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Le gluten, l’arthrite et la fibromyalgie


L’intolérance au gluten se caractérise par la présence de plusieurs symptômes suite à l’ingestion d’aliments contenant du gluten (le blé, l’avoine, le seigle, etc.). En fait, ces manifestations sont très semblables à celles de la maladie cœliaque : diarrhée, ballonnements, troubles digestifs, fatigue chronique, maux de tête, dépression, syndrome du côlon irritable, douleur aux articulations, douleur musculaire, ostéoporose, ulcères buccaux récurrents et plusieurs autres. 

Comment le corps réagit au gluten?
Expliqué brièvement, le gluten s’attaque à la paroi du petit intestin et diminue son habilité à absorber les nutriments essentiels au bon fonctionnement du corps. Toutes les carences en vitamines, en minéraux, en acides gras essentiels, en lipides, en protéines se répercutent sur l’organisme au complet. Parlons plus précisément des protéines. Si les protéines sont mal assimilées, à long terme, le processus de guérison de l’organisme, le fonctionnement du système immunitaire, la dégradation des toxines par le foie, ainsi que la production d’hormones et de neurotransmetteurs seront affectés.

Le lien entre le gluten et l’arthrite
L’inflammation des muscles et des jointures est un des effets secondaires le plus souvent lié à l’intolérance au gluten. Lorsque mal tolérée, la protéine du gluten crée une réaction inflammatoire dans les tissus du corps. Si l’ingestion du gluten persiste, plusieurs symptômes pourront faire leur apparition :

·         Douleur musculaire;
·         Perte de masse musculaire;
·         Douleur aux jointures et l’arthrite;
·         Prise de poids (souvent à l’abdomen);
·         Perte de poids (diminution de la masse musculaire);
·         Mobilité réduite;
·         Augmentation du risque de blessure lors d’efforts physiques.

Si la consommation du gluten est mal tolérée, le système immunitaire peut s’attaquer aux muscles et aux jointures causant de la douleur chronique et de l’inflammation. Seule l’exclusion complète du gluten de l’alimentation peut stopper le processus avant que ne s’installe l’atrophie musculaire et le dommage articulaire (arthrite). Afin de se protéger de cette atteinte chronique, le corps produit plus de cortisol (hormone anti-inflammatoire). Éventuellement, un taux élevé de cortisol en circulation peut favoriser la surproduction de graisse abdominale. Il est très probable que le gluten ait un lien semblable avec la fibromyalgie.
 


Trop souvent, les gens choisissent de tolérer quelques petits dérangements intestinaux et autres symptômes irritants plutôt que de changer leur style de vie en adoptant le régime sans gluten qui peut être, ne nous le cachons pas, quelque peu contraignant, surtout au début. Graduellement, le corps carencé, fatigué de lutter pour garder l’équilibre nécessaire à la santé, en vient à démontrer des symptômes plus sérieux allant même à une maladie bien réelle. Il ne s’agit donc pas d’une lubie ou d’une mode de passage. La présence du gluten dans l’alimentation des personnes qui y sont sensibles compromet leur santé, et les répercussions se manifesteront de différentes façons selon chaque cas.  L’exclusion stricte et à vie du gluten du régime alimentaire reste l’élément le plus important pour le retour à la santé. L’ajout d’enzymes digestives, de vitamines et de minéraux aideront à soutenir le corps durant ce périple.  

Un lien entre l'endométriose et la fibromyalgie

Certaines maladies semblent avoir une grande attirance l’une pour l’autre. Il semble que ce soit le cas pour la fibromyalgie et l’endométriose. Si on compare les deux maladies, on se rend compte qu’elles ont plusieurs symptômes en commun dont la fatigue et la douleur. Toutes deux découlent d’une cause inconnue mais définitivement inflammatoire. Chacune a le pouvoir de gâcher la vie de sa victime, tant physiquement, qu’émotionnellement et socialement.

Une étude américaine sur 3680 femmes a démontré que 31% de celles atteintes d’endométriose souffraient aussi de fibromyalgie alors que la population générale en dénotait 4% seulement. Ainsi, la femme endométriosique encourt 7 fois plus de risques d’être aussi atteinte de fibromyalgie. Cette même étude a également démontré un lien en l’endométriose et plusieurs maladies auto-immunes, ainsi qu’avec l’intestin irritable, les allergies, la cystite interstitielle. Laquelle vient en premier? Difficile à dire mais chose certaine, l’inflammation est toujours présente.

