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L'endométriose: l'alimentation à la rescousse

L’endométriose est une maladie gynécologique qui atteint les femmes de tout âge. Sa complexité découle du fait qu'elle implique tant le système reproducteur, endocrinien qu'immunitaire, et qu'en plus, elle semble exacerbée par diverses composantes alimentaires et environnementales. L’approche allopathique consiste à traiter l’endométriose par une thérapeutique hormonale visant à diminuer les taux d’œstrogène et par la chirurgie. Pourtant, le corps humain a le pouvoir de se régénérer si on lui fournit les nutriments essentiels dont il a besoin.

L’ennemi numéro un : l’inflammation
L’inflammation est un facteur aggravant de l’endométriose qui met le système immunitaire à rude épreuve. D’ailleurs, les recherches ont démontré que les femmes atteintes d’endométriose souffrent plus souvent que les autres de différentes maladies auto-immunes, d’allergies et de candidose systémique. Cela dit, l’alimentation moderne, qui encourage la dénutrition et l’inflammation plutôt que la santé, devrait être au centre de nos préoccupations.

Le gluten
Plusieurs aliments sont à proscrire lorsque l’on vise à enrayer le processus inflammatoire. Le gluten est certainement en tête de liste comme aliment à éviter. Il faut savoir que le blé moderne, après avoir subi d’innombrables croisements afin d’en accroître le rendement, n’a plus rien à voir avec le blé ancien. Notre système digestif, qui n’a tout simplement pas évolué au même rythme, ignore comment soutirer les éléments nutritifs essentiels de cette protéine quasi étrangère. Les céréales contenant du gluten – le blé, l’avoine, l’orge, le seigle, le triticale, l’épeautre et le kamut – encouragent l’inflammation et devraient donc être évitées.

Les sucres et les gras saturés
Le sucre sous toutes ses formes promeut l’acidité systémique, ce qui favorise l’inflammation et la douleur de l’endométriose. Les gras saturés (viande, beurre, margarine, fromage) encouragent la formation des prostaglandines pro-inflammatoires. De plus, la viande rouge contient souvent des hormones de croissance dont l’œstrogène.

Autres aliments à éviter
·        Les produits laitiers stimulent l'inflammation;
·        La caféine et l'alcool augmentent les taux d'œstrogène en circulation;
·        Le soya agit comme un œstrogène dans le corps;
·        Les fruits citrins et la levure selon la tolérance personnelle; 
·        Tout aliment auquel on a une intolérance ou une allergie connue;
·        Tous les additifs chimiques.
 
Article publié dans le webzine Girlykréyol
Source : L’endométriose : Vaincre la douleur et l’infertilité, Gisèle Frenette, Québec-Livres, 2011
Image courtoisie de Marin/FreeDigitalPhotos.net 

La sérotonine: la nourriture du cerveau


Le cerveau humain contient une multitude de messagers chimiques qui lui permettent  de communiquer avec le reste du corps. Ce sont les neurotransmetteurs, c’est-à-dire des substances qui permettent de transmettre l’influx nerveux entre les neurones. Ils sont absolument indispensables à votre survie, car ils régulent la respiration, la contraction musculaire, la capacité de voir, de penser, de comprendre, de ressentir des émotions et bien plus. Le cerveau étant un organe d’une grande complexité, il faudra encore bien des recherches avant d’en connaître tous les secrets. Par contre, on sait que lorsque l’activité des neurotransmetteurs est perturbée, il s’ensuit certains comportements anormaux tels que l’anxiété, la dépression, les crises de panique et l’agressivité.

À quoi sert la sérotonine?
La sérotonine est un neurotransmetteur très important sécrété par certaines cellules du cerveau et du système digestif. Elle intervient dans la régulation du sommeil, de l’humeur (anxiété, trouble obsessif-compulsif), de l’appétit, de la libido, du seuil de la douleur et de la température corporelle. Certaines études suggèrent que ce messager chimique est nécessaire au bon développement de l’embryon et que 50% des cas de mort subite du nourrisson pourraient être liés à un déséquilibre de sérotonine.

La sérotonine dans l'intestin!
On trouve environ 80% de la sérotonine totale de l’organisme dans la muqueuse gastro-intestinale. À partir de cette information, on peut suspecter que les taux de sérotonine seront affectés par une maladie compromettant l’absorption des nutriments à travers la muqueuse intestinale. Est-ce que l’intolérance au gluten (la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse) qui limite sérieusement le passage des éléments nutritifs de la paroi intestinale à la circulation sanguine peut entraîner une diminution des taux de sérotonine au cerveau? Cela pourrait fournir une explication au nombre de cas de dépression et de troubles mentaux qui semblent augmenter de façon exponentielle. Ce n’est peut-être pas un hasard si de plus en plus de gens se découvrent une intolérance au gluten et qu’en changeant leur alimentation pour améliorer leur santé physique, ils voient leurs symptômes psychiques disparaître comme par enchantement.

