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SOS intestin : l’acide aminé L- glutamine

La glutamine, aussi connue sous le nom de L-glutamine, est l’acide aminé le plus abondant dans l’organisme. Elle joue un rôle important dans la synthèse des protéines, le bon fonctionnement du système immunitaire et le maintien de l’intégrité de la paroi intestinale. En fait, la glutamine est utilisée par toutes les cellules du corps. Elle est facilement synthétisée chez l’individu en bonne santé et on la retrouve dans plusieurs aliments, dont la viande, le poisson, les produits laitiers, les céréales, les légumineuses, les épinards, le persil, le chou et le miso.

La santé d’un individu dépend en grande partie de l’efficacité de son intestin. Une barrière intestinale perméable laisse passer des protéines intruses dans la circulation sanguine, ce qui cause des allergies et ouvre la porte à certaines autres maladies. L’acide aminé L-glutamine est absolument crucial à la santé de l’intestin. Il contribue à réparer les dommages à la muqueuse intestinale en assurant la régénérescence rapide de son épithélium (les cellules qui le composent) et réduit sa perméabilité.

En résumé, la glutamine constitue la source d’énergie principale à toutes les cellules à reproduction rapide telles que les entérocytes qui tapissent toute la muqueuse du tractus gastro-intestinal, les lymphocytes, les macrophages et les thymocytes du système immunitaire, les fibroblastes des tissus conjonctifs et les réticulocytes (globules rouges immatures) de la moelle osseuse. Si la quantité de glutamine est insuffisante, les intestins s’atrophient et le système immunitaire ne fonctionne plus comme il se doit.

La glutamine est recommandée dans le traitement du syndrome de l’intestin poreux et de la diarrhée, et peut procurer un soulagement aux symptômes de la gastrite, des ulcères, du côlon irritable, de la colite ulcéreuse et de la maladie de Crohn.  De plus, elle protège le foie et le système gastro-intestinal des effets ravageurs de la chimiothérapie. Elle aide également à maintenir l’équilibre acido-basique de l’organisme. Un programme d’exercice trop exigeant, les maladies infectieuses, la chirurgie ou d’autres traumatismes sérieux peuvent diminuer la quantité de glutamine disponible dans le corps. Les gens souffrant de troubles sérieux  —insuffisance rénale ou hépatique, diabète, épilepsie — ainsi que la femme enceinte doivent consulter leur médecin avant de prendre un supplément de glutamine.
 


L’acétaminophène : pas si inoffensif que ça!


Il existe sur le marché plus de 400 produits contenant de l’acétaminophène (paracétamol). Il s’agit d’un analgésique et antipyrétique sans effet anti-inflammatoire, communément utilisé tant pour les enfants que pour les adultes (au Canada, vendu sous la marque de commerce Tylénol). Pourtant, il y a fort à parier que si l’acétaminophène était un produit naturel, il aurait été banni du marché depuis longtemps. En effet, l’innocuité de cette molécule a été mise en doute de plus en plus souvent ces dernières années.

 
Un médicament à prendre plus au sérieux
Aux États-Unis, chaque année, il en découle plus de 100 000 appels aux centres anti-poisons, 50 000 visites aux urgences, 26 000 hospitalisations et plus de 450 décès suite à des complications hépatiques (foie). Au Québec, l’acétaminophène est la première cause d’intoxication médicamenteuse depuis plus de vingt ans; depuis 2004, la moyenne rapportée chaque année est de 4103 cas. Depuis 2003, 31 décès résultant d’une intoxication à l’acétaminophène ont été signalés au Centre antipoison du Québec.

 
Des effets indésirables
Facilement accessible sans ordonnance, ses ventes ont certainement été stimulées par la crainte des effets délétères rapportés lors de la prise de l’aspirine et des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (risques d’irritation gastrique et de saignement). De plus, il est difficile d’imaginer qu’un médicament recommandé pour les jeunes enfants puisse être si dangereux. Pourtant, la prise régulière d’acétaminophène est liée à un plus grand risque de souffrir d’asthme, d’infertilité, de perte d’audition et de complications liées au foie et aux reins. Son utilisation durant la première année de vie semble augmenter les risques de souffrir d’asthme et de symptômes allergiques durant l’enfance.

Le métabolisme de l’acétaminophène s’effectue en grande partie dans le foie. De ce fait, il diminue la réserve hépatique de glutathion, un antioxydant à l’effet détoxifiant d’une grande importance dans l’organisme. Lorsque ce médicament est combiné à l’alcool, les effets néfastes au foie sont accentués.
 
Réactions cutanées rares, parfois fatales
Le 1e août 2013, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a émis un communiqué révélant l’association de l’acétaminophène à une réaction cutanée grave et parfois fatale, et cela, même aux dosages recommandés. Parmi les 107 cas signalés entre 1969 et 2012, on a dénombré 67 hospitalisations et 12 décès. La plupart des cas impliquaient l’acétaminophène comme ingrédient principal du produit et furent catégorisés comme «probablement» ou «peut-être» liés à cette molécule.

