Rechercher dans ce blogue

Gluten : Doit-on se fier aux tests d'anticorps?

La controverse autour du gluten a animé bien des discussions depuis quelques années. Un point souvent soulevé et qui cause beaucoup d’incertitude face au diagnostic de la maladie cœliaque concerne les résultats que l’on appelle les « faux négatifs ». Ce terme désigne un résultat qui exclut la maladie même si les symptômes qui y sont liés sont présents. Dans ce cas précis, seule une biopsie de la paroi de l’intestin grêle peut établir le diagnostic officiel de maladie coeliaque. Comme la biopsie est un examen qui comporte certains risques, elle est effectuée seulement si des anticorps indiquant la maladie sont révélés lors du bilan sanguin. Mais est-ce que ces tests sanguins sont fiables?

La littérature médicale explique que les tests sanguins pour déceler les anticorps tTG (anti-transglutaminase) et EMA (anti-endomysium) démontrent un niveau d’exactitude de 97 à 99 % dans le diagnostic de  la maladie cœliaque. En toute logique, les médecins appliquent ce qu’ils apprennent sans autre questionnement. Lors d’une conférence enregistrée pour « The Gluten Summit », le Dr Rodney Ford, un gastroentérologue pédiatrique reconnu comme expert dans le domaine du gluten, nous donne un autre son de cloche fort intéressant.

Il explique que les scientifiques font leurs recherches à partir d’une banque de sang de personnes ayant obtenu un diagnostic formel de la maladie cœliaque. En fait, le sang étudié provient de patients chez qui la biopsie de l’intestin grêle a décelé une atrophie totale des villosités intestinales. Cette façon de diagnostiquer la maladie est utilisée depuis plus de 20 ans. Mais voilà où le bât blesse! Si la paroi intestinale d’une personne ne démontre que de l’inflammation ou une atrophie villositaire partielle, on ne considérera pas qu’elle souffre de la maladie cœliaque. Pourtant, la maladie évolue graduellement et n’apparaît pas comme par enchantement, même si cela semble parfois le cas pour les symptômes.

La maladie cœliaque évolue avec le temps chez certaines personnes prédisposées. Les variables suivantes doivent être en place :

·         Gène prédisposant à la maladie présent à la naissance;
·         Le gluten doit faire partie de l’alimentation;
·         Bien que la maladie apparaisse souvent dès que le jeune enfant consomme du gluten (blé, avoine, seigle, orge, triticale, kamut, épeautre), chez d’autres, et ce à n’importe quel âge, un facteur déclenchant viendra démarrer le processus. Il peut s’agir d’un traumatisme tels un décès, une chirurgie, une infection, la période suivant un accouchement, etc.

Une fois ces facteurs en place, on pourrait résumer le déroulement comme suit :

·         Inflammation de la paroi intestinale;
·         Oedème de la muqueuse intestinale, hypertrophie des cryptes, émoussement des villosités (début d’aplatissement);
·         Atrophie partielle des villosités intestinales;
·         Atrophie villositaire totale.

Ainsi, les résultats du bilan d’anticorps tTG et EMA pour diagnostiquer la maladie coeliaque sont valables seulement lorsque les villosités qui recouvrent la paroi interne de l’intestin grêle sont complètement aplaties. Entre temps, plusieurs résultats sont des faux négatifs, c’est-à-dire que la personne se fait dire que son problème n’est pas lié au gluten, alors qu’en fait, il peut l’être. Le conférencier ajoute d’ailleurs qu’afin d’enrayer les dommages causés par le gluten, il faut d’astreindre à une diète strictement sans gluten, car le moindre écart, même minime, peut activer les anticorps anti-gliadine (IgA et IgG) dans la circulation sanguine pour une période de 3 à 6 mois. Si vous doutez du diagnostic, une diète sans gluten ou selon le terme utilisé par le Dr Ford, zéro-gluten, pendant une période d’au moins trois mois pourrait s’avérer utile pour déterminer la véracité du diagnostic. Si les symptômes diminuent, il est fort probable que le gluten est en cause. Comme une diète sans gluten saine et équilibrée n'est pas néfaste à la santé, cette période d'essai ne vous causera aucun tort.

Pour plus d'information sur le sujet: L'intolérance au gluten - disponible en format papier, numérique ainsi qu'en anglais.

La vitamine D: la vitamine soleil

La vitamine D se différencie des autres vitamines, car elle est la seule qui peut être synthétisée par l’organisme (la peau) sans faire appel à des nutriments ingérés. Une des principales sources de cette vitamine est le soleil. Sous l’effet des rayons ultraviolets du soleil, notre corps produit une forme primaire de la vitamine D, soit la D3 ou cholécalciférol. Celle-ci passe ensuite par le foie et le rein où un processus enzymatique la transforme en sa forme active (calcitriol). Elle peut alors répandre ses bienfaits dans le corps par le biais de la circulation sanguine.