Où la trouve-t-on?
La sérotonine est synthétisée à partir du tryptophane, un acide aminé essentiel à la composition des protéines dans l’organisme. Il est donc important d’incorporer à votre alimentation des aliments riches en tryptophane tels que le poulet, la dinde, le poisson, les noix, les œufs, les bananes et les légumineuses, ainsi que des acides gras essentiels dont les oméga-3.

«S» pour sérotonine
Durant ses conférences sur la maîtrise du stress, Amir Georges Sabongui, psychologue et conférencier, partage huit façons de nourrir l’esprit. Il les nomme Les 8 «S» de la sérotonine :
·         Soleil
·         Sommeil
·         Sourire
·         Sport
·         Social
·         Sexe
·         Steak (qui en contient un peu)
·         Spiritualité.

Il est clair en lisant cette liste que la santé des neurotransmetteurs, dont la sérotonine, dépend en grande partie d’un équilibre de vie sain et harmonieux.
 

La vision double: est-ce sérieux?


Qu'est-ce que la vision double ?
 
Voici un article que l'on m'a proposé de partager sur mon blogue ; j'ai accepté, car, il n'y a pas de doute, la santé des yeux concerne tout le monde. Merci David!
 
 
Si certains cas de vision double peuvent être charmants, d'autres peuvent par contre être plutôt dérangeants.  La vision double (diplopie) est une condition malheureuse et parfois terrifiante qui vous fait distinctement voir deux images d'un même objet.  Ce phénomène peut se produire à l'occasion ou tout le temps. Les deux images sont parfois une par-dessus l'autre, ou côte à côte, parfois aussi il y a un peu des deux.

D'autres symptômes accompagnent parfois la vision double et ceux-ci peuvent être tout aussi affligeants pour le patient, notamment :

·         Nausée

·         Maux de tête

·         Faiblesses dans les yeux

·         Paupières tombantes.

À l'occasion, on peut aussi avoir l'air de "loucher" ou d'avoir des yeux "qui vagabondent".

La cause de votre vision double varie selon que celle-ci origine d'un seul œil ou des deux yeux. Il est donc impératif de consulter un oculiste (en particulier si c'est la première fois que vous en souffrez) qui pourra vous conseiller sur le meilleur traitement disponible.

Traitement de la vision double.

Avant de traiter la vision double, il importe de déterminer exactement la cause du problème. Il est parfois possible d'améliorer la condition de la vision double en corrigeant la cause, ou sinon en gérant la condition.

·         Des muscles des yeux faibles peuvent parfois être la cause de la vision double, et si c'est le cas, la condition peut être traitée avec la chirurgie.

·         Une condition connue sous le nom de myasthénie grave peut être la cause de votre vision double et un traitement avec des médicaments est alors possible.

·         Une glycémie non contrôlé chez les diabétiques peut aussi être un facteur et ce problème peut être traité grâce à un contrôle adéquat du niveau de glycémie et/ou d'insuline (tel que prescrit par votre médecin).

Malheureusement, il y a parfois des cas où cette condition affligeante ne peut pas être éliminée. Dans ce cas, il y a des traitements pour aider les gens à vivre avec cette condition, notamment le port d'un pansement oculaire ou de lunettes à prisme spéciales pour aider à minimiser les effets de la vision double.

La vision double dans un seul oeil (Diplopie monoculaire).

En général, la plupart des gens souffrent de vision double quand ils essaient de voir quelque chose avec les deux yeux, et lorsqu'ils couvrent un œil la vision double semble disparaître.    Toutefois, la vision double peut se produire dans un seul œil, ce qu'on nome monoculaire, mais cela est moins courant.

Si la vision double se produit dans un seul œil, votre oculiste envisagera différemment les causes et le traitement de votre problème, car il recherchera peut-être des conditions différentes. 

Vision double soudaine.

La première chose à faire si vous souffrez soudainement de la vision double est de garder votre calme. Il se peut que ce ne soit pas grave, causé simplement par le stress et la fatigue. Ce peut toutefois être le signe d'une condition plus grave.

Si vous êtes préoccupé par la vision double, vous devriez toujours voir votre oculiste pour obtenir une opinion professionnelle.    