Les symptômes à surveiller peuvent inclure la rougeur de la peau, un érythème (rash), des ampoules ou une desquamation de la peau. Ils peuvent apparaître à n’importe quel moment lors de la prise d’acétaminophène, soit dès la première dose ou après un usage prolongé. Si ces symptômes apparaissent, cessez de prendre l’acétaminophène et consulter un médecin immédiatement.
 

Sources :

http://doctormurray.com/the-dangers-of-acetaminophen

http://www.fda.gov/Drugs/DrugSafety/ucm363041.htm#

http://pharma-com.sitepreview.ca/lessons/LPharm%20Mar%202012.pdf

Le gluten perturbe le cerveau

L’intolérance au gluten englobe une multitude de symptômes dont certains qui affectent le cerveau. La capacité à se concentrer et à mémoriser est diminuée, l’humeur est perturbée et la fatigue, l’anxiété ainsi que la dépression sont souvent au rendez-vous. Les manifestations peuvent même prendre la forme d’étourdissements, de migraines et de convulsions. La sensation d’avoir « le cerveau dans la brume » fait souvent partie des symptômes décrits par les gens souffrant d’une sensibilité au gluten. Il faut quand même ajouter que des personnes atteintes d’autres problèmes de santé tels que la candidose systémique, la fatigue chronique et la fibromyalgie peuvent aussi se plaindre de ces symptômes, mais en fait, peut-être sont-elles intolérantes au gluten sans le savoir.  

Une étude a démontré des résultats intéressants par rapport à l’irrigation sanguine du cerveau de personnes intolérantes au gluten. Elle a évalué la circulation du sang à 12 régions du cerveau chez 15 individus nouvellement diagnostiqués avec une intolérance au gluten mais n'ayant pas encore commencé la diète sans gluten. Un tiers du cerveau n'était pas irrigué correctement chez 73% d'entre eux. Selon la région du cerveau ciblée, ceci causerait différents symptômes neurologiques comme l'anxiété, la dépression et même l'épilepsie. Il s'agit de 3 personnes sur 4. Chez 15 personnes suivant la diète sans gluten depuis plus d'un an, seulement une personne en souffrait.

Si le gluten peut causer une circulation sanguine inadéquate chez les gens qui y sont intolérants, qu’en est-il des vaisseaux sanguins servant à irriguer l’œil? Dans un article sur le site web de Dr Vikki Peterson, elle fait le lien entre l’intolérance au gluten et les maladies de l’œil tel le glaucome et la dégénération maculaire, deux grandes causes de cécité. Si le gluten nuit à la circulation du sang dans le cerveau, il s’en suit que les minuscules vaisseaux qui irriguent l’œil peuvent aussi en souffrir, créant ainsi un terrain propice à certaines maladies de l’œil. D’ailleurs, certaines recherches affirment que les allergies et les intolérances alimentaires incluant les produits laitiers et le gluten constituent un facteur de risque pour le glaucome. La santé de vos yeux constitue une autre bonne raison d’évaluer votre tolérance au gluten.

Sans gluten mais toujours malade. Pourquoi?


L’intolérance au gluten semble affecter de plus en plus de gens. Certains vous diront qu’il s’agit tout simplement du dernier régime en vogue puisque la diète sans gluten est endossée par plusieurs acteurs et sportifs connus. Mais la réalité est plutôt que l’information est maintenant plus accessible que jamais auparavant, en grande partie grâce à l’internet et aux personnes qui osent partager leurs différences. 

Les gens en ont assez des symptômes qui leur pourrissent la vie et dont leurs médecins ne savent quoi penser. La difficulté vient du fait que le gluten peut provoquer toute une panoplie de complications allant des troubles digestifs à l’anémie et des maux de tête à l’arthrite. Cette diversité de symptômes est d’ailleurs en grande partie responsable du nombre exagéré de visites médicales nécessaires avant d’en arriver à un diagnostic d’intolérance au gluten. La personne est intolérante au gluten lorsqu’elle ne tolère pas cette protéine que l’on trouve dans le blé, l’avoine, le seigle, l’orge, le triticale, l’épeautre et le kamut.

