patience et aider son corps en diminuant autant que possible l’exposition à l’œstrogène et aux xénoestrogènes.

Il n’y aura pas d’ovulation en appliquant la crème progestérone selon cette méthode, ce qui fait qu’elle ne convient pas aux femmes qui désirent un enfant immédiatement. Il est recommandé de poursuivre tel qu’indiqué jusqu’à ce que les symptômes aient régressé. Pour la femme qui désire tomber enceinte, l’application de la crème progestérone bio-identique doit commencer au moment de l’ovulation. Si la grossesse survient, il est préférable de continuer à utiliser la progestérone au moins pendant les trois premiers mois de grossesse afin d’éviter une fausse-couche. Plusieurs femmes choisissent de continuer son utilisation jusqu’à quelques semaines avant l’accouchement.

Pour plus d'information: L'endométriose: vaincre la douleur et l'infertilité (Québec-Livres)

Approche naturelle - Liste de médecins - Montréal

J'ai appris qu'une pharmacie de Beloeil prône et fabrique des crèmes hormonales bio-identiques. Sur ordonnance médicale, ils peuvent fabriquer et vous expédier votre crème.

Et une autre:

Une pharmacie située à Montréal qui prépare des crèmes, gélules, gouttes sublinguales, gels pour traitements hormonaux bio-identiques. Ils travaillent d'ailleurs quotidiennement avec les praticiens cités plus bas.

Pharmacie Pearson
5025 Sherbrooke Ouest
Montréal,Qc
Tel: 514-484-2222
Courriel: rxp@videotron.ca


En prime, voici les noms de quelques médecins autour de Montréal qui connaissent et prescrivent des hormones bio-identiques transdermiques:

Dr Barry Breger MD
1141, boulevard Saint-Joseph Est
Montreal, QC H2J 1L3
Tel : 514-277-1141
A reader writes: "Dr. Breger is very warm, friendly and understanding. He treats the patient and not the lab results. He prescribes T3 or natural thyroid and is willing to work with the patient until their thyroid dose is optimized. He is an MD, ND and has an excellent understanding of thyroid and adrenals. I highly recommend him."

Elliot Jacobson, MD CFPC(EM)
Tel: 514-277-1141
Il a obtenu son diplôme de médecine à l’Université de l’Alberta. Il a ensuite a complété sa résidence en médecine d’urgence et en médecine familiale à l’Université McGill. Il a un intérêt de longue date pour la médecine intégrative et il poursuit activement son éducation dans le domaine. Il est membre du American Board of Integrative and Holistic Medicine. Il a aussi terminé récemment une formation de hatha-yoga au Costa Rica.

Dr Robert Koby MD., Gynécologue-Obstétricien
666 rue Sherbrooke O Bureau 1900
Montréal, QC H3A 1E7
Tel: 514-842-4497
Fax: 514-842-5837
Dr Caroline Lapointe MD.
Clinique Médicale RocklandMD
100, chemin Rockland, suite 110,
Ville Mont-Royal (Québec) H3P 2V9
Tel: 514-667-3383 option 1
Fax: 514-667-3834
Site Internet: cliquer ici
Diplômée de l’Université Laval en 2006, Dre Lapointe est certifiée en médecine familiale.
Dre Lapointe a exercé la médecine d’urgence et a travaillé comme médecin à l’hospitalisation en région pendant trois ans. Cette expérience lui a permis de développer ses compétences auprès de patients de tout âge. Depuis 2009, elle pratique en clinique privée afin d’offrir une meilleure qualité d’écoute et de soins à ses patients. Elle est favorable à la pratique d’une médecine intégrée, invitant le patient à se responsabiliser pleinement pour sa santé et son bien-être. Dre Lapointe a un intérêt particulier pour l’hormonothérapie bio-identique chez les femmes en préménopause et ménopause. Elle est également favorable à la complémentarité avec les médecines douces. Elle accepte la prise en charge de nouveaux patients et est aussi disponible pour les consultations d'urgence avec prise de rendez-vous.

Dr Yves Lévesque MD, H.D.
924, rue Richelieu,
Beloeil, QC
Tel: 450-467-8788
Il est médecin généraliste et homéopathe, et fondateur du Centre de santé et d’harmonie de la Clinique médicale holistique de Beloeil.



Mireille Mousseau, infirmière diplômée
Centre de santé Westmount
1225 avenue Green, Suite B
Westmount, Qc
H3Z 2A4
Tel: 514 448-9777
Courriel: info@santewestmount.com
Site Internet: http://westmountwellnesscenter.com/BHRT_fr.html
 

La parotidite: comment la soulager et la prévenir

Voici un témoignage que j'ai reçu d'une dame qui a souffert de parotidites pendant 22 ans jusqu'à ce qu'elle découvre une façon de les soulager et mieux, de les prévenir. Je la remercie d'avoir accepté de partager son histoire sur mon blogue.
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Au cas où cela serait utile pour certains d'entre vous, il existe un traitement pas cher et très efficace contre les parotidites.

Je parle en connaissance de cause puisque j'ai eu des parotidites de l'âge de 4 ans à 26 ans, soit pendant 22 ans, à hauteur d'une à environ 10 fois par an. Bref, j'ai pratiquement toujours vécu avec.