Une exposition au soleil du visage, du dos des mains ou des bras, sans écran solaire de 10 à 15 minutes par jour, est suffisante pour maintenir des taux adéquats de vitamine D. Malheureusement, une grande partie de la population souffre d’une carence de cette vitamine pour diverses raisons : les gens qui ne s’exposent pas au soleil, les malades alités, les personnes âgées (diminution de la capacité d’absorption), les végétaliens, les travailleurs de nuit ou ceux qui vivent dans des régions où la saison froide se prolonge.

La vitamine D joue un rôle important dans le maintien de la santé osseuse incluant la croissance de l’os et sa solidité. Elle aide à absorber le calcium (de même que le phosphore) et à maintenir son taux sanguin, sinon l’organisme irait le puiser dans les os. La vitamine D aide donc à prévenir le rachitisme chez l’enfant et l’ostéoporose chez l’adulte. On lui confère des vertus immunostimulantes, en plus d’un rôle préventif contre le cancer (sein, colorectal), le diabète, certaines maladies auto-immunes (maladies inflammatoires de l’intestin, sclérose en plaques), les maladies de la peau et les affections cardiovasculaires.

On retrouve naturellement un peu de vitamine D dans l’alimentation et certains produits en sont enrichis : les huiles de poisson (foie de morue), les poissons gras, le jaune d’oeuf, le lait, boisson de soya enrichie, le foie de veau et de bœuf.

Les symptômes suivants peuvent découler d’une carence en vitamine D :

·         Rachitisme chez l’enfant;

·         Ramollissement des os chez les adultes (ostéoporose);

·        Problèmes dentaires (faible croissance des dents chez l’enfant, déformation des dents, tendance aux caries, inflammation des gencives);

·         Faible croissance de l’enfant;

     ·         Fatigue inexpliquée;

·         Faiblesse musculaire;

·         Spasmes musculaires;

·         Sensation de brûlure dans la bouche et la gorge;

·         Diarrhée;

·         Insomnie;

·         Nervosité, agitation, irritabilité;

·         Sentiment d’inquiétude sans raison;

·         Ongles cassants et friables;

·         Tendance aux infections respiratoires répétées;

·         Asthme (chez l’enfant surtout);

·         Toux persistante;

·         Psoriasis;

·         Myopie;

·         Photophobie (sensibilité à la lumière);

·         Hypotension;

·         Réaction exagérée aux stimuli;

·         Douleurs diffuses;

·         Troubles cognitifs (lien possible avec la démence et l’Alzheimer);

·         Dépression;

·         Fractures spontanées;

·         Anémie;

·         Grand besoin d’air (n’aime pas les pièces fermées).

Une supplémentation exagérée de vitamine D (plus de 10 000 UI par jour) sur une période prolongée peut causer des effets indésirables, car cette vitamine est liposoluble et s’accumule dans l’organisme (muscles, tissus adipeux, foie, reins). Les symptômes pourraient inclure : déshydratation, soif intense, perte d’appétit, perte de poids, grande fatigue, maux de tête, nausées, vomissements. Ces symptômes disparaissent habituellement dès que la prise du supplément est arrêtée.

Pourquoi j'ai toujours des boutons (ou taches) au menton?

Cet excellent article est généreusement partagé par Emanuelle Haudegond, coach en soin de la peau, du site Beauté-Pure que vous pouvez visiter à http://beaute-pure.com .
 
 
 
Pourquoi j’ai des boutons à certains endroits de mon visage et pas ailleurs ?
Si  vous vous êtes déjà posé la question, c’est le moment de parler de médecine chinoise.
Selon la médecine chinoise, la position de vos boutons n’est pas un hasard.
Certains endroits du visage seraient reliés à un organe du corps et à certaines émotions.

Le visage serait donc le miroir de l’esprit et du corps…

Alors, à quoi correspond l’emplacement de vos boutons ?
Je vous propose aujourd’hui de regarder un plan du visage qui résume ces points.
Quelles sont les zones où vous avez régulièrement des boutons (cela « marche » également pour des taches pigmentaires, des ombres, des cernes…) ?
Nous sommes généralement une « combinaison » de plusieurs zones…
Il faut cependant noter qu’en médecine chinoise, les organes cités ne correspondent pas littéralement aux organes physiques.
Ainsi, les « reins », en médecine chinoise, cela fait référence, entre autre, au système de reproduction et aux oreilles.
Cela peut sembler très étrange, mais la médecine chinoise s’appuie sur 5000 ans de sagesse, alors croyez-moi, on peut souvent lui faire confiance !
 