Une autre question perturbante qui mérite d’être adressée est : « Je suis la diète sans gluten, mais je ne me sens pas tellement mieux.  Pourquoi?» Voici quelques explications qui pourraient vous être utiles.
  • Le gluten affecte la paroi du petit intestin en aplatissant les villosités intestinales (petits poils responsables de l’absorption des nutriments). L’absorption des éléments nutritifs étant absolument essentielle pour une bonne santé, il faudra s’armer de patience et attendre que les villosités repoussent. La période de temps nécessaire à la guérison de la paroi intestinale dépend surtout de l’étendue du dommage et de la durée active de la maladie. Lorsque la diète est bien respectée, on peut s’attendre à une période de trois à six mois, mais certaines personnes devront patienter de deux à trois ans. Fort heureusement, les symptômes commenceront à disparaître dès le retrait du gluten de l’alimentation. Chez les enfants, le changement est souvent spectaculaire; ils reprennent vite le temps perdu.
  • La personne atteinte d’une intolérance au gluten (maladie cœliaque) qui a été malade depuis des années sans en connaître la raison (ou qui refusait de suivre la diète sans gluten) est plus susceptible de souffrir d’autres maladies. Par exemple, jusqu’à 6% des personnes intolérantes au gluten souffrent aussi d’anémie, 20% souffrent d’arthrite, 5% de dermatite, 12% de diabète, 5 à 14% de troubles pancréatiques ou thyroïdiens, 20% du côlon irritable, 51% de troubles neuropathiques (affections douloureuses qui touchent les nerfs), 4% de migraine, 30 à 40% d’obésité, 4,5% d’ostéoporose et 70% d’une diminution de la densité osseuse.[i] Les risques de cancers gastro-intestinaux sont aussi beaucoup plus élevés que dans la population en général. Si le régime sans gluten ne semble pas régler tous vos symptômes, il vous faudra évaluer la possibilité qu’ils peuvent être liés à une autre cause, l’identifier et la traiter rapidement.
  • Il est possible que vous souffriez d’une ou de plusieurs autres intolérances alimentaires.  L’intolérance aux produits laitiers qui affecte une grande partie de la population atteint environ 24% des intolérants au gluten.
  • Afin de faciliter la guérison de la paroi intestinale, optez pour une alimentation saine et équilibrée. Il faut savoir que les sucres, les fritures, la caféine, l’alcool, les additifs alimentaires et les colorants sont irritants, nuisent à la santé et ne facilitent aucunement le rétablissement de l’intestin.
  • En éliminant les céréales et les grains contenant du gluten, on tend à les remplacer par d’autres dont le riz, le quinoa, le maïs, le sarrasin, le tapioca. Or, certains d’entre eux peuvent être mal tolérés par certaines personnes. Il est préférable d’essayer un seul aliment nouveau pendant quelques semaines afin d’évaluer votre degré de tolérance. L’intestin affaibli et irrité peut aussi avoir de la difficulté à accepter les céréales plus dures à dégrader comme le maïs; essayez-le à nouveau après quelques mois sans gluten. Faites attention également aux ingrédients nouveaux contenus dans les aliments sans gluten usinés comme la gomme de xanthane, la gomme de guar et la carraghénane. Bien que ceux-ci puissent agrémenter vos choix d’aliments sans gluten, le risque d’intolérance alimentaire n’est pas exclu. Tout aliment qui cause problème (allergie ou intolérance) doit être évité.
  • La gliadine, la partie du gluten à laquelle l’intestin réagit, peut affecter la fertilité chez l’homme (diminution de la qualité du sperme) et la femme.
  • Des études ont démontré un lien entre la maladie cœliaque et certaines maladies auto-immunes de la glande thyroïde. Si vous suivez strictement la diète sans gluten mais que certains symptômes comme la fatigue, le sommeil non-réparateur, la prise de poids, la frilosité et la nervosité persistent, demandez un bilan thyroïdien.
  • Lorsque la paroi de l’intestin est endommagée, elle devient poreuse et peut laisser passer des intrus. La perméabilité accrue de la muqueuse intestinale permet à certains agents nuisibles d’infiltrer la circulation sanguine provoquant ainsi plusieurs symptômes désagréables qui pourraient être blâmés à tort sur le gluten. Tel est le cas de la candidose systémique (Candida albicans). Noter que cette levure cause plus souvent problème lorsque la paroi intestinale est déjà affaiblie (maladie cœliaque, parasitose, maladie de Crohn, etc).
  • Si vous avez décidé de suivre la diète sans gluten afin de réduire vos symptômes liés à une maladie inflammatoire sans que vous soyez nécessairement intolérant au gluten, il faut savoir que plusieurs autres aliments favorisent l’inflammation et sont aussi à proscrire si vous souhaitez obtenir des résultats probants. Les produits laitiers, le sucre, la viande rouge, la caféine et l’alcool en font partie. La méthode de cuisson est également importante. Je vous recommande fortement le site de Jacqueline Lagacé, auteure de l’excellent livre Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation. Vous y trouverez un grand nombre de témoignages inspirants qui pourraient vous convaincre que l’alimentation est la piste à suivre vers le mieux-être.

Pour plus d'informations: Intolérance au gluten - papier ou en format ebook (numérique).




L’endométriose: la diète anti-inflammatoire

L’endométriose est une maladie gynécologique qui s’en prend aux femmes de tout âge, et parfois même dès l’adolescence. Bien que les causes exactes ne soient pas encore connues, on sait que cette affection implique tant le système hormonal que le système immunitaire. Alors que la médecine allopathique persiste à traiter l’endométriose par une thérapeutique hormonale visant à diminuer les taux d’œstrogène, peu d’importance est placée sur l’alimentation.

Le corps humain est comparable à une machine complexe dont toutes les pièces doivent s’imbriquer parfaitement les unes dans les autres pour un rendement optimal. Il est composé de différents systèmes qui travaillent en synergie. Normalement, le carburant nécessaire à son bon fonctionnement provient des éléments nutritifs soutirés des aliments. Malheureusement, pour bien des gens, l’alimentation moderne a tendance à encourager la dénutrition et l’inflammation plutôt que la santé.