Rien dans cet article ne peut être interprété comme un conseil médical; celui-ci n'a pas été écrit pour se substituer aux recommandations d'un professionnel de la santé. Si vous avez des questions particulières, veuillez consulter votre oculiste.   

Gluten : Doit-on se fier aux tests d'anticorps?

La controverse autour du gluten a animé bien des discussions depuis quelques années. Un point souvent soulevé et qui cause beaucoup d’incertitude face au diagnostic de la maladie cœliaque concerne les résultats que l’on appelle les « faux négatifs ». Ce terme désigne un résultat qui exclut la maladie même si les symptômes qui y sont liés sont présents. Dans ce cas précis, seule une biopsie de la paroi de l’intestin grêle peut établir le diagnostic officiel de maladie coeliaque. Comme la biopsie est un examen qui comporte certains risques, elle est effectuée seulement si des anticorps indiquant la maladie sont révélés lors du bilan sanguin. Mais est-ce que ces tests sanguins sont fiables?

La littérature médicale explique que les tests sanguins pour déceler les anticorps tTG (anti-transglutaminase) et EMA (anti-endomysium) démontrent un niveau d’exactitude de 97 à 99 % dans le diagnostic de  la maladie cœliaque. En toute logique, les médecins appliquent ce qu’ils apprennent sans autre questionnement. Lors d’une conférence enregistrée pour « The Gluten Summit », le Dr Rodney Ford, un gastroentérologue pédiatrique reconnu comme expert dans le domaine du gluten, nous donne un autre son de cloche fort intéressant.

Il explique que les scientifiques font leurs recherches à partir d’une banque de sang de personnes ayant obtenu un diagnostic formel de la maladie cœliaque. En fait, le sang étudié provient de patients chez qui la biopsie de l’intestin grêle a décelé une atrophie totale des villosités intestinales. Cette façon de diagnostiquer la maladie est utilisée depuis plus de 20 ans. Mais voilà où le bât blesse! Si la paroi intestinale d’une personne ne démontre que de l’inflammation ou une atrophie villositaire partielle, on ne considérera pas qu’elle souffre de la maladie cœliaque. Pourtant, la maladie évolue graduellement et n’apparaît pas comme par enchantement, même si cela semble parfois le cas pour les symptômes.

La maladie cœliaque évolue avec le temps chez certaines personnes prédisposées. Les variables suivantes doivent être en place :

·         Gène prédisposant à la maladie présent à la naissance;
·         Le gluten doit faire partie de l’alimentation;
·         Bien que la maladie apparaisse souvent dès que le jeune enfant consomme du gluten (blé, avoine, seigle, orge, triticale, kamut, épeautre), chez d’autres, et ce à n’importe quel âge, un facteur déclenchant viendra démarrer le processus. Il peut s’agir d’un traumatisme tels un décès, une chirurgie, une infection, la période suivant un accouchement, etc.

Une fois ces facteurs en place, on pourrait résumer le déroulement comme suit :

·         Inflammation de la paroi intestinale;
·         Oedème de la muqueuse intestinale, hypertrophie des cryptes, émoussement des villosités (début d’aplatissement);
·         Atrophie partielle des villosités intestinales;
·         Atrophie villositaire totale.

Ainsi, les résultats du bilan d’anticorps tTG et EMA pour diagnostiquer la maladie coeliaque sont valables seulement lorsque les villosités qui recouvrent la paroi interne de l’intestin grêle sont complètement aplaties. Entre temps, plusieurs résultats sont des faux négatifs, c’est-à-dire que la personne se fait dire que son problème n’est pas lié au gluten, alors qu’en fait, il peut l’être. Le conférencier ajoute d’ailleurs qu’afin d’enrayer les dommages causés par le gluten, il faut d’astreindre à une diète strictement sans gluten, car le moindre écart, même minime, peut activer les anticorps anti-gliadine (IgA et IgG) dans la circulation sanguine pour une période de 3 à 6 mois. Si vous doutez du diagnostic, une diète sans gluten ou selon le terme utilisé par le Dr Ford, zéro-gluten, pendant une période d’au moins trois mois pourrait s’avérer utile pour déterminer la véracité du diagnostic. Si les symptômes diminuent, il est fort probable que le gluten est en cause. Comme une diète sans gluten saine et équilibrée n'est pas néfaste à la santé, cette période d'essai ne vous causera aucun tort.

Pour plus d'information sur le sujet: L'intolérance au gluten - disponible en format papier, numérique ainsi qu'en anglais.