Des boutons au niveau du bas des joues ? (zone colon/poumon)

D’un point de vue physique :

  • Peut signifier des problèmes d’immunité. Se rapporte aux personnes dont le système immunitaire est faible, qui peuvent facilement par exemple, attraper froid, avec des rhumes à répétition.
  • Peut signifier des problèmes respiratoires, comme de l’asthme, un souffle court.
  • Peut signifier des problèmes de peau, tels que l’acné, comme de l’eczéma ou du psoriasis, liés à l’élimination par la peau.
  • Peut signifier des problèmes avec la voix.
  • Peut signifier des problèmes reliés à la sueur. Pas assez de transpiration ou trop pendant un exercice.
  • Peut signifier un oedème.
  • Peut signifier  un problème avec le système pileux : excès ou faiblesse.

D’un point de vue émotionnel :

  • Les émotion reliées à cette zone sont les émotions de chagrin, de deuil, de séparation d’avec un être cher.
  • C’est aussi relié à la nostalgie, au regret, à l’envie, au désir.
  • Enfin, c’est la zone du détachement.

Des boutons aux coins de la bouche, autour des sourcils et sous les yeux ? (zone du foie)

D’un point de vue physique :

  • Peut signifier un trop plein de toxines, dues à l’alimentation ou à l’environnement. Le foie est le principal organe de désintoxication.
  • Peut signifier des problèmes de migraines et de maux de tête.
  • Peut signifier des problèmes au niveau du système menstruel. La zone foie en médecine chinoise est celle qui est reliée aux problèmes de douleur pendant les règles, aux règles irrégulières, au syndrome prémenstruel.
  • Peut signifier des problèmes de constipation.
  • Peut signifier un problème avec un tendon ou un ligament : une cheville foulée, des douleurs au niveau du cou et des épaules…
  • Peut signifier des problèmes visuels : des yeux trop secs, chargés de sang, qui voient des taches…

D’un point de vue émotionnel :

  • La zone foie est reliée à la colère et à la frustration. Cela peut être une colère ancienne qui nous consume, une colère rentrée, un conflit très ancien jamais résolu.
  • Le foie est relié à l’irritation, la tendance à être impatient, à perdre son sang-froid rapidement.
  • C’est le siège de l’aigreur, de la rancune, de la rancoeur, du ressentiment.
  • C’est aussi connecté à la personne qui change d’humeur fréquemment, qui peut être lunatique ou souvent morose, maussade.
  • D’une manière générale, la zone foie est reliée au stress et aux émotions fortes car le foie est l’organe qui est aussi chargé de détoxiquer les émotions toxiques, ce que certains praticiens appellent les « toxines émotionnelles ».
  • D’une manière générale aussi, l’acné est souvent considérée comme un déséquilibre du foie…

Des boutons en haut des joues et sur le nez ? (Zone cœur)

D’un point de vue physique

  • Peut signifier des problèmes de transpiration excessive sur le coup des émotions.
  • Peut signifier des problèmes avec les yeux, mais plutôt sous l’angle émotionnel : yeux qui n’expriment rien, tics nerveux des yeux, problèmes à regarder les gens en face.
  • Peut signifier des problèmes de prise de parole : quelqu’un qui a des problèmes de bégaiement, qui bafouille, qui a peur de parler en public, qui n’ose pas dire quelque chose, ou quelqu’un qui parle trop ou pas assez.
  • Peut être relié à une chaleur excessive, à des problèmes de palpitations, de tachycardie, de douleurs dans la poitrine, l’impression d’une attaque cardiaque imminente.

D’un point de vue émotionnel :

  • Le coeur, c’est le blocage de la joie. Les émotions reliées sont les problèmes d’acceptation de soi, d’amour de soi, de rétrécissement, de ne pas donner son plein potentiel.
  • Une habitude ancienne d’émotions fortes comme l’anxiété, la colère, le chagrin, de détestation de soi peut conduire à un déséquilibre au niveau du coeur. Le coeur en médecine chinoise est le siège des émotions.
  • Le coeur est souvent relié à une réponse inappropriée aux émotions : personnes qui répondront par un sourire à l’annonce d’un décès…
  • Tout choc peut occasionner un problème avec la zone coeur.
  • Les personnes qui sont facilement surprises, qui vont par exemple vous voir mais qui sauteront quand même en l’air quand vous leur direz « hou » pour les surprendre…
  • Les personnes qui marchent en sautant, dont on a l’impression qu’elles ne touchent pas le sol… ont souvent un déséquilibre coeur.
  • Une tendance à avoir un enthousiasme déséquilibré : les personnes « coeur » peuvent ne pas être assez enthousiastes, déprimés, ou trop enthousiastes, donnant l’impression d’être sous médicaments.