On peut se demander ce qu’ont en commun toutes ces femmes? On pourrait pointer du doigt les traitements hormonaux qui laissent trop souvent des effets indésirables à long terme. Mais il faudrait alors affirmer que l’endométriose est apparue en premier. Pourtant, même si on en parle moins, beaucoup d’hommes souffrent aussi de fibromyalgie, et ils n’ont pas probablement pas pris d’hormones. Le dilemme reste entier.

Et voilà, par la force des choses, on en déduit qu’une partie de la réponse se trouve probablement dans notre assiette. Si l’alimentation est si souvent mise en cause, c’est tout simplement parce que c’est l’activité de notre vie qui revient le plus souvent : trois fois par jour, 365 jours par année, pour un grand total de 1095 repas, et cela, sans compter les collations. Tout comme la voiture qui refuse de rouler si son essence est diluée avec de l’eau, le corps n’arrive pas à s’adapter à la diète moderne qui contient trop de mauvais gras, de produits chimiques, et trop peu d’aliments nutritifs de base tels les fruits et les légumes qui lui procurent les vitamines et oligo-éléments dont il a besoin.

Il y a toutes sortes de raisons qui expliquent pourquoi l’on se contente de manger ce qui nous tombe sous la main : le manque de temps pour préparer des repas sains, la fatigue après une journée de travail, le manque d’énergie, etc. L’alimentation est souvent reléguée tout au bas de la liste de priorité. Pourtant, ce que nous mangeons à tous les jours constitue notre carburant et il est essentiel qu’il soit de la meilleure qualité possible. Si nous voulons un corps en santé, peu importe la maladie dont nous sommes atteints, commençons par nous nourrir convenablement. La diète qui semble convenir le mieux aux femmes atteintes d’endométriose en est une qui limite les sources d’aliments pro-inflammatoires, ce qui convient parfaitement aux personnes atteintes de fibromyalgie. Le mieux-être passe par la fourchette. Cessons de voir tout ce dont nous aurons à nous priver et voyons plutôt ce que pourrait être notre vie si nous nous sentions bien dans notre peau.

Pour plus de détails sur l’alimentation anti-inflammatoire convenant aux femmes souffrant d’endométriose, consultez mon livre, L’endométriose : vaincre la douleur et l’infertilité.

La fibromyalgie: une carence en magnésium

Les personnes atteintes de fibromyalgie connaissent bien la souffrance qu’amène cette affection : fatigue chronique, douleurs et tensions musculaires persistantes, sommeil non réparateur, anxiété, dépression, trouble de la concentration, troubles digestifs, infections à répétitions, intolérances alimentaires, hypersensibilité chimique, etc. Ainsi débute une longue série de visites médicales, d’essais de divers traitements et, pour certains, de déceptions. Il vient un moment où il est temps d’admettre que les résultats obtenus grâce aux traitements médicamenteux sont temporaires au mieux. Pourquoi ne pas viser à nettoyer et renforcer le terrain afin de maîtriser une fois pour toute cette maladie dévastatrice?

Fort heureusement, tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. Le docteurJean-Paul Curtay est fondateur de la nutrithérapie en France et président de la Société de médecine nutritionnelle. À l’aide de deux spécialistes de la fibromyalgie, il a écrit le livre Fibromyalgie paru aux Éditions Thierry Souccar en 2011.

La première partie du livre apporte une explication simple mais détaillée au déclenchement de la fibromyalgie. Il décrit les ravages du stress, qu’il considère comme la première cause de la fatigue, sur la cellule. Pour commencer, il faut bien comprendre que la santé du corps en entier dépend de l’état de nos cellules. Tout ce que l’on mange, boit ou respire affecte les cellules du corps d’une manière ou de l’autre. Elles sont également extrêmement vulnérables aux états de carence.

Le Dr Curtay explique que le magnésium permet de produire de l’énergie au niveau de la cellule. Sa présence est donc essentielle dans celle-ci. Lorsque le corps subit un stress, les glandes surrénales libèrent ce qu’on appelle communément l’adrénaline mais qui est en fait la noradrénaline. La noradrénaline amène le corps à tendre ses muscles et à augmenter son rythme cardiaque, ce qui fait pénétrer plus de calcium dans les cellules. Mais voilà d’où vient le début du problème. Le calcium est un antagoniste du magnésium, c'est-à-dire qu’il est son rival; les deux concurrent pour la même place. Le surplus de calcium qui arrive dans la cellule chasse le magnésium hors de celle-ci. Il se retrouve dans la circulation sanguine et le rein, dont le rôle est de maintenir l’équilibre, élimine le surplus de magnésium dans l’urine. Comme une personne subit une multitude de petits stress au courant d’une même journée (chicane, coup de klaxon, pleurs d’enfant, porte qui claque, etc.) et qu’elle secrète de la noradrénaline à chaque fois, pas étonnant que la cellule se trouve privée de son allié le plus important dans sa production d’énergie.