La vitamine D: la vitamine soleil

La vitamine D se différencie des autres vitamines, car elle est la seule qui peut être synthétisée par l’organisme (la peau) sans faire appel à des nutriments ingérés. Une des principales sources de cette vitamine est le soleil. Sous l’effet des rayons ultraviolets du soleil, notre corps produit une forme primaire de la vitamine D, soit la D3 ou cholécalciférol. Celle-ci passe ensuite par le foie et le rein où un processus enzymatique la transforme en sa forme active (calcitriol). Elle peut alors répandre ses bienfaits dans le corps par le biais de la circulation sanguine.

Une exposition au soleil du visage, du dos des mains ou des bras, sans écran solaire de 10 à 15 minutes par jour, est suffisante pour maintenir des taux adéquats de vitamine D. Malheureusement, une grande partie de la population souffre d’une carence de cette vitamine pour diverses raisons : les gens qui ne s’exposent pas au soleil, les malades alités, les personnes âgées (diminution de la capacité d’absorption), les végétaliens, les travailleurs de nuit ou ceux qui vivent dans des régions où la saison froide se prolonge.

La vitamine D joue un rôle important dans le maintien de la santé osseuse incluant la croissance de l’os et sa solidité. Elle aide à absorber le calcium (de même que le phosphore) et à maintenir son taux sanguin, sinon l’organisme irait le puiser dans les os. La vitamine D aide donc à prévenir le rachitisme chez l’enfant et l’ostéoporose chez l’adulte. On lui confère des vertus immunostimulantes, en plus d’un rôle préventif contre le cancer (sein, colorectal), le diabète, certaines maladies auto-immunes (maladies inflammatoires de l’intestin, sclérose en plaques), les maladies de la peau et les affections cardiovasculaires.

On retrouve naturellement un peu de vitamine D dans l’alimentation et certains produits en sont enrichis : les huiles de poisson (foie de morue), les poissons gras, le jaune d’oeuf, le lait, boisson de soya enrichie, le foie de veau et de bœuf.

Les symptômes suivants peuvent découler d’une carence en vitamine D :

·         Rachitisme chez l’enfant;

·         Ramollissement des os chez les adultes (ostéoporose);

·        Problèmes dentaires (faible croissance des dents chez l’enfant, déformation des dents, tendance aux caries, inflammation des gencives);

·         Faible croissance de l’enfant;

     ·         Fatigue inexpliquée;

·         Faiblesse musculaire;

·         Spasmes musculaires;

·         Sensation de brûlure dans la bouche et la gorge;

·         Diarrhée;

·         Insomnie;

·         Nervosité, agitation, irritabilité;

·         Sentiment d’inquiétude sans raison;

·         Ongles cassants et friables;

·         Tendance aux infections respiratoires répétées;

·         Asthme (chez l’enfant surtout);

·         Toux persistante;

·         Psoriasis;

·         Myopie;

·         Photophobie (sensibilité à la lumière);

·         Hypotension;

·         Réaction exagérée aux stimuli;

·         Douleurs diffuses;

·         Troubles cognitifs (lien possible avec la démence et l’Alzheimer);

·         Dépression;

·         Fractures spontanées;

·         Anémie;

·         Grand besoin d’air (n’aime pas les pièces fermées).

Une supplémentation exagérée de vitamine D (plus de 10 000 UI par jour) sur une période prolongée peut causer des effets indésirables, car cette vitamine est liposoluble et s’accumule dans l’organisme (muscles, tissus adipeux, foie, reins). Les symptômes pourraient inclure : déshydratation, soif intense, perte d’appétit, perte de poids, grande fatigue, maux de tête, nausées, vomissements. Ces symptômes disparaissent habituellement dès que la prise du supplément est arrêtée.

Pourquoi j'ai toujours des boutons (ou taches) au menton?

Cet excellent article est généreusement partagé par Emanuelle Haudegond, coach en soin de la peau, du site Beauté-Pure que vous pouvez visiter à http://beaute-pure.com .
 
 
 
Pourquoi j’ai des boutons à certains endroits de mon visage et pas ailleurs ?
Si  vous vous êtes déjà posé la question, c’est le moment de parler de médecine chinoise.
Selon la médecine chinoise, la position de vos boutons n’est pas un hasard.
Certains endroits du visage seraient reliés à un organe du corps et à certaines émotions.