Vous avez des boutons au niveau des lèvres et de la bouche, entre les sourcils, sous les yeux ou du coté des mâchoires ? (Zone rate/estomac)

D’un point de vue physique :

  • La rate et l’estomac sont les principaux organes de la digestion en médecine chinoise. Des problèmes reliés à ces zones peuvent se manifester par des lourdeurs, des ballonnements, des problèmes d’appétit (excessif ou insuffisant), de la constipation.
  • Peut être relié à l’humidité ou des aliments trop lourds qui se manifestent par des boutons dans la zone rate.
  • La rate est l’organe en médecine chinoise qui nous donne le l’énergie. Si vous avez des problèmes de rate, il est possible que vous manquiez d’énergie.
  • Peut être relié aux problèmes de circulation, notamment circulation sanguine : la rate étant l’organe qui produit l’énergie, et l’énergie circulant dans tout le corps, des problèmes de rate se traduisent par une circulation insuffisante. On peut facilement voir le lien avec les problèmes d’hématomes, certains problèmes de cycle menstruel, l’anémie…
  • Les personnes ayant un déséquilibre rate/estomac auront souvent tendance à la peau sèche, à la bouche sèche, et des problèmes au niveau de la bouche et des lèvres, comme les lèvres gercées ou des boutons de fièvre dans ces zones.
  • Peut signifier des problèmes musculaires, comme des crampes.
  • Peut être relié aux varices, aux hémorroïdes.
  • Souvent, la personne à un teint de nuance jaune.

D’un point de vue émotionnel :

  • L’émotion majeure liée à la rate : la tendance à se faire du souci, à trop penser, et l’épuisement mental excessif général.
  • On retrouve souvent un déséquilibre de la rate chez les personnes qui travaillent trop, qui n’ont pas un bon équilibre entre leur vie professionnelle et personnelle.

Vous avez des boutons au niveau du menton, bas des mâchoires, sous les yeux ou aux oreilles ? (Zone reins)

 

D’un point de vue physique :

  • Peut signifier des problèmes au niveau du système reproducteur : cela inclut les hormones de la reproduction, les problèmes de fertilité, de menstruation, et éventuellement de syndrome des ovaires polykystiques. Selon la médecine chinoise, mais aussi japonaise et vietnamienne, le menton est le point réflexe lié à la production des hormones sexuelles. Un déséquilibre de la zone reins peut donc signifier un déséquilibre hormonal.
  • Peut signifier des problèmes osseux, de croissance et de développement. Certaines pathologies liées sont l’ostéoporose, les problèmes dentaires et les os fragiles.
  • Peut signifier des problèmes urinaires.
  • Peut avoir un rapport avec la santé des cheveux.
  • Problèmes de jing. Le jing, en médecine chinoise, c’est la force de la vie, ce qui nous garde vivant. Nous naissons tous avec un certain montant de jing, et lentement mais surement nous en perdons avec les années qui passent. Certaines activités nous font perdre du jing plus rapidement que d’autres : les drogues (surtout celles qui influent sur la composition chimique du cerveau ou qui activent), la caféine et le stress. Ces activités peuvent poser des problèmes au niveau de la zone reins, car le jing se situe dans les reins.

D’un point de vue émotionnel :

  • La zone reins est surtout reliée à la peur, aux sentiments d’insécurité et d’isolation.
  • Elle a aussi un rapport avec des problèmes de volonté, à l’impression d’être distant ou apathique, aux problèmes de discipline personnelle.

Vous avez des boutons au niveau de la ligne des cheveux et sur le front ? (Zone vésicule biliaire)

D’un point de vue physique

  • La vésicule biliaire est associée au foie du point de vue des symptômes physiques.
  • Peut signifier des problèmes au niveau du système menstruel. C’est une zone qui est reliée aux problèmes de douleur pendant les règles, aux règles irrégulières, au syndrome prémenstruel.
  • Peut signifier des problèmes de constipation.
  • Peut signifier un problème avec un tendon ou un ligament : une cheville foulée, des douleurs au niveau du cou et des épaules…
  • Peut signifier des problèmes visuels : des yeux trop secs, chargés de sang, qui voient de taches…
  • Peut signifier un trop plein de toxines, dues à l’alimentation ou à l’environnement, problème de désintoxication.
  • Peut signifier des problèmes de migraines et de maux de tête.

D’un point de vue émotionnel :

  • Problèmes reliés au courage, à la timidité.
  • Problèmes de jugement, d’accès à sa sagesse intérieure, difficulté à prendre des décisions ou tendance à prendre des décisions trop hâtives.
Bien sûr, toutes ces données ne sont pas à prendre littéralement… Cependant, je les ai trouvées très utiles dans ma clinique de soin de peau, car elles me permettaient d’avoir des pistes sur l’origine de certains problèmes. En recoupant avec d’autres informations, nous arrivions souvent à des résultats étonnants…
Et vous ? Vous retrouvez-vous dans certains profils ? La médecine chinoise, ça vous parle ?

