Qu’est-ce que l’inflammation?
L’inflammation
apparaît dans le corps humain lorsque les tissus sont irrités. Par exemple, suite à une blessure ou une
infection, il est normal de voir apparaître de la rougeur, de l’œdème
(enflure), le tout accompagné ou non par une sensation de chaleur au toucher. L’inflammation peut en fait s’installer à peu
près n’importe où dans le corps.
Les symptômes qui
en résultent
Au
fur et à mesure que l’organisme évolue vers l’état inflammatoire, divers
symptômes font leur apparition. Chaque
personne réagit différemment à un tel environnement mais les plaintes de
fatigue, de léthargie, de se sentir tout croche, de douleur et de courbatures,
de déprime passagère, et même, de dépression sont les plus fréquentes. D’autres se plaindront de troubles du
sommeil, d’une prise de poids, d’être plus sensibles aux variations de
température (froid, chaud) ou d’une hypersensibilité aux changements de météo
(humidité).
L’inflammation
a aussi un rôle important a joué dans la douleur chronique, la neuropathie
périphérique (comme les engourdissements et les picotements aux extrémités dont
souffrent souvent les diabétiques), et peut conduire à des maladies plus graves
tels que la maladie cardiaque et le cancer.
Le trouble cardiaque est souvent le résultat de l’inflammation plutôt
que des taux élevés de lipides (cholestérol).
Le
fait de prendre de 4,5 à 9 kg (10 à 20 livres) sur une période de 6 à 24 mois crée
un climat inflammatoire, car les taux de glycémie et de lipides sanguins sont
déréglés. Le corps n’arrive tout simplement
plus à suivre le rythme. D’autres facteurs tels que l’hypertension, l’abus
d’alcool et le tabagisme aggravent la situation.
Comment détecter
l’inflammation?
La
façon la plus simple de savoir si l’inflammation est la source de vos problèmes
est de demander un test qui vérifie la protéine C réactive. Il s’agit d’un examen sanguin très sensible
mais non spécifique, c’est-à-dire qu’il détecte assez facilement l’inflammation
dans l’organisme mais sans préciser la cause exacte. Par
exemple, c’est en investiguant pour trouver la cause de l’élévation de ce
marqueur, qu’on peut découvrir un cas d’arthrite à son tout début et ainsi faire
les changements qui s’imposent afin de réduire son impact.
Que faire pour
s’en sortir?
Le
remède le plus simple est d’adopter une diète basée surtout sur les
légumes. Il s’agit en fait de réduire à
un minimum les hydrates de carbone comme les céréales, le pain et les pâtes qui
font fluctuer la glycémie. Afin de créer
un environnement anti-inflammatoire, outre les légumes qui doivent couvrir la
plus grande partie de l’assiette, les protéines végétales, le poisson, les
viandes maigres, les œufs, des corps gras sains (noix, beurre de noix) doivent
être favorisés. Notez que l’on doit choisir une méthode de cuisson des aliments
qui ne promeut pas l’inflammation, comme la cuisson à la vapeur. Les fruits sont permis en portions raisonnables,
car ils contiennent quand même du sucre, même s’il est naturel.
Il
est préférable de faire ces changements progressivement afin d’éviter les
inconvénients gastriques ou intestinaux qui pourraient survenir. Une période de 6 à 8 semaines devrait suffire
à habituer le système digestif à cette nouvelle façon de s’alimenter.
D’ailleurs, tout changement de comportement ou d’habitude prend un certain
temps à acquérir.
Ce
que l’on consomme 80 % du temps se reflète sur la façon dont on se sent. Ce
n’est donc pas une petite gâterie occasionnelle qui sème la pagaille dans notre
corps à moins que l’aliment convoité vous soit interdit pour cause d’allergie,
d’intolérance ou de maladie (sucre pour le diabétique). Il est important d’éviter ou de combattre
l’état inflammatoire si on veut diminuer ou éliminer la douleur déjà présente
et afin de prévenir les maladies dégénératives plus sérieuses.
(Pour plus d'info, voir mon livre: Comment soulager la douleur, Edimag 2011)
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