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Le pipi au lit: énurésie


Pour bien des enfants, la phase "pipi au lit" se prolonge au-delà de ce que la société considère comme "normal". La plupart des petits apprennent à contrôler leur vessie le jour entre l'âge de 2 et 3 ans, parfois plus près de 4 ans. Pour certains d'entre eux, le contrôle nocturne sera plus long à venir. L'énurésie nocturne (pipi au lit la nuit) peut parfois découler de facteurs héréditaires. En effet, si un des parents en a souffert, il y a plus de risques que le problème se retrouve chez son enfant. Si les deux parents ont été aux prises avec cette difficulté, l'enfant a 65% de probabilité d'en souffrir. Environ 15% des enfants de cinq ans mouillent encore leur lit, alors que de 6 à 8% continuent de le faire après l'âge de 8 ans.

L'énurésie nocturne n'est pas une maladie; le plus souvent, la vessie n'est pas assez développée pour contenir toute l'urine produite tout au long de la nuit. Par contre, il est important de le mentionner au médecin afin d'éliminer d'autres causes possibles telles que l'infection urinaire, l'inflammation des voies urinaires, le déséquilibre hormonal, le trouble rénal, la parasitose (vers), le diabète, la constipation chronique ou même un défaut structural de l'anatomie urinaire. L'affection peut aussi être provoquée par le stress émotionnel, l'apnée du sommeil (causée par l'inflammation des adénoïdes ou des amygdales), des aliments trop épicés qui irritent les voies urinaires ou même des allergies alimentaires.

Exemple clinique: Une petite fille de 9 enfant, autrement en parfaite santé, qui faisait "pipi au lit" presque toutes les nuits. En questionnant la mère, on découvrit que son aliment préféré était la tomate sous toutes ses formes, même le ketchup qu'elle ajoutait à tous ses plats. Comme l'intolérance alimentaire se démarque souvent par une rage de l'aliment en question, on fit une période d'essai d'un mois sans tomate. L'énurésie n'est revenue que lorsque l'aliment en question était consommé.

Il est important de rappeler à l'enfant d'aller uriner juste avant de se coucher. On évite de lui offrir à boire au cours des heures précédant le dodo. Il faut à tout prix éviter de disputer ou de punir l'enfant pour ce problème qui n'est pas sous son contrôle; il faut plutôt se réjouir avec lui lorsqu'il passe une nuit au sec. Il vient un temps où l'enfant réalise qu'il n'est pas normal de mouiller le lit à son âge. Il est alors primordial de le rassurer, de lui expliquer les faits et de le soutenir moralement.

L'andropause: un problème masculin

Alors que l’on fait grand cas de la ménopause chez la femme, on semble ignorer que l’homme vit lui aussi un changement hormonal important dont les effets commencent à se faire ressentir vers l’âge de 50 ans. N’en doutez point, l’andropause est bien réelle. Il s’agit d’une diminution de la sécrétion de l’hormone masculine, la testostérone. Tout comme chez la femme, les symptômes varient d’un homme à l’autre. Bien que la fertilité masculine ne soit aucunement affectée, contrairement à la fin de la période fertile annoncée par la ménopause chez la femme, on dit que 10% des hommes auront des symptômes importants à l’andropause.

Les symptômes :

· Manque d’énergie, fatigue chronique, sommeil non réparateur;
· Manque de motivation et d’entrain;
· Irritabilité extrême, la nervosité, l’anxiété, sautes d’humeur, symptômes de dépression;
· Tendance à prendre du poids surtout à l’abdomen;
· Perte ou difficulté à maintenir la masse musculaire;
· Sueurs ou bouffées de chaleurs nocturnes;
· Troubles de mémoire et de concentration;
· Troubles urinaires;
· Difficulté d’érection, diminution de la libido.

Le taux de testostérone chez l’homme diminue graduellement à partir de la trentaine. Chez certains hommes, un taux très faible de testostérone déclenche des symptômes souvent interprétés à tort comme une dépression. Une prise en charge de sa condition s’impose en commençant par un examen médical complet. Si l’andropause est en cause, on peut choisir des suppléments alimentaires étant reconnus comme utiles pour rééquilibrer ces troubles masculins ou encore obtenir une ordonnance médicale pour un supplément hormonal. On doit noter que certains médicaments, dont quelques antidépresseurs, peuvent causer une baisse de libido et même l’impuissance.

