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Prévenir la maladie d'Alzheimer avec l'huile de coco

En 2011, les statistiques comptaient 5,4 millions de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer aux États-Unis seulement. On prédit qu’elle affectera un Américain sur 4 d’ici 20 ans. En France, 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Il s’agit d’une maladie insidieuse qui sème la panique dans plus d’une demeure, surtout si une personne de sa famille proche en est déjà atteinte. Comme les traitements sont rarement efficaces, la détection précoce et la prévention s’avèrent d’une grande importance.

Dans un article intitulé J’ai l’impression que je démarre un Alzheimer, le professeur Henri Joyeux, cancérologue et spécialiste de la nutrition, explique ce qui suit : « on brandit la génétique, alors qu’est en cause l’épigénétique : la pollution environnementale, le tabagisme et vos mauvaises habitudes alimentaires.»  La maladie d’Alzheimer ne serait donc pas inscrite dans nos gènes au niveau de l’ADN et sans appel, mais plutôt une maladie d’encrassement et de carences alimentaires. Ce sont des comportements tout à fait modifiables, et le plus tôt serait le mieux.

Le docteur Joyeux liste certains facteurs de risque d’Alzheimer :
·         Le faible niveau d’instruction (dans 20% des cas);
·         Le tabagisme;
·         L’inactivité physique (dans 15% des cas);
·         L’hypertension artérielle (dans 10% des cas);
·         La génétique (dans 5% des cas).

De plus, il ajoute que la perte progressive du goût et de l’odorat sont des signes précoces à surveiller. La perte de l’odorat pourrait apparaître longtemps avant les autres symptômes et serait causée par la dégénérescence des neurones au niveau du bulbe rachidien.

Le cerveau nécessite une grande quantité d’acides gras afin de fonctionner correctement. Ses cellules utilisent les graisses comme source d’énergie principale. Le cholestérol lui est absolument essentiel, même qu’il le fabrique lui-même. Depuis plusieurs années, les statines, médicaments qui visent a diminué les taux de cholestérol, sont prescrites très régulièrement même si elles semblent accélérer le déclin cognitif.  Malheureusement, les statines franchissent la barrière hémato-encéphalique et diminuent la synthèse du cholestérol dans le cerveau. En plus de leurs effets délétères sur les muscles et le foie, ces substances chimiques affecteraient également la mémoire, le langage et le raisonnement (symptômes d’Alzheimer).

Dans son livre Grain Brain, le neurologue David Perlmutter souligne que l’alimentation est sans aucun doute la meilleure manière de prévenir les maladies neurodégénératives telles que l’Alzheimer, le Parkinson, la sclérose en plaques et l’épilepsie. En plus de quelques autres changements au régime alimentaire dont l’exclusion du gluten et la limitation des hydrates de carbone, il insiste sur le fait que les bons gras sont indispensables à la santé du cerveau : huile d’olive vierge, avocats, graines et noix, poissons sauvages, les suppléments d’oméga-3, l’huile de coco, etc.

L’huile de coco a longtemps été considérée comme néfaste à la santé vu qu’elle contient surtout des gras saturés. Pourtant, des études récentes confirment qu’elle possède des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes importantes. Plusieurs témoignages indiquent qu’elle pourrait prévenir, et même, améliorer les symptômes de la maladie d’Alzheimer. L’explication de ce phénomène se situe au niveau des corps cétoniques. Les cétones sont produites par l’organisme lorsqu’il transforme les graisses en énergie. Les corps cétoniques nourrissent le cerveau et préviennent son atrophie. Ils peuvent aussi rétablir et renouveler les neurones et les fonctions cérébrales après un traumatisme.

Une excellente source de ces corps cétonés sont les triglycérides à chaîne moyenne (TCM);  l’huile de coco en contient environ 66%, ce qui en fait un aliment très bénéfique pour le cerveau. Certaines personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ont vu leur état s’améliorer de façon spectaculaire avec l’ajout graduelle d’huile de coco et en augmentant  jusqu’à plusieurs cuillérées à soupe par jour. Des résultats extraordinaires ont été confirmés par des suivis médicaux. Il semble que les bienfaits de l’alimentation n’ont pas fini de nous surprendre!