Cela me faisait très mal. Le paracétamol n'a jamais été efficace dans mon cas pour soulager la douleur. J’étais défigurée (gonflée comme si j’avais les oreillons) ; je manquais souvent l'école et les médecins n'ont jamais trouvé aucune solution. On m’a fait des échographies, biopsies, injection de je-ne-sais quel liquide dans les canaux salivaires. J’ai testé x anti-inflammatoires, enzymes (du type Maxilase), antalgiques, pilules rose pour fluidifier la salive,... rien n'a jamais fonctionné. On m’a juste dit que mon cas intéresserait certainement l’Institut d'Explorations Fonctionnelles des Glandes Salivaires de Paris ; mais habitant dans le Sud, je ne m’y suis jamais rendue.

La seule chose qui soulageait parfois la douleur était de masser l’arrière de ma joue au niveau de la parotide (pour faire circuler la salive dans le canal salivaire) et de mettre un pack de glace enveloppé dans un torchon sur la joue (pour anesthésier la douleur), en attendant que la parotide désenflamme toute seule au bout de plusieurs jours.

En règle générale, mes parotidites duraient 3 semaines ; certaines pouvaient ne durer que 2h et d'autres pouvaient aller jusqu'à 2 mois. Parfois, c'était juste sur le côté droit pendant quelques jours/semaines, suivi du côté gauche ; d’autres fois les deux côtés s’enflammaient en même temps.

En 2007, alors que je sentais venir une nouvelle parotidite (étirement de la peau, chaleur et douleur entre la joue et l’oreille), ma mère m’a suggéré l’idée de mettre 2-3 GOUTTES D'EAU OXYGENEE DANS L’OREILLE (à l'aide du doigt) et cela a effectivement stoppé net l’inflammation :)

Depuis, lorsque je sens venir une parotidite, je mets de l’eau oxygénée dans l’oreille (1 à 2 fois par jour max pendant 1 ou 2 jours) ; ça pétille dans l’oreille, puis au bout d’1 à 2 mn, je penche la tête de l’autre côté, une partie de l’eau oxygénée ressort, j’essuie mon oreille avec un kleenex… et ça marche !! Cela fait 5 ans que je procède ainsi et je revis :) Je n’ai plus jamais eu à souffrir de parotidites récidivantes.

Vu que l’eau oxygénée est conseillée pour nettoyer le cérumen de l’oreille, il y a peut-être un lien entre l’inflammation de la glande parotide, la consistance de la salive (certains jours je sens que ma salive est + épaisse) et le fait d’avoir du cérumen dans l’oreille…

J’espère que l’eau oxygénée fonctionnera aussi pour ceux d'entre vous qui liront ce message et qui ont des parotidites… Moi, je revis après 22 ans de douleur suite à ces parotidites récidivantes. Ça a vraiment été la solution miracle !

Quand je pense que les médecins m'ont fait tester x médicaments en vain ; j'ai subi x analyses/examens en vain... alors que j'avais de l'eau oxygénée à portée de main tous les jours et que la solution pour stopper ces parotidites récidivantes se trouvait devant moi.

Au cas où cela ne fonctionnerait pas pour vous, j’ai remarqué qu’il valait mieux éviter certaines situations afin de ne pas provoquer d’inflammation de la parotide. Je vous déconseille vivement :
1. de mâcher du chewing-gum car cela excite la glande et cela réactive la douleur.
2. de dormir sur le côté enflammé car le lendemain, votre parotide sera encore + enflammée (votre joue/oreille sera bouillante).
3. de vous mettre de l’eau dans les oreilles lorsque vous vous douchez ou de nager sous l’eau en profondeur.

(mars 2012)

Comment savoir si on souffre de candidose?

Si on en est rendu à se poser la question, c’est parce qu’il y a déjà longtemps que l’on ne se sent pas bien. Le candida albicans (cliquez pour lire un article sur le sujet) est souvent en cause lorsqu’une variété de symptômes apparaissent de nulle part l’un à la suite de l’autre entraînant l’impression de ne plus se reconnaître. La candidose peut se manifester par de la fatigue, des troubles digestifs, de la difficulté à se concentrer, des troubles du sommeil, des maux de tête, des allergies et intolérances tant alimentaires qu’environnementales, etc.

Deux petits examens maison peuvent vous mettre sur sa piste :
  • L’examen de la langue : La langue reflète l’état du tube digestif. Celui-ci est souvent un des premiers organes à être colonisé par le candida albicans. Le développement de la levure sur la langue lui laissera une apparence blanchâtre; elle sera recouverte d’un revêtement plus ou moins épais qui témoignera de sa présence dans le reste du tube digestif.
  • Le test du verre d'eau : Placez un verre avec de l’eau près du lit pour la nuit. Le matin, au réveil, crachez de la salive dans le verre d’eau. Observez immédiatement, à nouveau dans 2 ou 3 minutes, puis dans 15 minutes. La salive saine devrait flotter sur l’eau au début avant de se dissoudre dans l’eau. La présence de bulles et de mousse est normale. En présence de levures, des filaments tomberont vers le bas du verre. Il y a aura formation d’un genre de nuage de salive qui tombera vers le fond. Vous pourriez aussi voir apparaître des taches floconneuses en suspension dans l’eau. Plus il y a de filaments et de nuages, et plus ils apparaissent rapidement, plus on peut suspecter la présence d’une candidose buccale et du tractus digestif.