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Le glutathion, l'antioxydant par excellence

Le glutathion, l’antioxydant interne le plus abondant dans l’organisme, est synthétisé dans le foie et à l’intérieur des cellules. Les acides aminés, glutamine, cystéine et glycine sont les précurseurs essentiels à la production de glutathion au niveau cellulaire. Le glutathion est une protéine antioxydante qui protège les cellules, les tissus et les organes contre la maladie, le vieillissement et le cancer. Plusieurs recherches ont démontré que les taux plasmatiques de glutathion sont inférieurs à la normale chez les cancéreux.

Dans son livre Les antioxydants, la révolution du XXIe siècle, le Dr Frédéric Le Cren rapportait qu’on a décelé un taux particulièrement bas de glutathion dans plus de 200 maladies. Le vieillissement, l’exposition aux radicaux libres et une alimentation riche en matières grasses tendent à épuiser nos réserves normales de cet élément indispensable.

Le glutathion, par ses rôles antioxydant, détoxiquant et modulateur du système immunitaire, pourrait s’avérer un allié intéressant dans la lutte contre la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse et le cancer du côlon. Les sources de glutathion sont : pamplemousse, fraise, cantaloup, orange, peau du raisin, avocat, tomate, légumes feuillus verts, brocoli, courges d’hiver, asperge, pomme de terre, noix, graines.

(extrait de mon livre Tout sur la santé de l'intestin, 2007)

Chronique alimentaire - les poivrons

Les poivrons, qu'on appelle communément les piments doux, sont une excellente source de vitamine C :

  • À poids égal, le poivron vert contient deux fois plus de vitamine C qu’une orange et le poivron rouge trois fois plus.
  • Le poivron est riche en bêta-carotène que l’organisme convertit en vitamine A.
  • Il devient de plus en plus sucré à mesure qu’il mûrit. Ainsi, le rouge est plus doux que le jaune et celui-ci, plus doux que le vert. Le poivron ne mûrit plus une fois arraché de son plant.
  • Une demi-tasse de poivron (qui égale une portion) contient seulement 12 calories. C’est donc un bon aliment quand on ressent le besoin de grignoter.
  • Les poivrons sont aussi une excellente source de fibres, de folate (acide folique d’origine végétale) et de vitamine B6.
  • Il agit comme un agent alcalinisant sur l’organisme.
  • Petit bémol cependant : il figure parmi les légumes les plus arrosés de pesticides. Il convient donc d’acheter des poivrons biologiques autant que possibles.

Les calculs biliaires

Les calculs biliaires sont ce qu’on appelle communément les « pierres » de la vésicule biliaire. Ils sont formés par la précipitation de certains composants de la bile (cholestérol, calcium ou pigments). Ils varient en grosseur de la taille de grains de sable à la grosseur d’une balle de golf, bien qu’ils mesurent souvent entre quelques millimètres à plus d’un centimètre de diamètre. Les symptômes peuvent commencer plus de 8 ans après le début de la formation du calcul.
  • Ils apparaissent plus souvent chez les femmes (1 sur 5 de plus de 60 ans) et la moitié moins souvent chez les hommes.
  • 80% des gens en ayant n’auront jamais de symptômes et ne nécessiteront pas de traitement.
  • La douleur ne dépend pas de la taille des calculs et il peut y en avoir des centaines dans la vésicule biliaire.
  • Lorsqu’une personne a souffert d’une première crise biliaire, il y a 50% de chance qu’elle en refasse une dans l’année qui suit.
Les risques augmentent avec l’âge, à la suite d’une perte ou d’un gain de poids rapide, lorsque la personne souffre de constipation, d’une infection parasitaire ou lors des situations suivantes :
  • Les femmes de plus de quarante ans qui ont un surplus de poids ou qui prennent des anovulants ou des hormones de remplacement;
  • Les personnes souffrant de maladies gastrointestinales (surtout la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse);
  • Les gens prenant des médicaments pour abaisser leur taux de cholestérol;
  • Les gens dont la diète contient beaucoup de gras, de sucre et peu de fibres;
  • Les individus souffrant d’intolérances alimentaires.
Le premier signe est souvent une digestion incomplète des gras ce qui amène des symptômes comme la flatulence, le ballonnement, des selles de couleurs pâles, des selles graisseuses et/ou nauséabondes et qui flottent, ainsi que des rots fréquents.