Références :
Alzheimer's Association 2011 Alzheimer's Disease Facts and Figures
santenatureinnovation.com/jai-limpression-que-je-demarre-un-Alzheimer
christineangelard.com/2013/05/13/lhuile-de-noix-de-coco-une-panacee

Le curcuma : une plante aux multiples vertus

https://www.flickr.com/photos/megabeth/2556792323/in/photolist-6K7FTZ-bbfunP-7E7zWz-7KN68b-e6HbPf-9FxsVW-9JoCg8-8h7aPB-ahMA9q-fzdFm-bsDxr7-snh8h-SHEhM-5GkdL7-9FuvUp-gFdxgW-gdfTN3-fAoSrZ-dyerFp-ahMxXo-ahJLqP-ahMzhE-gdeEjv-2iqdd4-ahJLJP-ahMzCC-6WYaN3-ahJMQ4-ahMxFb-ahJJLH-ahMxkS-2u5b2L-ahMycf-ahMysd-4WmuMs-e6Bwxz-71CaMQ-2tZKJr-5gW36t-5gW3ca-cfDUG-6Ndfcv-5P6U9P-3fTUvW-4TWehg-fzdC9-7JBgmd-4iNHRf-fAE3EL-9PfS2E
Le curcuma est une plante herbacée originaire du sud de l’Asie dont le rhizome jaune moutarde rappelle le gingembre. Il est utilisé depuis des millénaires en Inde et on lui confère depuis toujours plusieurs vertus, tant comme additif alimentaire permettant la conservation des aliments, que médicinale.

Au cours des dernières décennies, il a suscité de plus en plus d’intérêt à travers le monde. On sait maintenant que son ingrédient actif est la curcumine. Il s’agit d’un antioxydant très puissant qui en fait une plante à découvrir si ce n’est pas déjà fait. La présence de poivre noir ou de gingembre augmente l’absorption de la curcumine. Le curcuma est une plante sécuritaire à laquelle on connaît peu d’effets indésirables; certaines personnes ont rapporté des vomissements, de la diarrhée ou de la constipation. Par contre, on recommande de ne pas l’utiliser si on souffre d’obstruction des voies biliaires. De plus, il est important de noter que le curcuma possède des propriétés anticoagulantes et peut augmenter l’effet des médicaments anticoagulants comme l’aspirine ou le Coumadin.

Les recherches scientifiques vont bon train dans le domaine du cancer depuis qu’on a découvert la capacité de la curcumine à inhiber toutes les étapes du développement du cancer incluant l’angiogenèse. Comme il est maintenant reconnu que le cancer apparaît plus souvent dans un terrain miné par l’inflammation chronique, on espère pouvoir utiliser la curcumine comme agent de prévention du cancer et dans le traitement de celui-ci.

On reconnaît au curcuma plusieurs propriétés médicinales dont en voici quelques-unes :

·         Il possède des vertus anti-inflammatoires – arthrite,  rhumatismes, tendinite, arthrose, douleurs musculaires (fibromyalgie), sciatique;

·         Il semble diminuer les symptômes des maladies inflammatoires de l’intestin et du côlon irritable;

·         Il soulage les douleurs de l’endométriose en diminuant les taux de prostaglandines. Il pourrait aussi diminuer la croissance des cellules anormales en empêchant l'oestrogène sain de se transformer en oestrogène cancérigène;

·         Il a un effet hépatoprotecteur, c’est-à-dire qu’il protège le foie des toxines. Il est possible qu’il participe à la régénération des cellules hépatiques;

·         Il améliore les fonctions biliaires en facilitant la sécrétion et l’évacuation de la bile;

·         Il atténue les troubles digestifs comme la dyspepsie, les maux d’estomac, les nausées, la perte d’appétit;

·         Certaines études suggèrent qu’il pourrait enrayer la bactérie Helicobacter Pylori responsable des ulcères gastriques et duodénaux;

·         Plusieurs études ont démontré que le curcuma peut aider à prévenir le cancer par son puissant effet antioxydant. De plus, il pourrait participer au traitement du cancer en causant l’apoptose (mort des cellules cancéreuses) et en stoppant l’angiogenèse (croissance de nouveaux vaisseaux sanguins);

·         Il protège le système cardiovasculaire en prévenant les dépôts de graisses dans les artères. Son effet anticoagulant aide à prévenir les caillots de sang et à diminuer les risques de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux (AVC);

·         Il agit comme dépuratif sanguin qui aide à soulager les problèmes de peau comme l’eczéma, le psoriasis et la peau sèche;

·         Il accélère le métabolisme des gras et peut contribuer à la perte de poids;

·         Il agit comme agent antiseptique et antibactérien pour désinfecter les coupures et les brûlures;

·         C’est un analgésique naturel qui semble agir comme un inhibiteur de la COX-2 (enzyme qui cause l’inflammation et la douleur);

·         Il protège les cellules cérébrales de la dégénérescence et pourrait être efficace dans la prévention de la maladie d’Alzheimer; on suggère que le curcuma pourrait participer à la destruction des plaques amyloïdes dans le cerveau.