Le visage serait donc le miroir de l’esprit et du corps…

Alors, à quoi correspond l’emplacement de vos boutons ?
Je vous propose aujourd’hui de regarder un plan du visage qui résume ces points.
Quelles sont les zones où vous avez régulièrement des boutons (cela « marche » également pour des taches pigmentaires, des ombres, des cernes…) ?
Nous sommes généralement une « combinaison » de plusieurs zones…
Il faut cependant noter qu’en médecine chinoise, les organes cités ne correspondent pas littéralement aux organes physiques.
Ainsi, les « reins », en médecine chinoise, cela fait référence, entre autre, au système de reproduction et aux oreilles.
Cela peut sembler très étrange, mais la médecine chinoise s’appuie sur 5000 ans de sagesse, alors croyez-moi, on peut souvent lui faire confiance !
 

Des boutons au niveau du bas des joues ? (zone colon/poumon)

D’un point de vue physique :

  • Peut signifier des problèmes d’immunité. Se rapporte aux personnes dont le système immunitaire est faible, qui peuvent facilement par exemple, attraper froid, avec des rhumes à répétition.
  • Peut signifier des problèmes respiratoires, comme de l’asthme, un souffle court.
  • Peut signifier des problèmes de peau, tels que l’acné, comme de l’eczéma ou du psoriasis, liés à l’élimination par la peau.
  • Peut signifier des problèmes avec la voix.
  • Peut signifier des problèmes reliés à la sueur. Pas assez de transpiration ou trop pendant un exercice.
  • Peut signifier un oedème.
  • Peut signifier  un problème avec le système pileux : excès ou faiblesse.

D’un point de vue émotionnel :

  • Les émotion reliées à cette zone sont les émotions de chagrin, de deuil, de séparation d’avec un être cher.
  • C’est aussi relié à la nostalgie, au regret, à l’envie, au désir.
  • Enfin, c’est la zone du détachement.

Des boutons aux coins de la bouche, autour des sourcils et sous les yeux ? (zone du foie)

D’un point de vue physique :

  • Peut signifier un trop plein de toxines, dues à l’alimentation ou à l’environnement. Le foie est le principal organe de désintoxication.
  • Peut signifier des problèmes de migraines et de maux de tête.
  • Peut signifier des problèmes au niveau du système menstruel. La zone foie en médecine chinoise est celle qui est reliée aux problèmes de douleur pendant les règles, aux règles irrégulières, au syndrome prémenstruel.
  • Peut signifier des problèmes de constipation.
  • Peut signifier un problème avec un tendon ou un ligament : une cheville foulée, des douleurs au niveau du cou et des épaules…
  • Peut signifier des problèmes visuels : des yeux trop secs, chargés de sang, qui voient des taches…

D’un point de vue émotionnel :

  • La zone foie est reliée à la colère et à la frustration. Cela peut être une colère ancienne qui nous consume, une colère rentrée, un conflit très ancien jamais résolu.
  • Le foie est relié à l’irritation, la tendance à être impatient, à perdre son sang-froid rapidement.
  • C’est le siège de l’aigreur, de la rancune, de la rancoeur, du ressentiment.
  • C’est aussi connecté à la personne qui change d’humeur fréquemment, qui peut être lunatique ou souvent morose, maussade.
  • D’une manière générale, la zone foie est reliée au stress et aux émotions fortes car le foie est l’organe qui est aussi chargé de détoxiquer les émotions toxiques, ce que certains praticiens appellent les « toxines émotionnelles ».
  • D’une manière générale aussi, l’acné est souvent considérée comme un déséquilibre du foie…

Des boutons en haut des joues et sur le nez ? (Zone cœur)

D’un point de vue physique

  • Peut signifier des problèmes de transpiration excessive sur le coup des émotions.
  • Peut signifier des problèmes avec les yeux, mais plutôt sous l’angle émotionnel : yeux qui n’expriment rien, tics nerveux des yeux, problèmes à regarder les gens en face.
  • Peut signifier des problèmes de prise de parole : quelqu’un qui a des problèmes de bégaiement, qui bafouille, qui a peur de parler en public, qui n’ose pas dire quelque chose, ou quelqu’un qui parle trop ou pas assez.
  • Peut être relié à une chaleur excessive, à des problèmes de palpitations, de tachycardie, de douleurs dans la poitrine, l’impression d’une attaque cardiaque imminente.