Pour d'autres articles intéressants: http://beaute-pure.com

SOS intestin : l’acide aminé L- glutamine

La glutamine, aussi connue sous le nom de L-glutamine, est l’acide aminé le plus abondant dans l’organisme. Elle joue un rôle important dans la synthèse des protéines, le bon fonctionnement du système immunitaire et le maintien de l’intégrité de la paroi intestinale. En fait, la glutamine est utilisée par toutes les cellules du corps. Elle est facilement synthétisée chez l’individu en bonne santé et on la retrouve dans plusieurs aliments, dont la viande, le poisson, les produits laitiers, les céréales, les légumineuses, les épinards, le persil, le chou et le miso.

La santé d’un individu dépend en grande partie de l’efficacité de son intestin. Une barrière intestinale perméable laisse passer des protéines intruses dans la circulation sanguine, ce qui cause des allergies et ouvre la porte à certaines autres maladies. L’acide aminé L-glutamine est absolument crucial à la santé de l’intestin. Il contribue à réparer les dommages à la muqueuse intestinale en assurant la régénérescence rapide de son épithélium (les cellules qui le composent) et réduit sa perméabilité.

En résumé, la glutamine constitue la source d’énergie principale à toutes les cellules à reproduction rapide telles que les entérocytes qui tapissent toute la muqueuse du tractus gastro-intestinal, les lymphocytes, les macrophages et les thymocytes du système immunitaire, les fibroblastes des tissus conjonctifs et les réticulocytes (globules rouges immatures) de la moelle osseuse. Si la quantité de glutamine est insuffisante, les intestins s’atrophient et le système immunitaire ne fonctionne plus comme il se doit.

La glutamine est recommandée dans le traitement du syndrome de l’intestin poreux et de la diarrhée, et peut procurer un soulagement aux symptômes de la gastrite, des ulcères, du côlon irritable, de la colite ulcéreuse et de la maladie de Crohn.  De plus, elle protège le foie et le système gastro-intestinal des effets ravageurs de la chimiothérapie. Elle aide également à maintenir l’équilibre acido-basique de l’organisme. Un programme d’exercice trop exigeant, les maladies infectieuses, la chirurgie ou d’autres traumatismes sérieux peuvent diminuer la quantité de glutamine disponible dans le corps. Les gens souffrant de troubles sérieux  —insuffisance rénale ou hépatique, diabète, épilepsie — ainsi que la femme enceinte doivent consulter leur médecin avant de prendre un supplément de glutamine.
 


L’acétaminophène : pas si inoffensif que ça!


Il existe sur le marché plus de 400 produits contenant de l’acétaminophène (paracétamol). Il s’agit d’un analgésique et antipyrétique sans effet anti-inflammatoire, communément utilisé tant pour les enfants que pour les adultes (au Canada, vendu sous la marque de commerce Tylénol). Pourtant, il y a fort à parier que si l’acétaminophène était un produit naturel, il aurait été banni du marché depuis longtemps. En effet, l’innocuité de cette molécule a été mise en doute de plus en plus souvent ces dernières années.

 
Un médicament à prendre plus au sérieux
Aux États-Unis, chaque année, il en découle plus de 100 000 appels aux centres anti-poisons, 50 000 visites aux urgences, 26 000 hospitalisations et plus de 450 décès suite à des complications hépatiques (foie). Au Québec, l’acétaminophène est la première cause d’intoxication médicamenteuse depuis plus de vingt ans; depuis 2004, la moyenne rapportée chaque année est de 4103 cas. Depuis 2003, 31 décès résultant d’une intoxication à l’acétaminophène ont été signalés au Centre antipoison du Québec.

 
Des effets indésirables
Facilement accessible sans ordonnance, ses ventes ont certainement été stimulées par la crainte des effets délétères rapportés lors de la prise de l’aspirine et des anti-inflammatoires non-stéroïdiens (risques d’irritation gastrique et de saignement). De plus, il est difficile d’imaginer qu’un médicament recommandé pour les jeunes enfants puisse être si dangereux. Pourtant, la prise régulière d’acétaminophène est liée à un plus grand risque de souffrir d’asthme, d’infertilité, de perte d’audition et de complications liées au foie et aux reins. Son utilisation durant la première année de vie semble augmenter les risques de souffrir d’asthme et de symptômes allergiques durant l’enfance.

Le métabolisme de l’acétaminophène s’effectue en grande partie dans le foie. De ce fait, il diminue la réserve hépatique de glutathion, un antioxydant à l’effet détoxifiant d’une grande importance dans l’organisme. Lorsque ce médicament est combiné à l’alcool, les effets néfastes au foie sont accentués.
 
Réactions cutanées rares, parfois fatales
Le 1e août 2013, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux (FDA) a émis un communiqué révélant l’association de l’acétaminophène à une réaction cutanée grave et parfois fatale, et cela, même aux dosages recommandés. Parmi les 107 cas signalés entre 1969 et 2012, on a dénombré 67 hospitalisations et 12 décès. La plupart des cas impliquaient l’acétaminophène comme ingrédient principal du produit et furent catégorisés comme «probablement» ou «peut-être» liés à cette molécule.