Ainsi débute pour certaines personnes la descente vers l’enfer de la fibromyalgie, car avec moins d’énergie au niveau cellulaire, la fatigue se fait vite ressentir. Plus la situation persiste sans rectification, plus il y a de calcium dans les cellules, moins il y a de magnésium et plus il y a de contractions des muscles (douleurs et tensions musculaires), du cœur (palpitations, arythmies), des organes internes (symptômes digestifs, intestinaux), artères (syndrome de Raynaud, migraine, vertige, acouphène), etc. Il faut noter ici que chaque personne a un potentiel énergétique différent selon ses forces et ses faiblesses inhérentes, ce qui explique que certaines seront malades et d’autres pas.

De plus, chez la femme, les oestrogènes font baisser les taux de magnésium. Ceci explique pourquoi la femme est plus sensible au stress et à la rétention d’eau (symptôme de carence en magnésium) durant la deuxième moitié de son cycle menstruel alors qu’il y a plus d’œstrogène en circulation (syndrome prémenstruel). Il en va de même pour les femmes souffrant d’endométriose qui ont souvent des taux d’œstrogène plus élevés que la moyenne. L’infertilité pourrait aussi découler d’une carence en magnésium secondaire au stress, car le corps, qui doit s’adapter à ces paramètres, met de côté ce qui n’est pas nécessaire à sa survie.

Ceci n’est qu’un très bref aperçu de l’information contenue dans ce livre. L’auteur explique en grands détails l’origine des maux et ce qu’il faut faire pour reprendre contrôle de la situation en passant par l’alimentation, la supplémentation et les méthodes pour gérer le stress. Il y décrit chaque supplément indiquant même la posologie nécessaire au retour à l’équilibre du corps. Ce livre est une mine d’or qui mérite l’attention de toutes les personnes souffrant de fatigue, d’un surplus de stress, de dépression ou de fibromyalgie.

Quand la vie te limite : Vivre avec une maladie chronique

On dit souvent que le plus grand défi de vivre avec une maladie chronique est de vivre avec les autres. Mais on semble oublier qu’il faut aussi vivre avec soi-même, dans un corps qui ne nous obéit plus et qui nous force à revoir notre vie d’un bout à l’autre. Notre existence, jusqu’à lors généralement bien ordonnée, bouscule soudainement hors de notre contrôle, de notre volonté, vers un monde inconnu et très souvent isolé et solitaire.

Prenons, par exemple, la fibromyalgie, aussi appelée « maladie invisible ». Celle-ci semble avoir une prédilection pour les femmes; elle affecte de 2 à 6 % de la population, atteignant environ 9 femmes pour 1 homme. Les symptômes primaires de la maladie incluent toujours des douleurs musculaires fréquemment décrites comme des sensations de brûlures, d’intensité variable selon les jours et la personne, une fatigue chronique - même invalidante chez certains - et un sommeil non réparateur. La cause réelle est toujours inconnue de même que le traitement. Il s’agit de traiter les symptômes, surtout la douleur. Ce n’est pas une maladie fatale même si elle peut rendre la vie difficile pour plusieurs; elle rend souvent la personne incapable de continuer son travail régulier.

Un facteur déclenchant peut généralement être en cause tels un accident, la perte d’un être cher, un divorce ou la perte d’un emploi. Comme la condition a été fréquemment décelée chez les gens travaillant à aider les autres (p. ex. domaine de la santé, de l’enseignement), on a émis l’hypothèse qu’une certaine catégorie de gens donnent trop d’eux-mêmes (le perfectionnisme, la serviabilité excessive) et ne reçoivent pas assez en retour, causant un vide intérieur, amenant un déséquilibre émotionnel qui se répercute dans leur corps physique.

La fibromyalgie est difficile à diagnostiquer car les tests médicaux ne la décèlent pas… ils sont généralement normaux. Le médecin, souvent un rhumatologue, doit se fier aux symptômes de son patient; il vérifie s’il y a au moins 11 des 18 points sensibles à la palpation sur le corps. S’il y a présence de ces points douloureux et que les symptômes durent de 3 à 6 mois, on obtient souvent un diagnostic de fibromyalgie.