Une alimentation saine, un programme d’exercice régulier, une révision de notre style de vie (vie de couple, vie sociale, travail) sont des éléments essentiels à la santé en général. Ils sont aussi très importants à la santé hormonale et sexuelle. Plusieurs suppléments à base de plantes peuvent aider à diminuer les symptômes dus à l’andropause. Le ginseng coréen et le ginseng sibérien peuvent être utiles. Certaines combinaisons de plantes formulées spécifiquement pour les hommes peuvent améliorer la performance sexuelle mâle en soutenant la circulation vers les testicules et le pénis, alors que d'autres peuvent fournir des nutriments essentiels à la santé de la prostate.

Le palmier nain est très recommandé pour les troubles de la prostate (prostatite, hyperplasie prostatique bénigne, miction difficile, éjaculation douloureuse). Il aide à augmenter la libido masculine et à combattre l’impuissance. On commence même à étudier le potentiel du palmier nain contre le cancer de la prostate. Le zinc est un excellent antioxydant qui protège les tissus de la prostate. Les graines de citrouille sont également bénéfiques pour leur haute teneur en zinc.

Voici un petit test tout simple que j’ai entendu à la télévision de la bouche d’un médecin. On le pratique pour savoir si l’homme manque de testostérone : il s’agit de prendre des timbres en rouleau, du genre qui sont reliés par des pointillés. Au coucher, on colle les timbres autour du pénis flasque (sans érection). Si au réveil les timbres sont brisés, c’est qu’il y a eu une érection durant la nuit et que vous avez probablement suffisamment de testostérone. Si le timbre est intact, votre taux de cette hormone essentielle est peut-être déficient; une consultation médicale pourra alors vous guider pour remédier au problème.

L’andropause, souvent appelée le retour d’âge masculin, est une période de vie tout aussi normale que la ménopause chez la femme. Alors que certains hommes auront peu de symptômes, un petit pourcentage devront trouver des solutions à quelques désagréments. Commencez par en parler à d’autres hommes de votre âge et vous vous rendrez vite compte que vous n’êtes plus tout seul. Brisez le cercle du silence masculin : l’andropause existe vraiment!

L'eczéma: son message émotionnel

L'eczéma est une affection de la peau qui s'accompagne de rougeurs, de petites vésicules, de croûtes ou de squasmes (lamelles de peau qui se détachent) et de démangeaisons. Bien que le mécanisme qui déclenche l'eczéma n'est pas bien compris, il semble y avoir une composante génétique ainsi qu'un lien avec des facteurs environnementaux tels que les allergies et le stress.

La peau constitue notre enveloppe externe, ce que les gens voient en premier lorsqu'ils nous rencontrent. Un problème au niveau de la peau reflète donc notre image de soi, la valorisation de soi. Il est intéressant de noter que la personne qui en souffre aura tendance à faire une poussée d'eczéma justement quand elle veut paraître à son mieux. Par exemple, lorsqu'elle doit se présenter pour une entrevue ou un rendez-vous galant; le stress engendré causera de nouvelles éruptions ou une aggravation des lésions existantes. Plusieurs auteurs suggèrent que l'eczéma est plus courant chez les individus qui vivent un manque de confiance en eux, de l'anxiété et des peurs. Il s'agit peut-être là d'une façon inconsciente de s'isoler, de repousser les autres, au moment même où ce dont la personne a le plus besoin est le contact humain, le toucher d'une main aimante. Il semble exister ici un besoin ambivalent: j'ai besoin d'être touché, mais cela me fait peur.


D'après Jacques Martel, l'auteur du livre Le grand dictionnaire des malaises et des maladies, l'eczéma se voit chez quelqu'un qui n'a pas appris à s'aimer, qui a peur d'être blessé ou d'être abandonné. L'affection apparaît souvent après un conflit de séparation, soit du couple, un déménagement, un changement d'école, le départ des enfants de la maison. Le changement n'est pas nécessairement extérieur, il peut aussi s'agir d'un profond ressenti tel que le rejet de ses valeurs personnelles ou la perte de pouvoir sur sa propre vie.

La personne a de la difficulté à être bien dans sa peau. Pourtant, elle veut projeter une bonne image d'elle-même, car dans son insécurité, ce que les autres peuvent penser d'elle revêt une grande importance. Il y a souvent un lien avec la honte déjà vécue; elle a maintenant peur du jugement de l'autre. Elle aura tendance à agir en fonction des attentes des autres plutôt que de satisfaire ses propres besoins. Plusieurs émotions se bousculent en elle: la peur, l'anxiété, le chagrin, la frustration, l'irritation, l'impatience, la colère et parfois même le désespoir. La personne ne s'aime pas et de temps à autre, le trop-plein d'émotions éclatera sous forme d'éruptions cutanées.

C'est une personne très sensible à ce qui se passe autour d'elle. Elle doit apprendre à s'aimer tel qu'elle est, car si on veut que l'autre nous aime, on doit commencer par s'aimer soi-même. Elle doit reconnaître ses qualités et se donner le droit d'être elle-même en acceptant ses faiblesses et ses peurs.