Les calculs biliaires peuvent causer l’inflammation de la vésicule biliaire lorsqu’ils bloquent les conduits connectant celle-ci au petit intestin. La vésicule biliaire se gonfle, ce qui cause une douleur abdominale souvent sévère
.

Symptômes lors de l’obstruction d’un conduit :
  • Douleur au milieu et au quadrant supérieur droit de l’abdomen. Elle peut s’étendre à l’épaule droite ainsi qu’au dos et ressembler à une attaque de cœur;
  • Nausée et vomissement;
  • Malaises généralisés;
  • Perte d’appétit;
  • Démangeaisons;
  • Frissons et fièvre;
  • Urine jaune foncée à brune;
  • Selle de couleur pâle ou grise;
  • Fatigue;
  • Maux de tête;
  • Anxiété, irritabilité.
Une crise peut durer de 20 minutes à plusieurs heures. Un blocage prolongé du canal cholédoque peut endommager la vésicule biliaire, le foie ou le pancréas et peut même être fatal. Lorsque le calcul bloque le canal de Wirsung qui relie le pancréas au petit intestin, il peut provoquer une pancréatite aiguë biliaire. La douleur s’estompe lorsque le calcul dégage le passage et permet à la bile de s’écouler normalement.

Le traitement peut inclure des antibiotiques, l’ablation de la vésicule biliaire ou l’enlèvement du calcul biliaire lorsque possible. Pour diminuer la fréquence et la sévérité des crises, on recommande une diète riche en fibres tout en diminuant le sucre, la caféine, les aliments frits et épicés et en buvant beaucoup d’eau. Une réaction allergique à certains aliments peut causer une inflammation de la vésicule biliaire allant parfois jusqu’à l’ablation de l’organe. Les aliments impliqués par ordre d’importance seraient les œufs, le porc, les oignons, la volaille et le café.

Chronique alimentaire: la pomme

Depuis le milieu des années quatre-vingt-dix, l’incidence de plusieurs maladies a augmenté : maladie cardiaque, cancer, diabète, obésité, asthme, allergies, arthrite, maladies auto-immunes, etc. De plus, on remarque que ces maladies dégénératives apparaissent à un plus jeune âge. Bien qu’on se doute que les nombreux polluants, herbicides, agents de conservation et autres produits chimiques, souvent toxiques, ajoutés à notre alimentation dite « moderne » soient en cause dans ces déséquilibres, peu de gens sont prêts à changer leur style de vie ou leur alimentation. Pourtant, certains changements simples pourraient soulager bien des problèmes en commençant par les troubles digestifs comme les brûlures d’estomac, le reflux gastrique et la constipation, la congestion, les migraines, les douleurs de toutes sortes et l’insomnie. Que ce soit en prévention de la maladie ou comme adjuvant dans le traitement de celle-ci, l’alimentation est la clé secrète.

Tous les fruits, légumes, légumineuses, noix et graines crues et les grains entiers apportent de nombreux bienfaits à l’organisme humain. Ainsi commence une chronique où je décrirai certains aliments considérés bons pour la santé.

La pomme :
On connaît tous le proverbe qui dit : « Une pomme par jour garde le médecin éloigné. » En effet, la pomme a plusieurs qualités bienfaisantes pour la santé.


• Elle contient de la vitamine C, un antioxydant aux effets importants pour le système immunitaire.
• C’est une source de fibres solubles qui aident à régulariser le transit intestinal et à prévenir la constipation.
• Les fibres, dont la pectine, et possiblement les flavonoïdes que la pomme contient aident à abaisser le taux de cholestérol et de triglycérides. En plus de diminuer le mauvais cholestérol, la consommation de 2 pommes par jour avec la pelure pourrait améliorer le niveau de bon cholestérol et ainsi réduire le risque d’accident vasculaire cérébral et de maladies cardiaques.

