Vous êtes-vous déjà regardé dans le miroir lorsque vous traversez une période particulièrement stressante? Avez-vous observé les sourcils froncés, les coins de la bouche tirant vers le bas? Comme si ce look n'était déjà pas assez décourageant, les experts nous disent que le stress ajoute des rides et des cheveux blancs et qu'il nous fait vieillir prématurément. Mais ce n'est pas tout, si le stress est vécu de façon prolongée, sur des mois et des années, il mène à une diminution du tonus musculaire et à une prise de poids, surtout autour de l'abdomen.
La prise de poids associée au stress est due principalement à une hormone appelée le cortisol. Il joue un rôle très important dans la régulation des grandes fonctions de l'organisme telles que le contrôle de la tension artérielle, de l'inflammation, de la fonction cardiovasculaire, du métabolisme des glucides et de la fonction immunitaire. Le cortisol est habituellement libéré dans le corps en réponse à un stress, qu'il soit physique ou psychologique. Cette hormone antistress devient problématique si elle est libérée en trop grande quantité pendant une longue période de temps.
Normalement, face à une situation menaçante, il y a une forte sécrétion de cortisol afin de se préparer à combattre ou à fuir. Par exemple, si une voiture ou un chien enragé fonce sur vous à toute allure pendant votre promenade, une poussée d'hormones de stress (adrénaline et cortisol) vous permettra de réagir immédiatement et de vous mettre en sécurité (dans ce cas précis, la fuite semble plus sensée que le combat). Dans un moment de stress aigu, les sens sont aiguisés, les pupilles dilatées, les poils des bras et des jambes hérissés, la transpiration augmente, les mains sont moites, le teint pâlit car le sang des extrémités est redirigé vers le cœur, celui-ci bat à grands coups; vous êtes en mode survie, prêt à combattre ou à fuir devant la menace.
Mais voilà, cet état de stress ne devrait en aucun cas être permanent; il devrait même être l'exception à la règle. Pourtant, de nos jours, bien des gens se sentent stressés en permanence. Or, comme le cerveau ne fait pas la différence entre un stress aigu et un stress chronique (la peur de perdre son emploi, les relations de couple difficiles, l'embouteillage quotidien), il y réagit de la même façon en sécrétant du cortisol de façon continue. De plus, un stress qu'on pourrait appeler «imaginaire» incite également la sécrétion de cortisol; on parle ici des scénarios catastrophiques qui se déroulent dans notre tête. Par exemple, un claustrophobe qui s'imagine enfermé dans une petite pièce sans lumière démontrera rapidement des symptômes de stress aigu, et cela, même s'il est allongé confortablement dans son lit.
Le cortisol sécrété par les glandes surrénales transforme rapidement les gras en sucre car le corps a besoin d'énergie instantanée pour faire face à la menace. Avez-vous déjà remarqué les fringales qui suivent une journée particulièrement éprouvante? C'est le corps qui veut compenser sa perte d'énergie. Lorsque le stress devient chronique, ce surplus de sucre en circulation incite une hypersécrétion d'insuline, qui peut éventuellement causer une résistance à l'insuline qui entraînera à son tour le diabète de type 2 et l'obésité. Ce poids excédentaire s'installe le plus souvent autour de la taille.
Mais que peut-on faire pour stopper la libération excessive de cortisol? Rien n'est plus stressant que de se faire dire de relaxer alors que notre vie est remplie d'irritants. Rien à faire, on ne peut pas échapper au stress à moins de vivre seul dans une bulle et, encore là, le stress de l'isolement serait au rendez-vous. Dans son excellent livre Par amour du stress, Sonia Lupien nous explique clairement le stress et ses implications dans notre vie de tous les jours. D'après elle, une ou plusieurs des quatre caractéristiques suivantes doivent être présentes pour produire une réponse au stress ( http://bit.ly/gi7xel ):
• Vous devez avoir l'impression de ne pas avoir le contrôle de la situation.
• La situation est imprévue ou imprévisible.
• La situation doit être nouvelle.
• La situation doit être menaçante pour votre égo.
L'auteure propose de déconstruire le stress en cherchant la ou les caractéristiques de chaque situation, puis en cherchant des solutions. Au lieu d'essayer de fuir le problème en essayant de l'oublier (boulimie, alcool, voyage), il s'agit de reprendre le contrôle de la situation en développant des plans contingents. Même si la plupart des idées ne seront jamais mises en œuvre, le fait de les avoir formulées aide à diminuer la menace et à produire moins d'hormones de stress. Plusieurs autres pistes de solutions visant à diminuer l'hypersécrétion de cortisol sont décrites dans le livre dont le partage avec les amis, l'altruisme (aider les autres brise l'isolement et est valorisant), s'occuper d'un animal, chanter, prier. L'exercice aide également à dépenser l'énergie mobilisée pour faire face au stress. Il ne faut pas oublier de respirer en gonflant bien son ventre, exercice simple qui peut être pratiqué à tout moment et dont les bienfaits ont été démontrés à maintes reprises.