Pour plus d'information sur cette affection:
http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=eczema_pm

Revivre: un choix personnel

Alors que je me préparais à écrire au sujet du livre qui m'a fait vibrer d'émotions cette semaine, Revivre de Guy Corneau, je suis tombée sur un article s'intitulant Disease ridden patients refuse to make lifestyle changes, qui traduit, veut dire à peu près Les patients malades refusent de changer leur style de vie. Nous voilà aux antipodes des croyances profondes dévoilées dans l'ouvrage dont je viens de terminer la lecture. Chacun de nous connaissons quelqu'un qui a fait face à une maladie grave. Cette personne s'est-elle écrasée sous le poids du diagnostic ou au contraire s'est-elle battue bec et ongles pour assurer sa survie? En fait, il y a sûrement autant de manières de vivre sa vie (ou de mourir) qu'il y a de gens. C'est un choix personnel même si plusieurs suivent le courant, un chemin souvent tout tracé de génération en génération sans réfléchir ou peut-être, sans se donner la peine, d'essayer de vivre autrement.

Cet article, écrit par T.M. Hartle, se référait à plusieurs études démontrant que même une maladie cardiaque ou un cancer n'incitent pas nécessairement les gens à changer leur habitudes de vie. On croirait pourtant qu'un tel évènement provoquerait une réflexion profonde et amènerait quelques changements dans le but de promouvoir la santé et de mettre toutes les chances de son côté. Pourtant, une étude publiée dans le American Heart Journal qui évaluait plus de 1 200 hommes et femmes en surpoids ayant souffert d'un infarctus a révélé un fait étonnant. Durant l'année suivant leur trouble cardiaque, les participants à l'étude n'avaient pratiquement pas perdu de poids (.2% de leur poids seulement), et cela, malgré toute l'information qui prouve que l'obésité met plus à risque de souffrir de diabète, d'apnée du sommeil, d'ACV, de cancer, etc. Il semble difficile à croire que si peu d'efforts soient déployés à se sauver la vie.

Une autre recherche, cette fois publiée dans le Journal of Clinical Oncology, a suivi 9 000 personnes ayant survécu à un cancer. Encore une fois, peu d'entre eux avaient institué des modifications à leur style de vie. Pire encore, moins de 20% des participants consommaient le minimum de fruits et légumes recommandé quotidiennement. On est en droit de se questionner à savoir pourquoi les gens n'ont pas encore compris que la santé passe par l'alimentation, l'exercice physique, le maintien d'un poids santé et le repos. Est-ce parce que les intervenants de la santé ne relaient pas le message? Est-ce parce que les patients ne prennent pas la responsabilité de leur guérison et laissent le système s'en occuper pour eux. Après tout, n'est-il pas suffisant de se rendre au rendez-vous fixé et de suivre consciencieusement le traitement proposé?

Si ces concepts de base de la santé ne sont toujours pas assimilés, alors comment faire comprendre aux gens l'importance de gérer leurs conflits émotionnels, de vivre pleinement leur spiritualité, de semer la joie et l'amour en soi et aux autres, et de laisser éclore leur créativité. C'est pourtant le message que l'auteur et psychanalyste, Guy Corneau, véhicule dans son merveilleux livre Revivre.

Il y relate avec une grande humilité le cheminement de sa bataille contre un cancer de grade 4, de type lymphome qui avait atteint son estomac et sa rate, en plus d'avoir laissé des lésions métastasiques à ses deux poumons. C'est avec courage et détermination qu'il a accepté les traitements recommandés par les médecins, mais c'est le lâcher-prise qui a permis à ce qu'il appelle la médecine de l'esprit et la médecine de l'âme de collaborer à sa rémission. Guy Corneau est parti en guerre contre le cancer sans rien négliger; il est resté alerte à tous les messages que la vie avait à lui transmettre.

De la médecine allopathique à l'alimentation saine, de l'homéopathie à la méditation, rien ne fut négligé. Il partage avec ses lecteurs ses nombreuses expériences et y décrit plusieurs des exercices qu'il a pratiqués tout au long de sa convalescence. À travers ses écrits, on peut ressentir sa passion d'être en vie et sa détermination de vivre chaque instant de son existence pleinement, intensément. Revivre est un livre qui fait réfléchir, car après l'avoir lu, on réalise que tout est possible, mais que les possibilités ne viennent pas toutes de l'extérieur de notre corps, mais plutôt du plus profond de notre âme.

Sources:
Guy Corneau, Revivre, Les Éditions de l'Homme, 2010
http://www.naturalnews.com/032561_lifestyle_changes_patients.html