L'hypothyroïdie: le même médicament pour tous?

L’hypothyroïdie implique que la glande thyroïde n’arrive plus à produire suffisamment d’hormones thyroïdiennes pour assurer le fonctionnement normal de l’organisme. Les symptômes peuvent apparaître graduellement sur une longue période, parfois même des années, ou plutôt subitement, laissant la personne épuisée et chamboulée. Les manifestations d’une thyroïde au ralenti sont nombreuses et affectent tous les systèmes du corps : fatigue constante, léthargie, épuisement, sommeil non réparateur, frilosité, extrémités froides, gain de poids, constipation, perte de cheveux, picotements dans les mains et les poignets, dépression, règles irrégulières, infertilité, fausse couche, palpitations, anémie, hypoglycémie, et bien d’autres.

La solution la plus connue
Le traitement recommandé est la prise de thyroxine (T4) synthétique; le SynthroidMD est le médicament le plus fréquemment prescrit. Pour beaucoup de personnes, cette médication fonctionne à merveille et la vie continue. Pourtant, d’autres se sentiront moyennement mieux, alors que certains continueront à  se sentir franchement mal.

Comment ça fonctionne?
Normalement, la glande thyroïde qui fonctionne correctement produit de la thyroxine (T4), l’hormone que le médicament Synthroid cherche à remplacer. Ce qu’il faut savoir est que la T4 comme telle ne fait rien tant qu’elle n’a pas perdu une molécule d’iode pour devenir la T3. Cette conversion, appelée désiodation, a lieu principalement dans le foie, ainsi que dans les reins, la rate, les poumons, l’hypophyse et les muscles. Pour bien des gens, le problème se situe à ce niveau, car ils ne peuvent tout simplement pas convertir la T4 en T3. Ce processus nécessite la présence de certains minéraux et un taux de cortisol adéquat (on sait que le stress l’augmente fortement).

Que peut-on faire?
Il est essentiel de faire un bilan sanguin qui inclut les taux de T4 et de T3, ainsi que ceux de la rT3 (triiodothyronine inverse – métabolite issu de la désiodation de la thyroxine). Il faut ensuite travailler avec son médecin afin de trouver le meilleur traitement. Certaines personnes réagissent beaucoup mieux à l’extrait thyroïdien desséché ou à la T3 elle-même. Ceux-ci nécessitent une ordonnance médicale.

L’approche naturelle
Le foie et la glande thyroïde entretiennent une relation d’interdépendance complexe. Bref, si l’un n’est pas à son meilleur, l’autre en souffre aussi. Comme le foie est sollicité pour le processus de conversion de la T4 à la T3, il est important de s’assurer de son bon fonctionnement. Une cure de nettoyage pour le foie et une révision de l’alimentation peuvent souvent remettre la glande thyroïde en marche.

Plusieurs nutriments sont indispensables à la santé de la thyroïde. Par exemple, l’iode joue un rôle essentiel dans la synthèse des hormones thyroïdiennes; il s’agit du plus important constituant de la thyroxine. De même, l’alimentation doit fournir suffisamment de matériel nutritif afin de pourvoir à tous les besoins de la thyroïde. Afin d’optimiser son rendement, le corps a besoin de sélénium, de zinc, de cuivre, de fer, de calcium, de magnésium et de manganèse, ainsi que des vitamines A, B, C et E et des acides gras essentiels.

Pour une grande part de la population, la nutrition est le secteur le plus négligé de nos vies, et pourtant, il s’agit de la clé magique de la bonne santé!
 
Pour plus d'informations sur le sujet:
L'hypothyroïdie expliquée, Gisèle Frenette, Québec-Livres, 2009, 2013

Livre: Les 5 messagers du corps

Avouons-le, certains sujets ne se discutent pas avec n’importe qui! Et encore là, il y a certains secrets intimes que même nos meilleurs amis ne connaissent pas. Pourtant, ces questions continuent de tourner dans nos têtes. « Est-ce normal que…, dois-je m’inquiéter si…, comment savoir si les autres ont ça? » Il reste le médecin, mais encore faut-il réussir à avoir un rendez-vous et oser poser cette question embarrassante!
Mes contacts avec les gens m’ont fait réaliser que plusieurs d’entre eux connaissent peu le fonctionnement normal du corps humain. Sans connaître la normalité, il est plus difficile de reconnaître quand il y a matière à s’inquiéter. C’est là que l’idée d’écrire un petit livre simple et concret est apparue. Il s’agit d’un livre qui dit les choses telles qu’elles sont, et non à mots couverts.

