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La fatigue persiste: thyroïde ou glandes surrénales?

 
Dans un monde parfait, les périodes de stress devraient être occasionnelles et temporaires. Malheureusement, notre rythme de vie trépidant fait que ce n’est pas toujours le cas. Sachant que le corps humain forme un tout qui travaille en synergie, il n’est guère surprenant d’apprendre qu’il existe un genre de système de collaboration entre les glandes surrénales et la glande thyroïde. Rappelons-nous que les glandes ne travaillent jamais séparément ; chacune n’est qu’un maillon d’une chaîne. Elles sont indissociables, chaque glande influence le fonctionnement de l’autre. Il semble y avoir un délicat équilibre entre la thyroïde et les surrénales. 
 
La fatigue surrénalienne peut, en fait, empirer certains troubles thyroïdiens. Pour ne citer qu’un exemple, lorsque les taux de cortisol sont très élevés, le processus de conversion de la thyroxine (T4) en hormone T3 peut être altéré. Du coup, l’état des glandes surrénales affecte sérieusement la disponibilité d’hormones thyroïdiennes libres. Il arrive donc qu’en traitant les glandes surrénales, la thyroïde reprenne de la vigueur.  
 
Similitudes et différences
Plusieurs symptômes liés à l’épuisement des glandes surrénales sont très semblables à ceux des troubles thyroïdiens : fatigue, prise de poids, nervosité, anxiété, dépression, faible résistance au stress, baisse de libido, troubles prémenstruels, troubles de la mémoire, constipation ou diarrhée, allergies, mains et pieds froids. Malgré cette similitude symptomatique, la fatigue ressentie lors d’un hypofonctionnement thyroïdien est généralement moins importante le matin et augmente au fur et à mesure que la journée avance, ou commence tout simplement plus tard dans la journée. 
 
Voici quelques signes indicateurs qui peuvent vous aider à mieux comprendre la source du manque de vitalité qui vous afflige :
  • Un manque d’énergie qui se fait sentir tout au long de la journée pourrait être causé par un trouble de la glande thyroïde.
  • De même, lorsque le niveau d’énergie est à son plus bas après 18h, une hypoactivité de la glande thyroïde pourrait être en cause.
  • Lorsqu’on se sent épuisé dès le réveil et tôt dans l’avant-midi, même après une bonne nuit de sommeil, cela implique habituellement une fatigue surrénalienne.
  • Lorsque le déficit d’énergie est très sévère et se produit tout au long de la journée, il peut y avoir un état déficient de la glande thyroïde et des glandes surrénales.

La glande thyroïde en cause
Le docteur James L. Wilson, dans son excellent livre L’adrénaline : trop, c’est trop ajoute aussi quelques points intéressants qui indiqueraient un trouble de la glande thyroïde :
  • Votre température basale, prise avant le lever, est inférieure à 36,7 degrés C (orale) ou 36,2 degrés C (axillaire).
  • Les exercices physiques n’augmentent pas votre endurance ni votre capacité physique (l’exercice est profitable aux gens souffrant de fatigue surrénalienne).
  • Vous êtes prêt à aller au lit dès 21h30, et vous n’avez pas de deuxième souffle à 23h, comme cela arrive souvent lorsqu’il s’agit de fatigue surrénalienne.
  • Vous vous sentez léthargique et endormi pratiquement toute la journée. Les gens souffrant de fatigue surrénalienne ont un regain d’énergie vers 10h ou après le repas de midi.
  • Votre niveau d’énergie n’augmente pas de façon marquée après le souper ou après 18h, comme il arrive souvent avec la fatigue surrénalienne.
  • Le côté extérieur de vos sourcils s’amincit, jusqu’à disparaître.
  • Vous prenez du poids facilement, surtout autour des hanches et des cuisses, même en mangeant normalement. 
Des changements au style de vie visant l’alimentation, la supplémentation de certains éléments nutritionnels, la gestion du stress, l’exercice modéré et le repos adéquat sauront rétablir la santé de ces glandes indispensables à notre bien-être.
 

Référence : Gisèle Frenette, L’hypothyroïdie expliquée, Québec-Livres, 2009, 2013.

Arrêtons de faire l'autruche!

Courtoisie de Peter 
Comment en sommes-nous arrivés à compromettre notre santé rien qu’en respirant l’air ambiant, en mangeant des aliments provenant de nos sols et en buvant de l’eau? Quelles sont les causes des nombreux cancers, incluant ceux des enfants, des cas d’infertilité autant chez l’homme que chez la femme, de la multiplication des troubles neurologiques dont l’autisme, l’hyperactivité, le déficit d’attention? La réponse est simple et compliquée toute à la fois. Tous les jours, chacun de nous subit les effets pervers d’un cocktail de produits chimiques sans même s’en rendre compte. Il est impossible d‘être exposé régulièrement à tant de composants toxiques sans en subir les conséquences.
 