Bien que les personnes atteintes semblent bien à première vue, elles souffrent énormément. Les symptômes varient d’une personne à l’autre, autant en intensité qu’en variété. La fatigue, le stress, l’humidité, les changements climatiques, le froid, l’exercice, l’inactivité sont autant de facteurs qui déclenchent ou aggravent les symptômes. On retrouve une longue liste de problèmes tels que douleur musculaire plus intense au réveil ou à l’exercice, côlon irritable et troubles digestifs, troubles de vessie, maux de tête répétés, engourdissements des membres (souvent des extrémités), spasmes musculaires, troubles avec les yeux (vision embrouillée, yeux qui chauffent ou pleurent) ou avec les oreilles (acouphène, bourdonnement), troubles de concentration (au point d’oublier son adresse), confusion mentale (brainfog), anxiété allant même à la dépression, syndrome de Renaud (problèmes de circulation), allergies, sensibilité aux odeurs, aux bruits et à la lumière, hypoglycémie, démangeaisons… et j’en passe. Plusieurs facteurs peuvent apaiser la souffrance, mais chaque personne doit trouver ce qui l’aide le plus. Le sommeil est d’une importance vitale, car le cycle insomnie – fatigue - douleur doit être brisé. Pour aider à retrouver le sommeil et à contrôler la douleur, les médecins offrent des médicaments qui, pour une raison inconnue, sont souvent mal tolérés par les fibromyalgiques. Leurs systèmes semblent devenir plus sensibles aux réactions allergiques de toutes sortes.

Comment vivre avec une maladie « invisible », alors que les gens nous disent qu’on a l’air bien, ou même que tout est dans notre tête? On doit apprendre à négocier chaque facteur de notre vie, chaque interaction, à planifier nos activités en considérant notre peu d’énergie, en allouant du temps pour les choses obligatoires telles que le travail et les tâches ménagères, entrecoupées de périodes de repos, tout en gardant précieusement du temps pour soi-même pour un semblant de vie sociale et familiale. L’isolement est le pire ennemi du malade chronique. La dépression guette la personne qui s’exile dans la solitude pour ne pas déranger les autres par ses propres restrictions (impossibilité de faire certaines activités, grande fatigue, périodes de douleurs plus graves nécessitant plus de repos, etc.). L’amitié, l’amour et le rire autour de la personne atteinte seront les atouts les plus précieux pour la soutenir.

Lors d’une entrevue, Christophe André, médecin psychiatre et auteur du livre « Vivre heureux, psychologie du bonheur » disait qu’il existe dans l’aptitude au bonheur, à la fois des prédispositions émotionnelles innées, mais aussi un côté psychologique acquis, selon la vie de l’individu (modèles parentaux, l’éducation, évènements de la vie). Il ajoutait que le bonheur est un état instable et que la plupart de nous avons besoin d’apprendre à mieux l’accueillir, le préserver et le susciter. Autrement dit, il faut faire l’apprentissage du bonheur.

Qui saurait dire si le bonheur se définit par une vie remplie d’activités sans fin ou simplement par le fait de prendre le temps d’admirer un coucher de soleil?! Pour la personne souffrant d’une maladie chronique, peut-être faut-il redéfinir le mot « bonheur » pour que les petits plaisirs de la vie puissent largement suffire à l’idée qu’on se fait d’être heureux. Une fois le concept du bonheur redéfini, en y croyant et en le mettant en pratique, on retrouvera la paix intérieure, ce sentiment ultime qui a été le premier à se perdre dans l’enchevêtrement des symptômes de la fibromyalgie, par exemple.

La spiritualité, quelles que soient nos croyances personnelles, nous permet de garder le moral, de faire confiance en l’avenir et, surtout, de mieux vivre le moment présent. La prière de la sérénité semble toute désignée pour permettre un moment de recueillement pour retrouver courage et espoir.

LA PRIÈRE DE LA SÉRÉNITÉ
Mon Dieu, donnez-moi la sérénité
d'accepter les choses que je ne puis changer,
le courage de changer les choses que je peux
et la sagesse d'en connaître la différence.

Préménopause ou Fibromyalgie?

J'ai décidé de partager mon aventure récente avec la crème progestérone bio-identique. Durant la dernière année, les symptômes de préménopause devenaient de plus en plus évidents. Même si je me considère bien chanceuse comparativement à d'autres dont les symptômes sont autrement pires, il reste que comme thérapeute, je n'avais pas à en pâtir vu que je connaissais déjà les bienfaits de la crème progestérone bio-identique que je recommande aux femmes depuis des années.