La femme atteinte d’endométriose doit privilégier une alimentation anti-inflammatoire excluant plusieurs aliments qui font partie de l’alimentation traditionnelle. Des études ont démontré que certains aliments, dont la caféine et le sucre, exacerbent les symptômes du syndrome prémenstruel et les crampes menstruelles. De même, certains d’entre eux stimulent la production de prostaglandines pro-inflammatoires qui promeuvent l’inflammation dans le corps. Le gluten se trouve aussi sur le banc des accusés. Selon Dian Shepperson Mills, une nutritionniste elle-même atteinte d’endométriose sévère, un grand nombre de femmes voient leur douleur abdominale diminuer ou disparaître quand elles suppriment le gluten de leur régime. Cette dame a d’ailleurs supprimé ses propres symptômes en changeant son alimentation et en ajoutant certains compléments alimentaires à son régime. Depuis, elle a aidé un grand nombre de femmes à vaincre l’endométriose et l’infertilité qui y est associée.

Plusieurs aliments sont à proscrire lorsque l’on vise à diminuer la douleur, à réduire le processus inflammatoire, à minimiser la production d’œstrogène (celui-ci stimule l’endométriose) et à l’éliminer hors de l’organisme. Une alimentation saine et bien équilibrée excluant certains aliments nocifs aidera le corps à renforcer tous ses systèmes et à retrouver une plus grande vitalité lui permettant de lutter contre les intempéries de la vie. Afin de donner le plus de pouvoir possible à son organisme, on éliminera d’emblée tous les aliments auxquels on est allergique ou intolérant.

Les aliments à éviter sont :

·         Toutes les céréales contenant du gluten (blé, avoine, orge, seigle, triticale, l’épeautre et le kamut).

·         Le sucre sous toutes ses formes, car il favorise l’acidité systémique qui, à son tour, stimule l’inflammation et la douleur de l’endométriose.

·         Les gras saturés qui encouragent la formation des prostaglandines pro-inflammatoire de la série 2 (graisse d’origine animale, beurre, margarine, fromage, etc.).

·         La viande rouge, aussi formatrice de gras saturé, et qui en plus peut contenir des hormones de croissance dont l’œstrogène.

·         La caféine (café, chocolat, thé, boissons gazeuses) car elle entraîne une hausse des taux d’œstrogène.

·         Les produits laitiers qui stimulent la production de prostaglandines pro-inflammatoires.

·         L’alcool, car il augmente les taux d’œstrogène en circulation en plus d’être nocif pour le foie. On sait que cet organe souvent surchargé de travail doit dégrader et éliminer les surplus d’œstrogène.

·         Le soya qui fait partie des phytoestrogènes, c’est-à-dire qu’il agit comme l’œstrogène dans le corps.

·         La levure, surtout si la femme souffre de candidose systémique.

·         Les fruits citrins comme les pamplemousses et les oranges.

·         Les additifs alimentaires, les agents de conservation et les édulcorants car ils favorisent la production de prostaglandines inflammatoires.

Bien que cette liste semble inclure tous les aliments qui existent, tel n’est pas le cas. Certaines femmes opteront pour l’élimination d’une sorte d’aliment à la fois, minimisant ainsi le stress causé par tant de changements, mais les résultats seront plus difficiles à percevoir si l’inflammation continue d’être favorisée par une autre catégorie d’aliments. Beaucoup de femmes affirment avoir moins de douleur après seulement quelques semaines de restrictions. Cessons de penser au corps comme une entité compartimentée, car tel n’est pas le cas.  Le corps humain fonctionne comme un tout, et si le système immunitaire est renforcé par une alimentation saine anti-inflammatoire, il est certain qu’il pourra mieux gérer la maladie qui essaie de l’anéantir.
Pour en savoir plus: L'endométriose: Vaincre la douleur et l'infertilité  (aussi en format Kobo) 

La santé des yeux

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Le vieillissement affecte toutes les parties du corps, et les yeux ne font pas exception à la règle. Peu de gens se préoccupent de la santé de leurs yeux tant et aussi longtemps qu’ils ne leur causent pas de problème. Certaines précautions de base aident à préserver une bonne vision le plus longtemps possible :
 
·         Bien s’alimenter – L’œil, comme le reste du corps, nécessite sa part de nutriments. Les antioxydants contenus dans les fruits et les légumes sont essentiels à la santé des yeux.
 
·         Évitez de fumer – Le tabagisme augmente les risques de dégénérescence maculaire et de cataracte.
 
·         Faites de l’exercice –  L’exercice améliore la circulation sanguine, augmente le taux d’oxygénation de l’œil et aide à éliminer les toxines.
 
·         Portez des lunettes de soleil à l’extérieur – Les rayons ultraviolets peuvent endommager les yeux et augmenter les risques, entre autres, de conjonctivite, de cataracte (les UV accélèrent le vieillissement du cristallin), de pathologies de la cornée (kératite) et de dégénérescence maculaire liée à l’âge.
 
·         Évitez la fatigue oculaire causée par l’ordinateur ou un mauvais éclairage en optimisant l’environnement et en prenant quelques minutes à chaque heure pour reposer vos yeux en regardant au loin.
 
·         Protégez vos yeux – Portez des lunettes de sécurité appropriées si vous devez exécuter des activités où des objets volants, des produits chimiques ou de la vapeur pourraient atteindre vos yeux.
 