D’un point de vue émotionnel :

  • Le coeur, c’est le blocage de la joie. Les émotions reliées sont les problèmes d’acceptation de soi, d’amour de soi, de rétrécissement, de ne pas donner son plein potentiel.
  • Une habitude ancienne d’émotions fortes comme l’anxiété, la colère, le chagrin, de détestation de soi peut conduire à un déséquilibre au niveau du coeur. Le coeur en médecine chinoise est le siège des émotions.
  • Le coeur est souvent relié à une réponse inappropriée aux émotions : personnes qui répondront par un sourire à l’annonce d’un décès…
  • Tout choc peut occasionner un problème avec la zone coeur.
  • Les personnes qui sont facilement surprises, qui vont par exemple vous voir mais qui sauteront quand même en l’air quand vous leur direz « hou » pour les surprendre…
  • Les personnes qui marchent en sautant, dont on a l’impression qu’elles ne touchent pas le sol… ont souvent un déséquilibre coeur.
  • Une tendance à avoir un enthousiasme déséquilibré : les personnes « coeur » peuvent ne pas être assez enthousiastes, déprimés, ou trop enthousiastes, donnant l’impression d’être sous médicaments.

Vous avez des boutons au niveau des lèvres et de la bouche, entre les sourcils, sous les yeux ou du coté des mâchoires ? (Zone rate/estomac)

D’un point de vue physique :

  • La rate et l’estomac sont les principaux organes de la digestion en médecine chinoise. Des problèmes reliés à ces zones peuvent se manifester par des lourdeurs, des ballonnements, des problèmes d’appétit (excessif ou insuffisant), de la constipation.
  • Peut être relié à l’humidité ou des aliments trop lourds qui se manifestent par des boutons dans la zone rate.
  • La rate est l’organe en médecine chinoise qui nous donne le l’énergie. Si vous avez des problèmes de rate, il est possible que vous manquiez d’énergie.
  • Peut être relié aux problèmes de circulation, notamment circulation sanguine : la rate étant l’organe qui produit l’énergie, et l’énergie circulant dans tout le corps, des problèmes de rate se traduisent par une circulation insuffisante. On peut facilement voir le lien avec les problèmes d’hématomes, certains problèmes de cycle menstruel, l’anémie…
  • Les personnes ayant un déséquilibre rate/estomac auront souvent tendance à la peau sèche, à la bouche sèche, et des problèmes au niveau de la bouche et des lèvres, comme les lèvres gercées ou des boutons de fièvre dans ces zones.
  • Peut signifier des problèmes musculaires, comme des crampes.
  • Peut être relié aux varices, aux hémorroïdes.
  • Souvent, la personne à un teint de nuance jaune.

D’un point de vue émotionnel :

  • L’émotion majeure liée à la rate : la tendance à se faire du souci, à trop penser, et l’épuisement mental excessif général.
  • On retrouve souvent un déséquilibre de la rate chez les personnes qui travaillent trop, qui n’ont pas un bon équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle.

Vous avez des boutons au niveau du menton, bas des mâchoires, sous les yeux ou aux oreilles ? (Zone reins)

 

D’un point de vue physique :

  • Peut signifier des problèmes au niveau du système reproducteur : cela inclut les hormones de la reproduction, les problèmes de fertilité, de menstruation, et éventuellement de syndrome des ovaires polykystiques. Selon la médecine chinoise, mais aussi japonaise et vietnamienne, le menton est le point réflexe lié à la production des hormones sexuelles. Un déséquilibre de la zone reins peut donc signifier un déséquilibre hormonal.
  • Peut signifier des problèmes osseux, de croissance et de développement. Certaines pathologies liées sont l’ostéoporose, les problèmes dentaires et les os fragiles.
  • Peut signifier des problèmes urinaires.
  • Peut avoir un rapport avec la santé des cheveux.
  • Problèmes de jing. Le jing, en médecine chinoise, c’est la force de la vie, ce qui nous garde vivant. Nous naissons tous avec un certain montant de jing, et lentement mais surement nous en perdons avec les années qui passent. Certaines activités nous font perdre du jing plus rapidement que d’autres : les drogues (surtout celles qui influent sur la composition chimique du cerveau ou qui activent), la caféine et le stress. Ces activités peuvent poser des problèmes au niveau de la zone reins, car le jing se situe dans les reins.

D’un point de vue émotionnel :

  • La zone reins est surtout reliée à la peur, aux sentiments d’insécurité et d’isolation.
  • Elle a aussi un rapport avec des problèmes de volonté, à l’impression d’être distant ou apathique, aux problèmes de discipline personnelle.

Vous avez des boutons au niveau de la ligne des cheveux et sur le front ? (Zone vésicule biliaire)

D’un point de vue physique

  • La vésicule biliaire est associée au foie du point de vue des symptômes physiques.
  • Peut signifier des problèmes au niveau du système menstruel. C’est une zone qui est reliée aux problèmes de douleur pendant les règles, aux règles irrégulières, au syndrome prémenstruel.
  • Peut signifier des problèmes de constipation.
  • Peut signifier un problème avec un tendon ou un ligament : une cheville foulée, des douleurs au niveau du cou et des épaules…
  • Peut signifier des problèmes visuels : des yeux trop secs, chargés de sang, qui voient de taches…
  • Peut signifier un trop plein de toxines, dues à l’alimentation ou à l’environnement, problème de désintoxication.
  • Peut signifier des problèmes de migraines et de maux de tête.