Dans son excellent livre Notre poison quotidien (éditions Stanké, 2011), Marie-Monique Robin nous décrit les choses telles qu’elles sont. Que l’on accepte de les voir ou non ne change rien à la réalité. Bien des gens trouvent plus simple de faire l’autruche et de se cacher la tête dans le sable pour éviter de faire face à une menace pourtant bien réelle. Cet article s’adresse à ceux qui préfèrent connaître les détails afin de mieux protéger ce qu’ils ont de plus précieux, la santé.

Les perturbateurs endocriniens représentent un grand danger pour notre état physiologique. Il s’agit de toute substance chimique qui interfère avec la fonction du système endocrinien. Celui-ci comprend les glandes endocrines dont les hormones sont déversées directement dans le sang comme c’est le cas pour la thyroïde, l’hypophyse, les glandes surrénales, les ovaires et les testicules. Ces glandes fabriquent une cinquantaine d’hormones qui travaillent ensemble afin de maintenir notre organisme en santé. Elles règlent des processus vitaux comme le développement embryonnaire, le taux de glycémie, la pression sanguine, le fonctionnement du cerveau et du système nerveux ou la capacité à se reproduire.

Les perturbateurs endocriniens ont la capacité d’imiter les hormones naturelles en se fixant aux récepteurs et en déclenchant une réaction biologique au mauvais moment ou au contraire, en bloquant l’action des hormones naturelles en prenant leur place sur les récepteurs. Ils sont tellement semblables aux hormones naturelles que le corps ne fait pas la différence entre les deux. Telle une clé faite pour ouvrir une certaine serrure, le perturbateur endocrinien se fixe parfaitement au récepteur et peut ainsi interférer avec la synthèse, la sécrétion ou le transport des hormones. Voilà alors que le bon fonctionnement du corps est perturbé et qu’il s’ensuit différents problèmes de santé tout aussi inquiétant l’un comme l’autre.

On sait maintenant que ces fausses hormones peuvent causer des dommages au foetus à même le ventre de la mère. Le trouble qui en résultera dépendra souvent de l’âge fœtal au moment de l’exposition au produit toxique. Selon le jour ou la semaine du développement du fœtus, le résultat sera différent. Par exemple, la différenciation sexuelle a lieu précisément au 43e jour, la formation de la plaque neurale qui donnera le cerveau, du 18e au 20e jour, ou celle du cœur, le 46e ou 47e jour. Hors, l’absorption d’un perturbateur endocrinien à ce moment précis peut faire dérailler l’organogenèse du bébé en gestation et provoquer des troubles de santé plus tard au courant de sa vie, et cela, même à l’âge adulte.

Par exemple, certaines études suggèrent que si les mères ont été exposées à des perturbateurs endocriniens pendant la grossesse à un moment crucial du développement de l’appareil génital de leur garçon, celui-ci pourrait souffrir d’une malformation congénitale comme la cryptorchidie (une ou deux testicules qui ne sont pas descendus dans le scrotum, l’hypospadias (malformation de l’urètre), ou plus tard, de différents dysfonctionnements tels que des troubles de fertilité ou du cancer des testicules.
Il a été suggéré que les perturbateurs endocriniens peuvent agir comme obésogène. Ceci pourrait expliquer en partie l’épidémie d’obésité qui sévit présentement. On les soupçonne d’être à l’origine de l’augmentation des cas d’allergies, de cancers, de maladies auto-immunes et bien plus encore. Ils seraient également responsables de la chute de fertilité des hommes chez qui la numération de spermatozoïdes a diminué de moitié en moins de 50 ans.
Certaines de ces substances miment l’effet des oestrogènes et perturbent l’activité normale des hormones sexuelles entraînant des troubles tels que certains cancers, des anomalies congénitales, l’infertilité chez les deux sexes, l’endométriose, des fibromes, des seins polykystiques, des fausses couches, etc. Le corps ne sait pas dégrader ces fausses oestrogènes chimiques et ils peuvent être stockés dans l’organisme et semer la zizanie pendant des décennies.

On doit donc apprendre à reconnaître les produits nocifs à notre santé et à les éviter le plus possible, car les dommages sont habituellement proportionnels au temps et à la fréquence d’exposition. Ils incluent les phtalates (souvent contenus dans les cosmétiques - shampoings, parfums, déodorants), le bisphénol A, les retardateurs de flammes bromés, les BPC, les pesticides organochlorés, le triclosan (certains dentifrices), les parabènes, les alkylphénols et tant d’autres (un excellent site sur le sujet :http://www.sabotage-hormonal.org).