·         Faites un examen de la vue aux deux ans ou plus souvent si certains symptômes apparaissent ou si vous êtes plus à risque pour certaines affections oculaires (par exemple, si vous êtes diabétique).
Le diabète augmente les risques de maladies oculaires telles que le glaucome, la cataracte et la rétinopathie diabétique. En effet, selon l’Association Canadienne du Diabète, il s’agirait de la cause la plus fréquente de cécité chez les personnes de moins de 65 ans, et la cause la plus fréquente de cécité en Amérique du Nord. Au Canada, on estime qu’environ deux millions de personnes souffrent d’une forme de rétinopathie diabétique.[i] Aux États-Unis, le portrait n’est guère plus réjouissant; le diabète y atteint près de 26 millions de personnes et à chaque année, de 12 000 à 24 000 d’entre elles perdent la vue.[ii]
·         Les diabétiques encourent 40 % plus de risques de souffrir du glaucome que le reste de la population.
·         Les diabétiques encourent 60 % plus de risques de développer des cataractes; elles apparaissent à un plus jeune âge et tendent à progresser plus rapidement que chez les personnes sans diabète. 
L’alimentation joue un grand rôle dans la prévention de la maladie et dans le maintien de la santé en général. Des études ont démonté que plusieurs éléments nutritifs peuvent aider à réduire le risque de certaines maladies oculaires :
·         La vitamine C diminue le risque de développer des cataractes, prévient le glaucome, et en la combinant à d’autres nutriments, peut ralentir la progression de la dégénérescence maculaire liée à l’âge et de la baisse d’acuité visuelle.
·         La lutéine et la zéaxanthine sont des caroténoïdes aux propriétés antioxydantes que l’on trouve dans les légumes vert foncé (chou vert frisé, épinard, courges d'été et d'hiver, brocoli, pois verts, haricot vert, maïs) et le jaune d’œuf. Elles sont présentes dans le cristallin et la rétine de l’œil. Plusieurs études ont démontré qu’elles peuvent réduire le risque et ralentir la progression de la dégénérescence maculaire, et prévenir la cataracte.
·         La vitamine E protège l’œil des dommages causés par les radicaux libres et le vieillissement.
·         Les acides gras essentiels (omégas-3) améliorent la vision et la fonction de la rétine.
·         Le zinc joue un rôle essentiel, car il assure le transport de la vitamine A du foie à la rétine. Il y a une grande concentration de zinc dans la rétine de l’œil.
·         La vitamine A est d’une grande importance pour la rétine lorsqu’il s’agit de passer de la lumière à l’obscurité (évite l’éblouissement). Elle  peut aussi aider à contrer certains troubles de la cornée.  Une carence en vitamine A peut notamment entraîner le glaucome et le syndrome de l’œil sec.
·         Le sélénium est un excellent antioxydant qui aide à ralentir le processus de vieillissement oculaire. De plus, il permet l’absorption de la vitamine E.
 

[i] http://www.diabetes.ca/research/complications/
[ii] http://www.picketnews.com/articleDetail.asp?cID=5&id=17050
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Le régime hypotoxique et l'endométriose: un témoignage encourageant

Je tiens à remercier Mélanie qui a accepté que je partage ce témoignage. Alors qu’elle avait décidé de suivre le régime hypotoxique tel que décrit dans les livres de Jacqueline Lagacé, qu’elle ne fut pas sa surprise de voir les symptômes d’endométriose régresser jusqu’à presque disparaître. Merci Mélanie pour ce souffle d’espoir pour les milliers de femmes atteintes d’endométriose :
Je souffre déjà de polyarthrite rhumatoïde juvénile, donc maladie extrêmement inflammatoire sévère. Au niveau gynécologique, je n’étais pas épargnée : plusieurs kystes, 2 fibromes de 5cm et 7 cm et, malheureusement, atteinte aussi d’endométriose chronique très étendue. Dû aux grosses douleurs extrêmes et menstruations excessivement difficiles, j’ai pris la pilule anticonceptionnelle pendant 12 ans afin d’endormir l’endométriose. Lors de ma dernière échographie pelvienne du 18 septembre 2012, soit après 1 an et 2 mois de régime : la technicienne cherchait mes fibromes et kystes; tout était parti!!! J’ai maintenant arrêté la pilule depuis 2 mois et depuis, aucune douleur monstrueuse ressentie, mes menstruations sont devenues presque normales. Je ne savais pas que ce régime pouvait interagir avec l’endométriose, c’est avec surprise qu’un an après, j’ai découvert que tout avait disparu ou presque. En conclusion, j’affirme, et sincèrement, que le régime a bien interagi sur mon arthrite et l’endométriose. Les résultats sont très surprenants et efficaces.
 
Mélanie
 
Pour plus d'information sur cette maladie: L'endométriose: Vaincre la douleur et l'infertilité

 

Les avantages et inconvénients du bio

Les produits biologiques continuent à piquer la curiosité et à susciter un grand questionnement. Je partage cet article écrit par l'administratrice du site Graines Bio.com qui explique tant les avantages que les inconvénients du bio. Je vous invite à visiter son blogue pour plus de détails sur ce sujet d'actualité.
 