D’un point de vue émotionnel :

  • Problèmes reliés au courage, à la timidité.
  • Problèmes de jugement, d’accès à sa sagesse intérieure, difficulté à prendre des décisions ou tendance à prendre des décisions trop hâtives.
Bien sûr, toutes ces données ne sont pas à prendre littéralement… Cependant, je les ai trouvées très utiles dans ma clinique de soin de peau, car elles me permettaient d’avoir des pistes sur l’origine de certains problèmes. En recoupant avec d’autres informations, nous arrivions souvent à des résultats étonnants…
Et vous ? Vous retrouvez-vous dans certains profils ? La médecine chinoise, ça vous parle ?

Pour d'autres articles intéressants: http://beaute-pure.com

SOS intestin : l’acide aminé L- glutamine

La glutamine, aussi connue sous le nom de L-glutamine, est l’acide aminé le plus abondant dans l’organisme. Elle joue un rôle important dans la synthèse des protéines, le bon fonctionnement du système immunitaire et le maintien de l’intégrité de la paroi intestinale. En fait, la glutamine est utilisée par toutes les cellules du corps. Elle est facilement synthétisée chez l’individu en bonne santé et on la retrouve dans plusieurs aliments, dont la viande, le poisson, les produits laitiers, les céréales, les légumineuses, les épinards, le persil, le chou et le miso.

La santé d’un individu dépend en grande partie de l’efficacité de son intestin. Une barrière intestinale perméable laisse passer des protéines intruses dans la circulation sanguine, ce qui cause des allergies et ouvre la porte à certaines autres maladies. L’acide aminé L-glutamine est absolument crucial à la santé de l’intestin. Il contribue à réparer les dommages à la muqueuse intestinale en assurant la régénérescence rapide de son épithélium (les cellules qui le composent) et réduit sa perméabilité.

En résumé, la glutamine constitue la source d’énergie principale à toutes les cellules à reproduction rapide telles que les entérocytes qui tapissent toute la muqueuse du tractus gastro-intestinal, les lymphocytes, les macrophages et les thymocytes du système immunitaire, les fibroblastes des tissus conjonctifs et les réticulocytes (globules rouges immatures) de la moelle osseuse. Si la quantité de glutamine est insuffisante, les intestins s’atrophient et le système immunitaire ne fonctionne plus comme il se doit.

La glutamine est recommandée dans le traitement du syndrome de l’intestin poreux et de la diarrhée, et peut procurer un soulagement aux symptômes de la gastrite, des ulcères, du côlon irritable, de la colite ulcéreuse et de la maladie de Crohn.  De plus, elle protège le foie et le système gastro-intestinal des effets ravageurs de la chimiothérapie. Elle aide également à maintenir l’équilibre acido-basique de l’organisme. Un programme d’exercice trop exigeant, les maladies infectieuses, la chirurgie ou d’autres traumatismes sérieux peuvent diminuer la quantité de glutamine disponible dans le corps. Les gens souffrant de troubles sérieux  —insuffisance rénale ou hépatique, diabète, épilepsie — ainsi que la femme enceinte doivent consulter leur médecin avant de prendre un supplément de glutamine.
 


L’acétaminophène : pas si inoffensif que ça!


Il existe sur le marché plus de 400 produits contenant de l’acétaminophène (paracétamol). Il s’agit d’un analgésique et antipyrétique sans effet anti-inflammatoire, communément utilisé tant pour les enfants que pour les adultes (au Canada, vendu sous la marque de commerce Tylénol). Pourtant, il y a fort à parier que si l’acétaminophène était un produit naturel, il aurait été banni du marché depuis longtemps. En effet, l’innocuité de cette molécule a été mise en doute de plus en plus souvent ces dernières années.

 
Un médicament à prendre plus au sérieux
Aux États-Unis, chaque année, il en découle plus de 100 000 appels aux centres anti-poisons, 50 000 visites aux urgences, 26 000 hospitalisations et plus de 450 décès suite à des complications hépatiques (foie). Au Québec, l’acétaminophène est la première cause d’intoxication médicamenteuse depuis plus de vingt ans; depuis 2004, la moyenne rapportée chaque année est de 4103 cas. Depuis 2003, 31 décès résultant d’une intoxication à l’acétaminophène ont été signalés au Centre antipoison du Québec.

