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La douleur chronique

Tout le monde connaît la douleur sous une forme quelconque, un jour ou l’autre. La douleur est un système d’alarme essentiel qui nous avise d’un dérèglement interne (tumeur, infection) ou externe (blessure, brûlure). Elle nous prévient qu’une partie de notre corps est en difficulté et nous force à consulter un médecin avant que le trouble s’aggrave. Mais qu’en est-il lorsque la douleur persiste, que la cause soit connue ou non, et que les traitements habituels offrent peu de soulagement?

On sait que l’inflammation est souvent présente lorsqu’on a mal. Elle se manifeste par des signes tels que la douleur, l’œdème (enflure), la chaleur et la rougeur. De nos jours, on réalise que de nombreux facteurs prédisposent à l’inflammation et à la douleur. Hors, pour pouvoir supprimer la douleur, il faut en connaître la cause. On l’associe le plus souvent avec une blessure d’usure (tendinite), l’inflammation due à un déséquilibre du système immunitaire (arthrite rhumatoïde), une excroissance de tissus (fibromes, tumeurs, épine de Lenoir), un nerf endommagé ou un mauvais alignement des vertèbres.

Plusieurs études pointent maintenant vers d’autres causes de douleur chronique :
· une réaction aux métaux lourds;
· une inflammation causée par une intolérance ou allergie alimentaire;
· une infection causée par un virus, une bactérie, un parasite ou une levure;
· une fonction thyroïdienne ou surrénalienne insuffisante;
· une sensibilité accrue à la douleur causée par une carence d’éléments nutritifs;
· une hyperacidité de l’organisme.

En effet, le corps peut réagir fortement à la présence de substances toxiques telles que les métaux lourds libérés dans l’air, l’eau, la nourriture et par l’utilisation de nombreux produits chimiques. Ils s’accumulent dans tous les tissus du corps notamment les cellules graisseuses, le système nerveux central, les os, le cerveau, les glandes et les cheveux. Ils peuvent être responsables d’une gamme incroyable de symptômes. On fait maintenant le lien entre un surplus de cuivre et les maux de tête prémenstruels et la sclérodermie, le cadmium et le mercure avec les douleurs arthritiques, le plomb avec l’hyperactivité et la sclérose en plaques, le fer et le cuivre avec les migraines et la schizophrénie, ainsi que l’aluminium avec la maladie d’Alzheimer. (Une liste de symptômes liés aux métaux lourds est disponible dans mon livre Dites non à la douleur : l’approche naturelle, Édimag, 2004.)

L’allergie et l’intolérance alimentaires sont aussi responsables de plusieurs cas de douleur chronique. Qui aurait pensé que le contenu de son assiette pouvait causer migraines, douleurs arthritiques et musculaires, sinusites, ulcères duodénaux, asthme, eczéma, dépression, sclérose en plaques, etc… Alors que les brûlures d’estomac apparaissent dans les 30 minutes à 3 heures suivant l’ingestion de l’aliment problème, les maux de tête peuvent attendre 2 à 6 heures, la fatigue, 6 à 24 heures, et les manifestations arthritiques, 42 à 72 heures.

Le Candida albicans est une levure qui suite à une prolifération hors contrôle peut causer des symptômes désagréables atteignant tous les systèmes du corps. On l’associe à plusieurs conditions douloureuses dont la fibromyalgie, la colite, la maladie de Crohn, l’endométriose, l’arthrite, la cystite interstitielle et la sclérose en plaques.

Une carence en vitamines et minéraux, en antioxydants ou en acides gras essentiels peut aussi être à l’origine de certaines douleurs. On sait que les vitamines A, C et E, de même que le zinc et le sélénium ont des vertus anti-inflammatoires. Un des premiers symptômes d’une carence en manganèse est la douleur articulaire. La carence en magnésium conduit vers les crampes musculaires. Le cuivre a des propriétés anti-inflammatoires utiles dans la lutte contre l’arthrite, l’anémie et les maladies de la peau. La vitamine B6 et le zinc soulagent le syndrome prémenstruel.

La douleur sous toutes ses formes mérite d’être respectée. Apprendre à mieux se connaître est souvent notre meilleur outil pour la combattre. Ne négligez aucun aspect du problème. Évaluez votre environnement, vos aliments, demandez à un thérapeute (médecin, naturopathe) de vous aider à détecter les allergies, les carences nutritionnelles, le déséquilibre acido-basique, la présence de métaux lourds, de levures ou de parasites dans l’organisme, etc…

Dame Nature nous offre plusieurs alternatives naturelles pour remplacer ou compléter la prise de médicaments, qui d’ailleurs causent souvent plusieurs effets secondaires indésirables voire dangereux. Les produits naturels qui agissent comme anti-inflammatoires et analgésiques incluent la griffe du diable, la griffe de chat, le yucca, le saule blanc, la boswellie, le gingembre, la grande camomille, la lobélie, l’orme rouge, la glucosamine, la chondroïtine, le krill, le MSM et le thé vert.

Bien que chaque cas nécessite une approche personnalisée, une multitude de problèmes douloureux peuvent être solutionnés de façon permanente à partir de simples changements de style de vie. En avez-vous assez de cette douleur qui pourrit votre vie?
Voir mon livre - Comment soulager la douleur (Edimag, 2011)

Une étude canadienne sur l'ostéoporose

De nouvelles données présentées le 18 octobre 2010 dans le cadre du Congrès annuel de l’American Society for Bone and Mineral Research a révélé qu'environ la moitié des Canadiens atteints d'ostéoporose ont des taux insuffisants de vitamine D, et ce, même si 40% d'entres eux avaient une ordonnance pour au moins 2 800 UI de vitamine D par semaine.

Au Canada, l'ostéoporose atteint une femme sur quatre et au moins un homme sur huit de plus de 50 ans. Il s'agit d'une maladie caractérisée par une diminution progressive de la masse osseuse. Les os deviennent graduellement plus poreux et fragiles augmentant le risque de fractures, surtout de la hanche, de la colonne vertébrale et du poignet.

Cinquante-deux médecins de l'Ontario et du Québec ont participé à l’étude ADVANCE (Assessing D vitamin to enhance osteoporosis care) qui avait pour but de vérifier comment les taux de vitamine D étaient évalués et pris en charge en pratique clinique; ils ont vérifié les profils de 983 patients souffrant d'ostéoporose. L'étude a révélé que les médecins n'ont pas recommandé d'augmenter la dose de vitamine D chez 47% des patients qui présentaient des taux déficitaires de cette vitamine, soit inférieurs à 80 nmol/L.

La vitamine D est essentielle à l'absorption du calcium contenu dans les aliments et elle favorise la formation de la masse osseuse; elle joue donc un rôle important dans la prévention de l'ostéoporose. La vitamine D est synthétisée par la peau sous l'effet des rayons ultraviolets (exposition au soleil). Or, les Canadiens sont plus susceptibles de souffrir d'une déficience de vitamine D entre les mois d'octobre et avril, période de temps où la lumière du soleil est moins accessible. Les adultes atteints d'ostéoporose devraient prendre un supplément d'au moins 800 UI de vitamine D quotidiennement.

Source: www.merck.ca