 
Les avantages et inconvénients du bio 
 
Le bio connait depuis quelques années déjà un succès assez important, surtout auprès des Français. À savoir que 57% des Français ont déclaré avoir consommé au moins un produit bio dans l’année (en 2003), un taux qui est en croissance de 20% par an. Par ailleurs, 65% des adeptes consomment des produits bio pour leur santé, 59% le font pour leur qualité et leur goût, et 30% le font pour préserver l’environnement.
 
Parmi les plus grands avantages des produits bio, on retrouve le fait qu’ils sont bien meilleurs pour la santé. Teneurs plus importantes en vitamines et minéraux chez les fruits et légumes, des céréales plus riches en fibres et en minéraux, des viandes moins grasses et des laitages plus riches en acides gras essentiels, goût et saveur bien meilleurs, etc., tels sont les quelques avantages que l’on pourrait citer du côté d’une alimentation bio. On a aussi le domaine de la cosmétique bio, qui présente aussi de grands avantages : meilleurs pour la santé, mieux assimilée par la peau, moins agressive, plus saine et plus naturelle etc.
 
Mais comme toute chose a ses bons et ses mauvais côtés, le bio présente aussi certains inconvénients, dont le principal reste le prix. Selon l’INRA, les produits issus de l’agriculture bio seraient en moyenne 30% plus chers que les produits conventionnels. Ce qui peut pourtant s’expliquer par les rendements de production plus modestes, ou par le recours à davantage de main d’œuvre, par la collecte et la distribution insuffisamment développées, ou encore par le coût du contrôle et de la certification. On pourrait aussi parler de certains inconvénients au niveau des cosmétiques bio : agissant moins vite, moins ciblés et s’adressent plutôt à tous les types de peau, se conservent moins, et peuvent causer certaines allergies…
 
Malgré tout, il se trouve que les avantages semblent l’emporter, et beaucoup s’accordent à dire que l’agriculture bio, ainsi que les produits bio, ont encore un bel avenir devant eux.

Livre "L'endométriose" - Témoignages

J'ai reçu plusieurs témoignages depuis la sortie de mon livre L'endométriose: vaincre la douleur et l'infertilité et j'ai pensé en partager quelques uns.

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En lisant ce livre, j'ai passé à travers pleins d'émotions... Je me suis sentie normale dans ma maladie, enfin après tant d'années de solitude à traverser les étapes de cette maladie qu'est l'endométriose. En vivant avec l'endométriose, on se sent souvent coupable et impuissante sans jamais que personne ne comprenne réellement pourquoi. Dans ce livre, c'est expliqué tel que même les gens qui n'en souffrent pas peuvent très bien s'imaginer comment je me sens.

Ce livre est un vent de réconfort que je ferai absolument lire à mes proches afin qu'à leur tour ils comprennent ce que je vis. Il est vrai que cette maladie n'affecte pas que le corps mais la personne en entier. Trop de gens m'ont jugée sans savoir. Je suis présentement en essai de la crème progestérone bio-identique depuis quelques jours et déjà celle-ci change ma vie. J'ai connu cette crème en lisant ce livre, il a changé ma vie vers la sérénité et loin de la souffrance extrême!!

MERCI GISÈLE d'avoir écrit ce livre.

Fanny-Gabrielle Girard Robert

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Merci à Stephanie, atteinte d’endométriose, qui a accepté de partager son cheminement encourageant des derniers mois. Notez qu’elle a exclu le lait de son alimentation, même si elle trouve que « pour le sans gluten, ce n’est pas évident !!» Elle mange de tout, incluant un peu de viande blanche, mais très peu de rouge. Elle fait aussi de l’exercice physique régulièrement dont le zumba et la musculation. Voici son témoignage :

« Après 10 mois d'acupuncture à raison de 2 séances par mois et de l'homéopathie, je peux vous faire la constatation que ça marche ! La boule d'endométriose qui est sur ma cicatrice est en train de diminuer, celles que j'avais au cul-de-sac de Douglas ont disparu et mes règles sont moins hémorragiques et moins longues. Je ne lâche rien et je vous tiens au courant !! Attention, je tiens à préciser que je ne prends aucun autre traitement de ménopause artificielle, etc. Mais nous sommes toutes des cas différents !!! Je souhaiterai que ça marche pour toutes !! Je vous fais de gros bisous, et courage, on va la trouver la solution !! »
Stephanie
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J’ai enfin reçu votre livre sur l’endométriose et je suis en train de le dévorer!! J’adore la façon dont vous l’avez écrit, je suis actuellement en train de passer des examens, car j’ai tous les symptômes d’une endométriose diaphragmatique. J’ai dû faire pression à ma gynécologue pour qu’elle me fasse enfin passer un IRM du diaphragme et j’attends mon rendez-vous. Les médecins minimisent la chose, c’est dommage. Nos douleurs ne sont pas dans la tête.
J’ai de l’endométriose depuis 10 ans et c’est assez épuisant moralement. L’entourage ne comprend pas toujours. Merci donc pour ce livre si enrichissant, j’espère pouvoir le faire lire à mes proches pour qu’ils comprennent un peu mieux cette maladie. 
En tout cas, je vous le redis, votre livre est vraiment très bien écrit, expliqué, pensé et j’en passe.
Merci à vous.
France

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Livre très bien ecrit et qui décrit parfaitement la maladie... L'endométriose est plus qu'un mot mais une maladie enfin parlée et régulée grâce à un certain mode de vie et une alimentation adéquate.