Graduellement, les quelques jours de petits saignements prémenstruels avaient prolongé leur séjour jusqu'à être présents de 5 à 9 jours par mois. Durant la semaine avant mes règles, je dormais moins bien ce qui résultait à plus de douleurs fibromyalgiques. De plus, j'avais des sueurs nocturnes 3 à 4 nuits avant leur déclenchement. Mais voilà que depuis plusieurs mois, les jours de fatigue qui précédaient mes périodes duraient une longue semaine et plus, et que maintenant, un sentiment de déprime (sans raison réelle) s'y ajoutait. Après quelques mois de ce régime, j'ai décidé qu'il était grand temps d'y voir.

Dès deux heures après la première application de la crème progestérone bio-identique, de légers saignements sont apparus et ont persisté en augmentant un peu pendant 9 jours. J'étais consciente qu'il y avait un genre de ménage qui se faisait, et d'ailleurs, je me sentais très bien. La qualité de mon sommeil s'est améliorée immédiatement, en dedans que quelques semaines. De plus, les sueurs nocturnes ont tout simplement disparu dès le premier mois et ne sont pas revenues même avec la chaleur de l'été. Le sentiment de déprime m'a quittée aussi dès le début du traitement, de même que la sensibilité des seins dont je souffrais depuis quelque temps. J'ai rapidement noté, même si au début j'ai pensé qu'il s'agissait d'une simple coïncidence, que mes douleurs fibromyalgiques étaient bien moins dérangeantes.

Et voilà! J'en suis à mon 6e mois d'utilisation de la crème progestérone et tout continue à aller bien de ce côté. Tous les symptômes désagréables ont été réglés en un rien de temps en appliquant la crème seulement deux semaines par mois. Alors que tant de femmes souffrent des affres de la préménopause et de la ménopause, il me semblait important de partager mon expérience intime avec mes lecteurs.

C'est en regardant mon cheminement des 12 dernières années que je me suis demandée si certains de mes symptômes n'avaient pas, déjà à ce moment-là, quelque chose à faire avec un déséquilibre hormonal. C'est lors d'une sérieuse phase d'épuisement (burn-out) que les nombreux symptômes de fibromyalgie sont apparus, de même que les sueurs nocturnes. Ayant exclu les troubles de la glande thyroïde et de glycémie, je n'avais même pas pensé à la préménopause vu mon âge. Aujourd'hui, avec le recul, il me semble qu'il soit fort possible que je souffrais d'un déséquilibre hormonal (manque de progestérone) intensifié par une fatigue surrénalienne. C'est bien la preuve que l'on en apprend à tous les jours!

Chose certaine, à l'aube de mes cinquante ans, la ménopause ne m'effraie aucunement. J'espère que mon témoignage saura aider quelques femmes à faire le saut vers la cinquantaine tout en douceur.

Le site www.santedesfemmes.com vous offre toute l'information nécessaire pour bien vivre votre santé hormonale de la puberté à la ménopause.

La lobélie

La lobélie est la plante dont je ne voudrais pas avoir à me passer. Elle me suit partout. À la maison, j'en ai toujours quelques bouteilles à l'avance dans l'armoire, il y en a une dans mon sac à main, au bureau de mon conjoint, chez ma fille et probablement aussi chez plusieurs de mes amis et clients. Pourquoi? Parce que c'est une plante adaptogène qui dépanne facilement et souvent. Quelques gouttes suffisent à soulager les maux de tête, la douleur menstruelle, les douleurs articulaires et musculaires, l'anxiété (même les crises de panique), la toux (aide à expulser le mucus), la fièvre, l'insomnie, les crampes intestinales, etc... Appliquée sur une piqûre d'insecte, la démangeaison disparaît. Une potion magique très utile en voyage.

Les fibromyalgiques pourraient aussi en profiter car plusieurs d'entres eux deviennent rapidement moins tolérants à certains médicaments, dont ceux pour la douleur. Moins puissante qu'un analgésique comme la morphine, il n'en reste pas moins que sa propriété antispasmodique diminue rapidement la douleur pour au moins la rendre tolérable. Alors pourquoi s'en passer? Voici un court extrait de mon livre Dites non à la douleur à ce sujet.

