L’endométriose est une maladie gynécologique
qui atteint les femmes de tout âge. Sa complexité découle du fait qu'elle
implique tant le système reproducteur, endocrinien qu'immunitaire, et qu'en
plus, elle semble exacerbée par diverses composantes alimentaires et
environnementales. L’approche allopathique consiste à traiter l’endométriose
par une thérapeutique hormonale visant à diminuer les taux d’œstrogène et par
la chirurgie. Pourtant, le corps humain a le pouvoir de se régénérer si on lui
fournit les nutriments essentiels dont il a besoin.
L’ennemi numéro un : l’inflammation
L’inflammation
est un facteur aggravant de l’endométriose qui met le système immunitaire à
rude épreuve. D’ailleurs, les recherches ont démontré que les femmes atteintes
d’endométriose souffrent plus souvent que les autres de différentes maladies
auto-immunes, d’allergies et de candidose systémique. Cela dit, l’alimentation
moderne, qui encourage la dénutrition et l’inflammation plutôt que la santé,
devrait être au centre de nos préoccupations.
Le gluten
Plusieurs
aliments sont à proscrire lorsque l’on vise à enrayer le processus
inflammatoire. Le gluten est certainement en tête de liste comme aliment à
éviter. Il faut savoir que le blé moderne, après avoir subi d’innombrables
croisements afin d’en accroître le rendement, n’a plus rien à voir avec le blé
ancien. Notre système digestif, qui n’a tout simplement pas évolué au même
rythme, ignore comment soutirer les éléments nutritifs essentiels de cette
protéine quasi étrangère. Les céréales contenant du gluten – le blé, l’avoine,
l’orge, le seigle, le triticale, l’épeautre et le kamut – encouragent
l’inflammation et devraient donc être évitées.
Les sucres et les gras saturés
Le
sucre sous toutes ses formes promeut l’acidité systémique, ce qui favorise
l’inflammation et la douleur de l’endométriose. Les gras saturés (viande,
beurre, margarine, fromage) encouragent la formation des prostaglandines
pro-inflammatoires. De plus, la viande rouge contient souvent des hormones de
croissance dont l’œstrogène.
Autres aliments à
éviter
· Les produits laitiers stimulent l'inflammation;
· La caféine et l'alcool augmentent les taux d'œstrogène en circulation;
· Le soya agit comme un œstrogène dans le corps;
· Les fruits citrins et la levure selon la tolérance personnelle;
· Tout aliment auquel on a une intolérance ou une allergie connue;
· Tous les additifs chimiques.
Source : L’endométriose : Vaincre la douleur et l’infertilité, Gisèle Frenette, Québec-Livres, 2011
Image courtoisie de Marin/FreeDigitalPhotos.net
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