Cathy
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Ce livre est simplement bien conçu. Il détaille tout pas à pas et nous ouvre les yeux sur cette maladie trop souvent négligée et mal soignée par la médecine allopathique. Il nous permet d'imaginer un avenir meilleur en gardant l'espoir qu'un jour on aura moins mal ! Un grand Merci Mme Frenette pour ce livre.

Caroline
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Merci Gisele pour ce livre; je viens de le finir. Enfin je peux mettre des mots sur mes maux. En le lisant, j'ai eu une sorte de soulagement, le même que lorsque le médecin de l'IRM m'a dit à l'époque: «Vous êtes courageuse car vous souffrez beaucoup». Je vais l'apprendre par coeur.
Severine
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J'ai littéralement dévoré le livre hier, mis des post-it un peu partout pour m'y replonger plus profondément. Merci pour cet ouvrage complet, très accessible et très bien expliqué.
Patricia

Un lien entre l'endométriose et la fibromyalgie

Certaines maladies semblent avoir une grande attirance l’une pour l’autre. Il semble que ce soit le cas pour la fibromyalgie et l’endométriose. Si on compare les deux maladies, on se rend compte qu’elles ont plusieurs symptômes en commun dont la fatigue et la douleur. Toutes deux découlent d’une cause inconnue mais définitivement inflammatoire. Chacune a le pouvoir de gâcher la vie de sa victime, tant physiquement, qu’émotionnellement et socialement.

Une étude américaine sur 3680 femmes a démontré que 31% de celles atteintes d’endométriose souffraient aussi de fibromyalgie alors que la population générale en dénotait 4% seulement. Ainsi, la femme endométriosique encourt 7 fois plus de risques d’être aussi atteinte de fibromyalgie. Cette même étude a également démontré un lien en l’endométriose et plusieurs maladies auto-immunes, ainsi qu’avec l’intestin irritable, les allergies, la cystite interstitielle. Laquelle vient en premier? Difficile à dire mais chose certaine, l’inflammation est toujours présente.

On peut se demander ce qu’ont en commun toutes ces femmes? On pourrait pointer du doigt les traitements hormonaux qui laissent trop souvent des effets indésirables à long terme. Mais il faudrait alors affirmer que l’endométriose est apparue en premier. Pourtant, même si on en parle moins, beaucoup d’hommes souffrent aussi de fibromyalgie, et ils n’ont pas probablement pas pris d’hormones. Le dilemme reste entier.

Et voilà, par la force des choses, on en déduit qu’une partie de la réponse se trouve probablement dans notre assiette. Si l’alimentation est si souvent mise en cause, c’est tout simplement parce que c’est l’activité de notre vie qui revient le plus souvent : trois fois par jour, 365 jours par année, pour un grand total de 1095 repas, et cela, sans compter les collations. Tout comme la voiture qui refuse de rouler si son essence est diluée avec de l’eau, le corps n’arrive pas à s’adapter à la diète moderne qui contient trop de mauvais gras, de produits chimiques, et trop peu d’aliments nutritifs de base tels les fruits et les légumes qui lui procurent les vitamines et oligo-éléments dont il a besoin.

Il y a toutes sortes de raisons qui expliquent pourquoi l’on se contente de manger ce qui nous tombe sous la main : le manque de temps pour préparer des repas sains, la fatigue après une journée de travail, le manque d’énergie, etc. L’alimentation est souvent reléguée tout au bas de la liste de priorité. Pourtant, ce que nous mangeons à tous les jours constitue notre carburant et il est essentiel qu’il soit de la meilleure qualité possible. Si nous voulons un corps en santé, peu importe la maladie dont nous sommes atteints, commençons par nous nourrir convenablement. La diète qui semble convenir le mieux aux femmes atteintes d’endométriose en est une qui limite les sources d’aliments pro-inflammatoires, ce qui convient parfaitement aux personnes atteintes de fibromyalgie. Le mieux-être passe par la fourchette. Cessons de voir tout ce dont nous aurons à nous priver et voyons plutôt ce que pourrait être notre vie si nous nous sentions bien dans notre peau.

Pour plus de détails sur l’alimentation anti-inflammatoire convenant aux femmes souffrant d’endométriose, consultez mon livre, L’endométriose : vaincre la douleur et l’infertilité.

L'endométriose: ce qu'on en sait

 L’endométriose est une maladie gynécologique très complexe caractérisée par la présence de tissu ressemblant à l’endomètre en dehors de l’utérus. Voici quelques données sur le sujet :
· On estime que l’endométriose atteint une femme sur 10 entre l’âge de 15 à 49 ans, soit environ 176 million de femmes à travers le monde.

· Les causes de la maladie ne sont pas encore connues bien qu’il existe plusieurs théories. On remarque un facteur génétique, car le risque de développer l’endométriose est plus grand si la mère ou la sœur en sont affectées.

· L’endométriose peut apparaître dès les premières règles.

· Les lésions endométriales se retrouvent le plus souvent dans les régions près de l’utérus comme les ovaires, les trompes de Fallope, les ligaments soutenant l’utérus, l’appendice, la vessie et l’intestin, mais elles peuvent aussi atteindre le diaphragme, les poumons et d’autres régions encore plus éloignées dans le corps.