" La lobélie, aussi nommée tabac indien, est une plante originaire du Canada et des États-Unis. On la cite pour ses nombreuses propriétés médicinales: antispasmodique, émétique, stimulante (petites doses), relaxante (grandes doses), sédative, expectorante et diurétique. Elle est utilisée pour traiter l’asthme, l’otite, la coqueluche, la bronchite chronique, l’emphysème, et elle aide au sevrage du tabac. Son action antispasmodique soulage les douleurs lombaires, ainsi que celles provoquées par les entorses et les douleurs menstruelles. Prise en trop grande quantité, elle peut causer des troubles sévères, mais comme un abus amène rapidement des vomissements, il est presque impossible d’en souffrir. La lobélie n’est pas recommandée aux diabétiques, aux femmes enceintes ou qui allaitent."

Il faut toujours être très prudent lorsque l'on prend plusieurs médicaments chimiques et que l'on veut ajouter des produits naturels. "Naturel" ne veut pas dire sans danger! La lobélie peut, par exemple, potentialiser (augmenter) l'effet de certains remèdes pour l'hypertension. Elle peut aussi interférer avec l'effet de certains médicaments utiliser pour contrôler le diabète, incluant l'insuline. Il n'y a pas de problème en ce qui concerne l'hypoglycémie. Bien entendu, comme la lobélie est habituellement prise au besoin et non de façon continue, les dangers sont moins importants, mais il faut quand même les respecter.

La fibromyalgie et l'alimentation

Si vous souffrez de fibromyalgie, vous avez probablement déjà réalisé que ce que vous mangez semble faire une différence dans l'aggravation des symptômes. Ce qui suit pourrait vous intéresser.
 
Tout comme pour l'arthrite, certains aliments ont tendance à acidifier l'organisme, ce qui contribue à augmenter la douleur et la fatigue. Ainsi, on évitera les produits suivants: thé, café, alcool, sucre, farine blanche, excès de sel, huiles végétales hydrogénées, acides gras trans (fritures et pâtisseries) ainsi que les aliments causant des symptômes d'allergies ou d'intolérance. Les aliments contenant du gluten sont également souvent responsables de l'augmentation de la douleur. On en trouve dans le blé, l'avoine, le seigle, l'orge, l'épeautre, le kamut et le tritricale selon la tolérance individuelle. On privilégiera plutôt les fruits et les égumes, les aliments alcalins, l'ail et le gingembre.
 
Plusieurs nutriments ont démontré leur utilité dans le combat contre les symptômes de la fibromyalgie dont les acides gras essentiels (huile d’onagre, de lin, de poisson), l'acide malique (surtout en conjonction avec le magnésium), la coenzyme 10, les vitamines A, B, C et E, le bêta-carotène, les bioflavonoïdes, le calcium, le magnésium et le zinc.
 
En phytothérapie, on recommande l'écorce de saule blanc, la friction avec l'essence de Niaouli (tea tree oil) ou une lotion contenant de la capsicine (Cayenne), la griffe de chat, la griffe du diable, le MSM, la réglisse, le trèfle rouge et le yucca pour aider à contrer la douleur, l'acidité et l'inflammation. La gelée royale, la luzerne, le pollen d'abeille, ainsi que les boissons vertes comme celles à base de chlorelle, de chlorophylle et de spiruline ont des propriétés énergisantes intéressantes pour contrer la fatigue chronique qui accompagne la fibromyalgie. De plus, comme l'anxiété et l'insomnie font aussi partie du tableau symptomatique, des plantes aux vertus calmantes sont recommandées telles que la camomille, le houblon, le millepertuis, la passiflore, le tilleul, la valériane et la verveine.
 
(Plus d'info: Comment soulager la douleur, Edimag, 2011)

La fibromyalgie

Et voilà qu'il y a quelques jours une nouvelle crise m'a surprise. Un baromètre à la baisse, de la neige à l'horizon, un peu de fatigue accumulée et c'est parti! Il n'en faut pas plus pour ouvrir la porte à une nouvelle crise de fibromyalgie. Hé oui, je fais partie des milliers de gens atteints par cette maladie. Cette fois, je m'en suis sortie facilement; ça n'a pas duré. Mais ce n'est pas toujours le cas; elle aurait pu durer des semaines, des jours à se traîner, à se pousser pour accomplir l'essentiel, la douleur, la fatigue, etc... Je suis chanceuse; je gère bien mon cas, bonne alimentation, exercice régulier, horaire stable et repos me stabilisent. Ce qui me pose plus de problèmes est de respecter les limites prescrites par cette condition. Certaines personnes souffrent au quotidien des symptômes parfois sévères de la fibromylagie; elle est même invalidante pour plusieurs milliers de personnes.