La prise de poids associée au stress est due principalement à une hormone appelée le cortisol. Il joue un rôle très important dans la régulation des grandes fonctions de l'organisme telles que le contrôle de la tension artérielle, de l'inflammation, de la fonction cardiovasculaire, du métabolisme des glucides et de la fonction immunitaire. Le cortisol est habituellement libéré dans le corps en réponse à un stress, qu'il soit physique ou psychologique. Cette hormone antistress devient problématique si elle est libérée en trop grande quantité pendant une longue période de temps.
Normalement, face à une situation menaçante, il y a une forte sécrétion de cortisol afin de se préparer à combattre ou à fuir. Par exemple, si une voiture ou un chien enragé fonce sur vous à toute allure pendant votre promenade, une poussée d'hormones de stress (adrénaline et cortisol) vous permettra de réagir immédiatement et de vous mettre en sécurité (dans ce cas précis, la fuite semble plus sensée que le combat). Dans un moment de stress aigu, les sens sont aiguisés, les pupilles dilatées, les poils des bras et des jambes hérissés, la transpiration augmente, les mains sont moites, le teint pâlit car le sang des extrémités est redirigé vers le cœur, celui-ci bat à grands coups; vous êtes en mode survie, prêt à combattre ou à fuir devant la menace.
Mais voilà, cet état de stress ne devrait en aucun cas être permanent; il devrait même être l'exception à la règle. Pourtant, de nos jours, bien des gens se sentent stressés en permanence. Or, comme le cerveau ne fait pas la différence entre un stress aigu et un stress chronique (la peur de perdre son emploi, les relations de couple difficiles, l'embouteillage quotidien), il y réagit de la même façon en sécrétant du cortisol de façon continue. De plus, un stress qu'on pourrait appeler «imaginaire» incite également la sécrétion de cortisol; on parle ici des scénarios catastrophiques qui se déroulent dans notre tête. Par exemple, un claustrophobe qui s'imagine enfermé dans une petite pièce sans lumière démontrera rapidement des symptômes de stress aigu, et cela, même s'il est allongé confortablement dans son lit.
Le cortisol sécrété par les glandes surrénales transforme rapidement les gras en sucre car le corps a besoin d'énergie instantanée pour faire face à la menace. Avez-vous déjà remarqué les fringales qui suivent une journée particulièrement éprouvante? C'est le corps qui veut compenser sa perte d'énergie. Lorsque le stress devient chronique, ce surplus de sucre en circulation incite une hypersécrétion d'insuline, qui peut éventuellement causer une résistance à l'insuline qui entraînera à son tour le diabète de type 2 et l'obésité. Ce poids excédentaire s'installe le plus souvent autour de la taille.
Mais que peut-on faire pour stopper la libération excessive de cortisol? Rien n'est plus stressant que de se faire dire de relaxer alors que notre vie est remplie d'irritants. Rien à faire, on ne peut pas échapper au stress à moins de vivre seul dans une bulle et, encore là, le stress de l'isolement serait au rendez-vous. Dans son excellent livre Par amour du stress, Sonia Lupien nous explique clairement le stress et ses implications dans notre vie de tous les jours. D'après elle, une ou plusieurs des quatre caractéristiques suivantes doivent être présentes pour produire une réponse au stress ( http://bit.ly/gi7xel ):
• Vous devez avoir l'impression de ne pas avoir le contrôle de la situation.
• La situation est imprévue ou imprévisible.
• La situation doit être nouvelle.
• La situation doit être menaçante pour votre égo.
L'auteure propose de déconstruire le stress en cherchant la ou les caractéristiques de chaque situation, puis en cherchant des solutions. Au lieu d'essayer de fuir le problème en essayant de l'oublier (boulimie, alcool, voyage), il s'agit de reprendre le contrôle de la situation en développant des plans contingents. Même si la plupart des idées ne seront jamais mises en œuvre, le fait de les avoir formulées aide à diminuer la menace et à produire moins d'hormones de stress. Plusieurs autres pistes de solutions visant à diminuer l'hypersécrétion de cortisol sont décrites dans le livre dont le partage avec les amis, l'altruisme (aider les autres brise l'isolement et est valorisant), s'occuper d'un animal, chanter, prier. L'exercice aide également à dépenser l'énergie mobilisée pour faire face au stress. Il ne faut pas oublier de respirer en gonflant bien son ventre, exercice simple qui peut être pratiqué à tout moment et dont les bienfaits ont été démontrés à maintes reprises.
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