Les symptômes à surveiller peuvent inclure la rougeur de la peau, un érythème (rash), des ampoules ou une desquamation de la peau. Ils peuvent apparaître à n’importe quel moment lors de la prise d’acétaminophène, soit dès la première dose ou après un usage prolongé. Si ces symptômes apparaissent, cessez de prendre l’acétaminophène et consulter un médecin immédiatement.
 

Sources :

http://doctormurray.com/the-dangers-of-acetaminophen

http://www.fda.gov/Drugs/DrugSafety/ucm363041.htm#

http://pharma-com.sitepreview.ca/lessons/LPharm%20Mar%202012.pdf

Le gluten perturbe le cerveau

L’intolérance au gluten englobe une multitude de symptômes dont certains qui affectent le cerveau. La capacité à se concentrer et à mémoriser est diminuée, l’humeur est perturbée et la fatigue, l’anxiété ainsi que la dépression sont souvent au rendez-vous. Les manifestations peuvent même prendre la forme d’étourdissements, de migraines et de convulsions. La sensation d’avoir « le cerveau dans la brume » fait souvent partie des symptômes décrits par les gens souffrant d’une sensibilité au gluten. Il faut quand même ajouter que des personnes atteintes d’autres problèmes de santé tels que la candidose systémique, la fatigue chronique et la fibromyalgie peuvent aussi se plaindre de ces symptômes, mais en fait, peut-être sont-elles intolérantes au gluten sans le savoir.  

Une étude a démontré des résultats intéressants par rapport à l’irrigation sanguine du cerveau de personnes intolérantes au gluten. Elle a évalué la circulation du sang à 12 régions du cerveau chez 15 individus nouvellement diagnostiqués avec une intolérance au gluten mais n'ayant pas encore commencé la diète sans gluten. Un tiers du cerveau n'était pas irrigué correctement chez 73% d'entre eux. Selon la région du cerveau ciblée, ceci causerait différents symptômes neurologiques comme l'anxiété, la dépression et même l'épilepsie. Il s'agit de 3 personnes sur 4. Chez 15 personnes suivant la diète sans gluten depuis plus d'un an, seulement une personne en souffrait.

Si le gluten peut causer une circulation sanguine inadéquate chez les gens qui y sont intolérants, qu’en est-il des vaisseaux sanguins servant à irriguer l’œil? Dans un article sur le site web de Dr Vikki Peterson, elle fait le lien entre l’intolérance au gluten et les maladies de l’œil tel le glaucome et la dégénération maculaire, deux grandes causes de cécité. Si le gluten nuit à la circulation du sang dans le cerveau, il s’en suit que les minuscules vaisseaux qui irriguent l’œil peuvent aussi en souffrir, créant ainsi un terrain propice à certaines maladies de l’œil. D’ailleurs, certaines recherches affirment que les allergies et les intolérances alimentaires incluant les produits laitiers et le gluten constituent un facteur de risque pour le glaucome. La santé de vos yeux constitue une autre bonne raison d’évaluer votre tolérance au gluten.

Sans gluten mais toujours malade. Pourquoi?


L’intolérance au gluten semble affecter de plus en plus de gens. Certains vous diront qu’il s’agit tout simplement du dernier régime en vogue puisque la diète sans gluten est endossée par plusieurs acteurs et sportifs connus. Mais la réalité est plutôt que l’information est maintenant plus accessible que jamais auparavant, en grande partie grâce à l’internet et aux personnes qui osent partager leurs différences. 

Les gens en ont assez des symptômes qui leur pourrissent la vie et dont leurs médecins ne savent quoi penser. La difficulté vient du fait que le gluten peut provoquer toute une panoplie de complications allant des troubles digestifs à l’anémie et des maux de tête à l’arthrite. Cette diversité de symptômes est d’ailleurs en grande partie responsable du nombre exagéré de visites médicales nécessaires avant d’en arriver à un diagnostic d’intolérance au gluten. La personne est intolérante au gluten lorsqu’elle ne tolère pas cette protéine que l’on trouve dans le blé, l’avoine, le seigle, l’orge, le triticale, l’épeautre et le kamut.