• La pomme est un bon dépuratif sanguin.
• Elle contient de la catéchine, une substance anticancéreuse.
• Elle contient aussi de la quercétine qui pourrait inhiber le cancer de la prostate, du poumon et du foie.
• Manger aussi peu que deux pommes par jour pour avoir un effet favorable sur les troubles respiratoires et l’asthme.
• Son activité antioxydante améliorait également les fonctions cérébrales et la mémoire.
• La chair de la pomme contient du potassium, et cette dernière du fer tout en étant peu calorique. Le jus de pomme et sa purée sont une source de manganèse, un cofacteur de plusieurs enzymes.
• Le fait de croquer dans une pomme préserve la santé des gencives et provoque plus de salive, diminuant ainsi le nombre de bactéries dans la bouche et aidant à combattre les caries.

Le lien entre la douleur et l'alimentation

Il n'est parfois pas facile de différencier entre des symptômes causés par une allergie ou une simple intolérance. Bien entendu, on ne parle pas ici d'une allergie foudroyante comme celle aux noix ou aux fruits de mer, mais d'une dont les résultats sont moins reconnaissables. En vérité, on peut avoir une réaction allergique à n'importe quel aliment; le système immunitaire produit alors des anticorps et les tests sanguins révèlent un taux élevé d'immunoglobulines E. Pour faciliter la lecture du texte, le terme allergie sera utilisé mais inclura les intolérances alimentaires.

Certains allergologues confirment que bien que certains symptômes apparaissent rapidement après l'ingestion d'un aliment allergène, ce n'est pas toujours le cas. Ceux comme les brûlures d’estomac font habituellement leur apparition dans les 30 minutes à 3 heures suivant l’ingestion de l’aliment problème et les maux de tête dans les 2 à 6 heures, mais d'autres manifestations comme les douleurs musculaires et les ulcères buccaux peuvent apparaître jusqu'à 72 heures plus tard. La fatigue est un grand symptôme d'allergies alimentaires bien que l'on fasse rarement le lien; elle peut être immédiate, ou de 6 à 24 heures plus tard.

Lorsque l'on parle de réactions à un aliment, notre pensée se tourne rapidement vers les plus connues comme le mal de tête (vin, fromage), les crampes abdominales et la diarrhée (produits laitiers) ou l'urticaire (rougeurs - fraises, colorants alimentaires). Mais en fait, tous les organes du corps peuvent être affectés par les allergies et les intolérances aux aliments. On a dénoté plus d'une centaine de symptômes dont certains sont liés à des états sérieux et souvent douloureux: la migraine, l’arthrite, la douleur musculaire et articulaire, la bronchite, la sinusite, l’asthme, l’angine de poitrine, les infections d’oreilles, l’œdème des chevilles, les crampes et douleurs abdominales, l’ulcère duodénal, l’eczéma, les douleurs au cou et au dos, la dysménorrhée (menstruation douloureuse), la sclérose en plaques, la névralgie, le diabète, la dépression et l’énurésie.

Par exemple, bien des gens souffrant d'arthrite confirmeront que leurs symptômes sont aggravés ou déclenchés par l'ingestion de maïs, de blé, de porc, d'oeufs, de produits laitiers ou d'aliments appartenant à la famille des solanacées (tomate, pomme de terre, aubergine, poivre de Cayenne, piment). Par ailleurs, les migraineux savent qu'ils doivent éviter certains aliments dont le chocolat, les fromages forts, le vin blanc, le soja, l’acide aminé tyramine et le glutamate monosodique. On ne peut donc plus mettre en doute qu'il existe véritablement un lien entre certains symptômes douloureux et les aliments que l'on ingère. La tenue d'une liste dans un petit carnet de tout ce que l'on mange peut être très utile afin de détecter les aliments susceptibles de causer de tels désagréments.