· Les symptômes sont variés et dépendent souvent de la région atteinte. Environ la moitié des femmes endométriosiques ont des douleurs lors des rapports sexuels. Certaines femmes sont atteintes d’endométriose mais restent asymptomatiques.

· L’endométriose est nourrie par l’œstrogène.

· Les symptômes disparaissent le plus souvent à la ménopause, mais certaines femmes continuent d’en souffrir, surtout si elles ont eu des chirurgies qui ont laissé des adhérences ou des tissus cicatriciels.

· Les menstruations ne doivent pas normalement causer des douleurs qui vous empêchent de continuer votre routine habituelle; si oui, il faut consulter.

· Le nombre de femmes souffrant d’endométriose est probablement encore plus grand que les chiffres proposés, car bien des femmes endurent des douleurs abdominales et autres symptômes sans consulter pensant que c’est normal de souffrir avec les règles, ou encore, elles ont consulté sans succès.

· L’endométriose est souvent une cause sous-jacente d’infertilité. En effet, 30 à 40% des femmes souffrant de la maladie ont de la difficulté à concevoir. D’ailleurs, bien des femmes reçoivent le diagnostic d’endométriose suite à une investigation des raisons de leur infertilité.

· La grossesse et l’allaitement régulier peuvent vous donner un répit des symptômes de l’endométriose, mais ce n’est pas une promesse de guérison.

· L’hystérectomie ne supprime pas l’endométriose. Si des lésions endométriales sont toujours présentes ailleurs dans le corps, la maladie peut continuer de progresser.

· Certains facteurs environnementaux aggravent la maladie, tels que l’exposition à certaines toxines comme la dioxine et les xénoestrogènes (perturbateurs endocriniens).

· Il n’y a pas de lien entre l’avortement et l’endométriose.

· L’alimentation visant à réduire l’inflammation telle que l’évitement du gluten, des produits laitiers, de la caféine, etc. semble jouer un rôle important dans le contrôle des symptômes de cette affection.


La luzerne et la chlorophylle

La luzerne n’est pas une plante comme les autres.  Elle présente des caractéristiques exceptionnelles.  Entre autres, ses racines puisent très profondément dans le sol et y soutirent d’importants nutriments.  On dit que si on pouvait étirer ses racines en ligne droite dans le sol, elles s’allongeraient jusqu’à 125 pieds et d’autres disent même 250 pieds. La luzerne est l’aliment le plus alcalin qui existe. Elle contient d’importantes quantités de calcium, de magnésium et de potassium, ce qui fait qu’elle contribue à neutraliser la tendance à l’acidification de l’organisme. Comme la maladie s’installe plus facilement dans un corps acide, voilà encore une bonne raison de prendre de la luzerne.  Elle est une source riche de vitamines, de minéraux et d’enzymes.  Richard Lucas, dans Nature’s Medecines, écrit que la luzerne contient 18.9% de protéines, comparativement à 16.5% dans le bœuf, 3.3% dans le lait et 13.1% dans les œufs.

On recommande la luzerne tout particulièrement aux arthritiques, aux rhumatisants et aux goutteux.  La luzerne devrait faire partie de toutes les cures de désintoxication.  Son puissant effet nettoyant sur les tissus de l’organisme en fait un atout précieux pour les gens qui ont besoin de se désintoxiquer en profondeur. 

Troubles de santé qui peuvent profiter de la luzerne :

Ø  acidification de l’organisme

Ø  asthme

Ø  prostatite

Ø  troubles de la vessie

Ø  maladies de la peau

Ø  maladies virales et bactériennes

Ø  intoxication

Ø  anémie

Ø  odeur corporelle offensante

Ø  infections

Ø  bronchite

Ø  mauvaise haleine

Ø  décalcification

Ø  cholestérol élevé

 
La chlorophylle est le pigment vert des plantes, on y réfère souvent comme le sang des plantes. Donc, quand on parle de chlorophylle, elle peut provenir de différentes plantes, comme l’orge verte ou la luzerne. La  chlorophylle a des constituants très semblables à l’hémoglobine du sang humain. 

Voici une liste de bénéfices à prendre de la chlorophylle quotidiennement :

Ø  bon nettoyeur de l’intestin (intéressant durant une cure de nettoyage)

Ø  très utile pour combattre l’anémie nutritionnelle

Ø  désintoxique le foie

Ø  régularise les menstruations

Ø  désodorisant

Ø  combat les bactéries

Ø  élimine la mauvaise haleine

Ø  utile en gargarisme durant un mal de gorge

Ø  accélère le processus de guérison du corps

Ø  renforce le système circulatoire

Ø  soulage la douleur causée par l’inflammation

Ø  augmente l’oxygénation de l’organisme

Ø  stimule les fonctions glandulaires et des organes

Ø  offre des nutriments vitaux pour le système musculaire

Ø  améliore la circulation

Ø  renforce le muscle du cœur

La chlorophylle est une excellente tisane qu’on peut  boire chaude ou comme breuvage glacé durant la saison estivale. Voilà une autre habitude santé à prendre et une nouvelle manière d’éviter ou de diminuer le café.