Une autre question perturbante qui mérite d’être adressée est : « Je suis la diète sans gluten, mais je ne me sens pas tellement mieux.  Pourquoi?» Voici quelques explications qui pourraient vous être utiles.
  • Le gluten affecte la paroi du petit intestin en aplatissant les villosités intestinales (petits poils responsables de l’absorption des nutriments). L’absorption des éléments nutritifs étant absolument essentielle pour une bonne santé, il faudra s’armer de patience et attendre que les villosités repoussent. La période de temps nécessaire à la guérison de la paroi intestinale dépend surtout de l’étendue du dommage et de la durée active de la maladie. Lorsque la diète est bien respectée, on peut s’attendre à une période de trois à six mois, mais certaines personnes devront patienter de deux à trois ans. Fort heureusement, les symptômes commenceront à disparaître dès le retrait du gluten de l’alimentation. Chez les enfants, le changement est souvent spectaculaire; ils reprennent vite le temps perdu.
  • La personne atteinte d’une intolérance au gluten (maladie cœliaque) qui a été malade depuis des années sans en connaître la raison (ou qui refusait de suivre la diète sans gluten) est plus susceptible de souffrir d’autres maladies. Par exemple, jusqu’à 6% des personnes intolérantes au gluten souffrent aussi d’anémie, 20% souffrent d’arthrite, 5% de dermatite, 12% de diabète, 5 à 14% de troubles pancréatiques ou thyroïdiens, 20% du côlon irritable, 51% de troubles neuropathiques (affections douloureuses qui touchent les nerfs), 4% de migraine, 30 à 40% d’obésité, 4,5% d’ostéoporose et 70% d’une diminution de la densité osseuse.[i] Les risques de cancers gastro-intestinaux sont aussi beaucoup plus élevés que dans la population en général. Si le régime sans gluten ne semble pas régler tous vos symptômes, il vous faudra évaluer la possibilité qu’ils peuvent être liés à une autre cause, l’identifier et la traiter rapidement.
  • Il est possible que vous souffriez d’une ou de plusieurs autres intolérances alimentaires.  L’intolérance aux produits laitiers qui affecte une grande partie de la population atteint environ 24% des intolérants au gluten.
  • Afin de faciliter la guérison de la paroi intestinale, optez pour une alimentation saine et équilibrée. Il faut savoir que les sucres, les fritures, la caféine, l’alcool, les additifs alimentaires et les colorants sont irritants, nuisent à la santé et ne facilitent aucunement le rétablissement de l’intestin.
  • En éliminant les céréales et les grains contenant du gluten, on tend à les remplacer par d’autres dont le riz, le quinoa, le maïs, le sarrasin, le tapioca. Or, certains d’entre eux peuvent être mal tolérés par certaines personnes. Il est préférable d’essayer un seul aliment nouveau pendant quelques semaines afin d’évaluer votre degré de tolérance. L’intestin affaibli et irrité peut aussi avoir de la difficulté à accepter les céréales plus dures à dégrader comme le maïs; essayez-le à nouveau après quelques mois sans gluten. Faites attention également aux ingrédients nouveaux contenus dans les aliments sans gluten usinés comme la gomme de xanthane, la gomme de guar et la carraghénane. Bien que ceux-ci puissent agrémenter vos choix d’aliments sans gluten, le risque d’intolérance alimentaire n’est pas exclu. Tout aliment qui cause problème (allergie ou intolérance) doit être évité.
  • La gliadine, la partie du gluten à laquelle l’intestin réagit, peut affecter la fertilité chez l’homme (diminution de la qualité du sperme) et la femme.
  • Des études ont démontré un lien entre la maladie cœliaque et certaines maladies auto-immunes de la glande thyroïde. Si vous suivez strictement la diète sans gluten mais que certains symptômes comme la fatigue, le sommeil non-réparateur, la prise de poids, la frilosité et la nervosité persistent, demandez un bilan thyroïdien.
  • Lorsque la paroi de l’intestin est endommagée, elle devient poreuse et peut laisser passer des intrus. La perméabilité accrue de la muqueuse intestinale permet à certains agents nuisibles d’infiltrer la circulation sanguine provoquant ainsi plusieurs symptômes désagréables qui pourraient être blâmés à tort sur le gluten. Tel est le cas de la candidose systémique (Candida albicans). Noter que cette levure cause plus souvent problème lorsque la paroi intestinale est déjà affaiblie (maladie cœliaque, parasitose, maladie de Crohn, etc).
  • Si vous avez décidé de suivre la diète sans gluten afin de réduire vos symptômes liés à une maladie inflammatoire sans que vous soyez nécessairement intolérant au gluten, il faut savoir que plusieurs autres aliments favorisent l’inflammation et sont aussi à proscrire si vous souhaitez obtenir des résultats probants. Les produits laitiers, le sucre, la viande rouge, la caféine et l’alcool en font partie. La méthode de cuisson est également importante. Je vous recommande fortement le site de Jacqueline Lagacé, auteure de l’excellent livre Comment j’ai vaincu la douleur et l’inflammation chronique par l’alimentation. Vous y trouverez un grand nombre de témoignages inspirants qui pourraient vous convaincre que l’alimentation est la piste à suivre vers le mieux-être.