 
Des effets indésirables
Facilement accessible sans ordonnance, ses ventes ont certainement été stimulées par la crainte des effets délétères rapportés lors de la prise de l’aspirine et des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (risques d’irritation gastrique et de saignement). De plus, il est difficile d’imaginer qu’un médicament recommandé pour les jeunes enfants puisse être si dangereux. Pourtant, la prise régulière d’acétaminophène est liée à un plus grand risque de souffrir d’asthme, d’infertilité, de perte d’audition et de complications liées au foie et aux reins. Son utilisation durant la première année de vie semble augmenter les risques de souffrir d’asthme et de symptômes allergiques durant l’enfance.

Le métabolisme de l’acétaminophène s’effectue en grande partie dans le foie. De ce fait, il diminue la réserve hépatique de glutathion, un antioxydant à l’effet détoxifiant d’une grande importance dans l’organisme. Lorsque ce médicament est combiné à l’alcool, les effets néfastes au foie sont accentués.
 
Réactions cutanées rares, parfois fatales
Le 1e août 2013, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a émis un communiqué révélant l’association de l’acétaminophène à une réaction cutanée grave et parfois fatale, et cela, même aux dosages recommandés. Parmi les 107 cas signalés entre 1969 et 2012, on a dénombré 67 hospitalisations et 12 décès. La plupart des cas impliquaient l’acétaminophène comme ingrédient principal du produit et furent catégorisés comme «probablement» ou «peut-être» liés à cette molécule.

Les symptômes à surveiller peuvent inclure la rougeur de la peau, un érythème (rash), des ampoules ou une desquamation de la peau. Ils peuvent apparaître à n’importe quel moment lors de la prise d’acétaminophène, soit dès la première dose ou après un usage prolongé. Si ces symptômes apparaissent, cessez de prendre l’acétaminophène et consulter un médecin immédiatement.
 

Sources :

http://doctormurray.com/the-dangers-of-acetaminophen

http://www.fda.gov/Drugs/DrugSafety/ucm363041.htm#

http://pharma-com.sitepreview.ca/lessons/LPharm%20Mar%202012.pdf

Le gluten perturbe le cerveau

L’intolérance au gluten englobe une multitude de symptômes dont certains qui affectent le cerveau. La capacité à se concentrer et à mémoriser est diminuée, l’humeur est perturbée et la fatigue, l’anxiété ainsi que la dépression sont souvent au rendez-vous. Les manifestations peuvent même prendre la forme d’étourdissements, de migraines et de convulsions. La sensation d’avoir « le cerveau dans la brume » fait souvent partie des symptômes décrits par les gens souffrant d’une sensibilité au gluten. Il faut quand même ajouter que des personnes atteintes d’autres problèmes de santé tels que la candidose systémique, la fatigue chronique et la fibromyalgie peuvent aussi se plaindre de ces symptômes, mais en fait, peut-être sont-elles intolérantes au gluten sans le savoir.  

Une étude a démontré des résultats intéressants par rapport à l’irrigation sanguine du cerveau de personnes intolérantes au gluten. Elle a évalué la circulation du sang à 12 régions du cerveau chez 15 individus nouvellement diagnostiqués avec une intolérance au gluten mais n'ayant pas encore commencé la diète sans gluten. Un tiers du cerveau n'était pas irrigué correctement chez 73% d'entre eux. Selon la région du cerveau ciblée, ceci causerait différents symptômes neurologiques comme l'anxiété, la dépression et même l'épilepsie. Il s'agit de 3 personnes sur 4. Chez 15 personnes suivant la diète sans gluten depuis plus d'un an, seulement une personne en souffrait.

Si le gluten peut causer une circulation sanguine inadéquate chez les gens qui y sont intolérants, qu’en est-il des vaisseaux sanguins servant à irriguer l’œil? Dans un article sur le site web de Dr Vikki Peterson, elle fait le lien entre l’intolérance au gluten et les maladies de l’œil tel le glaucome et la dégénération maculaire, deux grandes causes de cécité. Si le gluten nuit à la circulation du sang dans le cerveau, il s’en suit que les minuscules vaisseaux qui irriguent l’œil peuvent aussi en souffrir, créant ainsi un terrain propice à certaines maladies de l’œil. D’ailleurs, certaines recherches affirment que les allergies et les intolérances alimentaires incluant les produits laitiers et le gluten constituent un facteur de risque pour le glaucome. La santé de vos yeux constitue une autre bonne raison d’évaluer votre tolérance au gluten.