Les 5 messagers du corps : comment la peau, les ongles, les selles, l’urine et les règles vous informent sur votre santé décrit en détail 5 parties ou fonctions du corps qui vous transmettent des messages sur votre état de santé. La plupart de ces signaux sont visibles à l’œil nu et peuvent vous informer sur ce qui se passe à l’intérieur de votre corps.
Chacun des chapitres du livre aborde un thème en profondeur et est divisé comme suit : ce qu’est la normalité pour cette partie ou fonction du corps, les besoins spécifiques qui lui sont liés, les symptômes qui pourraient apparaître et leurs significations et ce qu’il y a à savoir au sujet du lien émotif qui s’y rattache. Chaque chapitre se termine par des réponses à plusieurs questions qui me sont souvent posées. Voir la table des matières ci-bas.


En apprenant à mieux connaître son corps, il devient plus facile de devenir autonome dans le suivi de notre santé.  En fait, le corps humain est la machine la plus complexe qui soit, mais en prendre soin est simple. Il ne demande qu’à être bien alimenté, à bouger et à se reposer.


Bonne lecture!

Notez bien: Les 5 messagers du corps est disponible en format papier dans vos librairies habituelles au Canada et en Europe (demandez-le si vous ne le voyez pas), dans les librairies en ligne, directement de l'éditeur et en format numérique.


Table des matières
Introduction
Chapitre 1 – La peau
Les différentes fonctions de la peau
Nourrir sa peau
Une barrière émotionnelle
Questions et réponses
Chapitre 2 – Les ongles
À quoi servent les ongles ?
De quoi ont-ils besoin ?
Les ongles, porteurs de messages
  La lunule de l’ongle
  La couleur des ongles
  Stries, taches et autres anomalies
Le lien affectif
Questions et réponses
Chapitre 3 – Les selles… un sujet tabou !
Les deux intestins
Qu’est-ce qu’une selle normale
Des anomalies dans la cuvette
  La couleur des selles
  La forme et la consistance
  D’autres anomalies suspectes
Les besoins nutritionnels de l’intestin
L’intestin : un organe émotif
Questions et réponses
Chapitre 4 – L’urine démystifiée
Qu’est-ce que l’urine ?
Dis-moi la couleur de ton pipi
Comment prévenir l’infection urinaire
  Les causes
  Les symptômes
  Les mesures de prévention
Un système sensible
Questions et réponses
Chapitre 5 – « Mes règles sont-elles normales ? »
Le cycle menstruel
Les saignements vaginaux
  La ménorragie
  L’aménorrhée
  Les saignements anormaux
Les règles douloureuses
En contact avec sa féminité
Questions et réponses
Conclusion

Bibliographie

Livre : « Gluten : comment le blé moderne nous intoxique »

Un autre livre sur le gluten, me direz-vous!  Comme vous pouvez vous en doutez, je lis tout ce qui s’écrit sur le sujet pour me tenir au courant des nouveaux développements.  J’ai été agréablement surprise par le dernier livre que j’ai lu, tellement que j’ai décidé d’en parler sur ce blogue.
 
Il s’agit du livre Gluten : comment le blé moderne nous intoxique, écrit par Julien Venesson, qui est, entre autres, journaliste scientifique, consultant en nutrition et santé, et rédacteur en chef du magazine numérique Alternatif Bien Être.
 
Alors que l’on soupçonne qu’une personne sur trois souffre d’une sensibilité au gluten sans même le savoir, il est plus que temps d’informer les gens correctement. Le gluten a tellement fait couler d’encre depuis quelques années que plusieurs pensent avoir affaire à une «nouvelle diète à la mode» de passage comme tant d’autres. Pourtant, ce n’est pas le cas. L’effet toxique du blé moderne est bien réel et, trop souvent, c’est seulement en l’éliminant complètement de l’alimentation pendant plusieurs mois que ses victimes mal en point se rendent compte de la différence. Pour plusieurs, c’est la lumière au bout d’un long tunnel sombre. Je l’ai dit et je le répète, toutes les personnes qui souffrent de symptômes liés de près ou de loin à l’inflammation (ce qui inclut toute une panoplie d’affections) devraient au moins faire un essai sans gluten.

Malgré un apport considérable d’informations scientifiques, ce livre est à la portée de tous. Les explications que Julien Venesson sont claires, imagées, et nous font comprendre l’importance de se prendre en mains. Excellent pédagogue, l’auteur nous révèle les liens entre le gluten et l’état de santé désastreux qui suscite tant d’inquiétude de nos jours. Certains lecteurs seront surpris de l’étendue des dommages causés par le gluten.

En fait, cet écrit complète à merveille mon livre Intolérance au gluten et je vous le recommande fortement. L’information reste toujours un outil indispensable dans le maintien d’une bonne santé.