Pour plus d'informations: Intolérance au gluten - papier ou en format ebook (numérique).




L’endométriose: la diète anti-inflammatoire

L’endométriose est une maladie gynécologique qui s’en prend aux femmes de tout âge, et parfois même dès l’adolescence. Bien que les causes exactes ne soient pas encore connues, on sait que cette affection implique tant le système hormonal que le système immunitaire. Alors que la médecine allopathique persiste à traiter l’endométriose par une thérapeutique hormonale visant à diminuer les taux d’œstrogène, peu d’importance est placée sur l’alimentation.

Le corps humain est comparable à une machine complexe dont toutes les pièces doivent s’imbriquer parfaitement les unes dans les autres pour un rendement optimal. Il est composé de différents systèmes qui travaillent en synergie. Normalement, le carburant nécessaire à son bon fonctionnement provient des éléments nutritifs soutirés des aliments. Malheureusement, pour bien des gens, l’alimentation moderne a tendance à encourager la dénutrition et l’inflammation plutôt que la santé.

La femme atteinte d’endométriose doit privilégier une alimentation anti-inflammatoire excluant plusieurs aliments qui font partie de l’alimentation traditionnelle. Des études ont démontré que certains aliments, dont la caféine et le sucre, exacerbent les symptômes du syndrome prémenstruel et les crampes menstruelles. De même, certains d’entre eux stimulent la production de prostaglandines pro-inflammatoires qui promeuvent l’inflammation dans le corps. Le gluten se trouve aussi sur le banc des accusés. Selon Dian Shepperson Mills, une nutritionniste elle-même atteinte d’endométriose sévère, un grand nombre de femmes voient leur douleur abdominale diminuer ou disparaître quand elles suppriment le gluten de leur régime. Cette dame a d’ailleurs supprimé ses propres symptômes en changeant son alimentation et en ajoutant certains compléments alimentaires à son régime. Depuis, elle a aidé un grand nombre de femmes à vaincre l’endométriose et l’infertilité qui y est associée.

Plusieurs aliments sont à proscrire lorsque l’on vise à diminuer la douleur, à réduire le processus inflammatoire, à minimiser la production d’œstrogène (celui-ci stimule l’endométriose) et à l’éliminer hors de l’organisme. Une alimentation saine et bien équilibrée excluant certains aliments nocifs aidera le corps à renforcer tous ses systèmes et à retrouver une plus grande vitalité lui permettant de lutter contre les intempéries de la vie. Afin de donner le plus de pouvoir possible à son organisme, on éliminera d’emblée tous les aliments auxquels on est allergique ou intolérant.

Les aliments à éviter sont :

·         Toutes les céréales contenant du gluten (blé, avoine, orge, seigle, triticale, l’épeautre et le kamut).

·         Le sucre sous toutes ses formes, car il favorise l’acidité systémique qui, à son tour, stimule l’inflammation et la douleur de l’endométriose.

·         Les gras saturés qui encouragent la formation des prostaglandines pro-inflammatoire de la série 2 (graisse d’origine animale, beurre, margarine, fromage, etc.).

·         La viande rouge, aussi formatrice de gras saturé, et qui en plus peut contenir des hormones de croissance dont l’œstrogène.

·         La caféine (café, chocolat, thé, boissons gazeuses) car elle entraîne une hausse des taux d’œstrogène.

·         Les produits laitiers qui stimulent la production de prostaglandines pro-inflammatoires.

·         L’alcool, car il augmente les taux d’œstrogène en circulation en plus d’être nocif pour le foie. On sait que cet organe souvent surchargé de travail doit dégrader et éliminer les surplus d’œstrogène.

·         Le soya qui fait partie des phytoestrogènes, c’est-à-dire qu’il agit comme l’œstrogène dans le corps.

·         La levure, surtout si la femme souffre de candidose systémique.

·         Les fruits citrins comme les pamplemousses et les oranges.

·         Les additifs alimentaires, les agents de conservation et les édulcorants car ils favorisent la production de prostaglandines inflammatoires.

Bien que cette liste semble inclure tous les aliments qui existent, tel n’est pas le cas. Certaines femmes opteront pour l’élimination d’une sorte d’aliment à la fois, minimisant ainsi le stress causé par tant de changements, mais les résultats seront plus difficiles à percevoir si l’inflammation continue d’être favorisée par une autre catégorie d’aliments. Beaucoup de femmes affirment avoir moins de douleur après seulement quelques semaines de restrictions. Cessons de penser au corps comme une entité compartimentée, car tel n’est pas le cas.  Le corps humain fonctionne comme un tout, et si le système immunitaire est renforcé par une alimentation saine anti-inflammatoire, il est certain qu’il pourra mieux gérer la maladie qui essaie de l’anéantir.
Pour en savoir plus: L'endométriose: Vaincre la douleur et l'infertilité  (aussi en format Kobo)