Livre: Aux femmes qui ont l'impression de devenir folles

Êtes-vous une de ces femmes qui ont l'impression que rien ne va plus? Votre concentration s'est envolée, vous êtes devenue anxieuse sans savoir pourquoi, vous vous sentez toujours fatiguée pour ne pas dire épuisée, confuse, tout à fait dépassée? Souffrez-vous d'un syndrome prémenstruel monstrueux, d'un post-partum débilitant? Vous sentez-vous toujours mal malgré la prise régulière d'un antidépresseur? Vous faites alors peut-être partie de ces milliers de femmes qui ont perdu le contrôle de leur vie à cause d'un déséquilibre des hormones féminines qui a détraqué la chimie de leur cerveau.

Mia Lundin, infirmière praticienne et fondatrice du Center for Hormonal and Nutritional Balance, a écrit l'excellent livre Aux femmes qui ont l'impression de devenir folles, après avoir elle-même souffert d'une terrible période de post-partum après l'accouchement de son second enfant. L'auteure y explique le lien entre le fonctionnement du cerveau féminin, les neurotransmetteurs et les hormones féminines, — oestrogène, progestérone et testostérone —, comment faire pour rétablir l'équilibre hormonal et ce qu'il faut savoir pour garder la glande thyroïde et les glandes surrénales en santé.

Le stress chronique épuise certains neurotransmetteurs, ce qui dérègle la sécrétion d'autres neurotransmetteurs, laissant la femme vidée de toute énergie, de tout désir sexuel, irritable, agressive, anxieuse, insomniaque et parfois même extrêmement déprimée. En fait, d'après l'auteure, il existe une cinquantaine de neurotransmetteurs différents dans le système nerveux dont seulement quelques uns ont été étudiés à ce jour. Quatre d'entre eux sont mieux connus et ils doivent coexister en un équilibre parfait pour que la femme se sente au mieux de sa forme. Ils se divisent en deux groupes distincts qui, en se contrebalançant, tempèrent l'activité l'un de l'autre:
• Les neurotransmetteurs inhibiteurs calment l'esprit et le corps, aident à réduire l'anxiété et à promouvoir le sommeil - la sérotonine et le GABA (acide gamma-aminobutyrique);
• Les neurotransmetteurs excitateurs stimulent l'organisme, encouragent la motivation et le processus cognitif- la norépinéphrine et la dopamine.

Or, les fluctuations hormonales ou la déplétion des hormones chez la femme ébranlent ce fragile équilibre nerveux, car l'oestrogène et la progestérone ont une influence directe sur ces neurotransmetteurs. Selon Mia Lundin, l'oestrogène est l'un des antidépresseurs féminins les plus puissants. Voilà donc pourquoi tant de femmes se sentent complètement désemparées à certains moments de leur vie: quelques jours avant leurs règles (le fameux syndrome prémenstruel), après un accouchement (période post-partum), à la préménopause, à la ménopause. Et que dire des femmes prenant la pilule anovulante qui se sentent mal dans leur peau à longueur de temps. Leur taux hormonal est complètement déséquilibré, ce qui vient à dire que leurs neurotransmetteurs ne transmettent plus, ou alors, très inadéquatement, étant donné que les hormones féminines ont un effet primordial sur le cerveau.

Il n'y a aucun doute que des milliers de femmes pourraient bénéficier des informations partagées dans ce livre. Les hormones de la femme assurent tant son équilibre physique que mental, mais, et oui, il y a un mais, ces hormones, si elles ne sont pas livrées par le corps lui-même de façon naturelle, doivent être remplacées par des hormones naturelles bio-identiques et non par des produits synthétiques dont le corps ne sait que faire.

Aux femmes qui ont l'impression de devenir folles décrit les symptômes inhérents à chaque période de la vie d'une femme, avec le programme le plus approprié selon chaque cas. On y trouve aussi de l'information sur l'alimentation, les suppléments nutritionnels et les acides aminés nécessaires afin de trouver la sérénité. Écrit d'une façon simple et facile à comprendre, ce livre qui semble appuyer les dires du docteur Sylvie Demers (Hormones au féminin), pourrait être celui qui vous remettra sur le chemin du mieux-être. Les femmes, êtres hormonaux que nous sommes, méritons ce qu'il y a de mieux, et pour plusieurs d'entre nous, les hormones bio-identiques pourraient être la partie manquante de l'équation!

Pour plus d'information en anglais, consultez son site: http://mialundin.com ou un site sur la santé hormonale en français: www.santedesfemmes.com