Rechercher dans ce blogue

La constipation: une affaire de position

Qui aurait pensé que la position que l’on prend pour aller aux toilettes puisse avoir une incidence sur l’expulsion des selles? En fait, la modernisation n’est pas toujours synonyme d’efficacité. Bien entendu, le fait de s’asseoir sur un siège de toilette est de loin plus confortable que de s’accroupir derrière un arbre, mais à quel prix? Avez-vous déjà remarqué que les bébés en âge de marcher s’accroupissent pour se soulager? Instinctivement, ils semblent connaître la meilleure position pour favoriser le passage des selles.

En prenant en compte les milliers de personnes souffrant de troubles intestinaux avec la constipation en tête de liste, voilà une information qui se doit d’être partagée. Parlons un peu d’anatomie afin de mieux comprendre l’importance de la position à adopter pour aller à la selle.
 
Le sphincter anal a pour rôle de retenir les selles en se contractant ou de permettre la défécation en se relâchant. Pour aider à maintenir la continence, il y a aussi un virage entre le rectum, la partie de l’intestin où les selles attendent l’expulsion, et l’anus (la sortie). Ce tournant, appelé l’angle ano-rectal, bloque le passage et maintient les matières fécales à l’intérieur. Même en position assise sur le banc des toilettes, l’avancée des selles peut être ralentie par ce passage difficile, et entraîner la constipation et les complications qui en découlent (hémorroïdes, fissures, fistules). Afin de simuler la position accroupie, il suffit de surélever les jambes à 35 degrés en posant les pieds sur un petit banc. Le tournant qui bloque le passage de la selle est alors redressé, lui laissant passage libre.
 
 
Quelques études ont été publiées sur le sujet, dont une en 2003, réalisée par Dov Sikirov, un médecin israélien. Il demanda à 28 volontaires ayant des transits intestinaux normaux de déféquer dans trois positions différentes : assis sur des toilettes de 40 cm de haut, de 30 cm de haut, ou accroupis au-dessus d'un récipient en plastique. Ils devaient noter la durée de la défécation ainsi que l’effort requis sur une échelle de 4 points (de «sans effort» à «difficile»). Les sujets accroupis mettaient 51 secondes à faire leurs besoins contre 130 pour ceux assis sur les toilettes.

Les personnes souffrant de constipation pourraient réduire leur inconfort en se familiarisant avec l’utilisation d’un repose-pied qui pourrait vite devenir la norme pour plusieurs d’entre eux. On en trouve en bois ou en plastique dur et de hauteurs différentes afin d'accommoder les gens de toutes tailles.

Pour plus d’information sur les troubles intestinaux :
Les 5 messagers du corps, Gisèle Frenette, Le Dauphin Blanc, 2014
Tout sur la santé de l’intestin, Gisèle Frenette, Québec-Livres, 2012

La candidose systémique : quand rien ne va plus (2e partie)

La candidose est sans aucun doute liée à notre style de vie moderne où l’alimentation ne rencontre pas nécessairement les besoins nutritionnels réels et où le stress semble être un état normal. Si l’on ajoute à cela la pilule anovulante et les antibiotiques, nous avons tout pour plaire à la levure Candida albicans. Si l’état persiste, l’organisme deviendra de plus en plus susceptible à la maladie. L’acidification du corps ouvre la porte à l’inflammation qui à son tour prépare le terrain pour d’autres maladies dont certaines très graves. Les systèmes immunitaire et endocrinien n’arrivent plus à suivre le rythme, sans parler du cerveau qui est lui aussi affecté.

Se refaire une santé
Affamer la levure 

Afin de stopper sa prolifération de la levure, il est  primordial de changer les habitudes alimentaires pour exclure le sucre sous toutes ses formes ainsi que certains féculents qui se transforment en sucres pendant la digestion (riz blanc, blé, pommes de terre, produits laitiers). Les fruits seront aussi limités au début du traitement. De plus, les restrictions devront inclure les aliments contenant de la levure ou des moisissures : pain, fromage, fruits séchés, champignons, arachides, boissons alcoolisées et aliments vinaigrés. Tout aliment allergène connu sera à éviter.

Refaire sa flore intestinale

Les probiotiques contribuent à rééquilibrer la flore intestinale. La présence de bonnes bactéries sur la muqueuse intestinale constitue notre meilleure défense contre l’invasion par la levure. L’ajout de l’acide aminé L-glutamine aide également à guérir la paroi intestinale et s’avère un excellent adjuvant aux probiotiques. Il freine le passage des intrus vers la circulation sanguine en resserrant les mailles de la paroi de l’intestin.

Détruire la levure

Le traitement de la candidose nécessite l’ajout d’agents antifongiques. Deux choix possibles sont les fongicides sur ordonnance ou les agents fongicides naturels. L’acide caprylique dérivé de la noix de coco aide à contrôler la prolifération des levures en désintégrant leurs parois cellulaires. L’ail, l’extrait de pépins de pamplemousse, le Pau d’arco et la griffe de chat sont aussi des remèdes naturels qui ont fait leur preuve.

Éviter une surcharge de toxines

Les reins, le foie et la peau auront à dégrader et à filtrer les diverses toxines qui seront libérées durant le traitement. Ce processus d’élimination ajoutera une surcharge à des organes déjà très sollicités et affaiblis. Ainsi, il est recommandé d’utiliser des plantes qui favoriseront la désintoxication telles que le pissenlit, la betterave, le psyllium, la bardane, l’ortie, la chlorophylle et le trèfle rouge. Une bonne hydratation, un programme d’exercice régulier et le repos sont aussi nécessaires à la réparation du corps.

Combler les carences

Chaque personne a des besoins particuliers lorsque vient le temps de choisir un programme de suppléments alimentaires. L’ajout au programme d’une formule complète de vitamines et minéraux, d’acides gras essentiels et d’enzymes digestives constitue un bon point de départ. On peut ensuite ajouter d’autres compléments alimentaires selon les besoins inhérents personnels. Par exemple, si la personne souffre de fatigue extrême, elle aurait intérêt à combler les besoins de ses glandes surrénales, alors qu’une autre pourrait nécessiter un moyen de libérer ses sinus.

Plusieurs médecins bien connus affirment que la candidose systémique sans traitement peut être impliquée dans des désordres auto-immuns dont, entre autres, la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse, la fibromyalgie, la sclérose en plaques et l’arthrite rhumatoïde. Par ailleurs, de nombreux témoignages de gens ayant adopté la tendance récente à l’alimentation hypotoxique semblent appuyer ces dires; certains ont vu leur état de santé s’améliorer de façon importante. Ce régime visant à diminuer l’inflammation exclut les aliments contenant du sucre, du lait ou du gluten et ressemble de près à la diète anti-candida.

Si vous êtes fatigués, stressés, de plus en plus intolérants à certains aliments ou à des agents volatiles (poils d’animaux, parfum, fumée, moisissure) et que vos problèmes de santé semblent se multiplier, pensez à remplir le questionnaire en ligne concernant la candidose systémique, et sachez qu’armés de patience et de volonté, vous pouvez retrouver la santé.

Références :
Gisèle Frenette, Tout sur la santé de l’intestin, Québec-Livres, 2012.
Philippe-Gaston Besson, Je me sens mal, mais je ne sais pas pourquoi…!, Jouvence Santé, 2011.

Publié dans le webzine Girlykreyol

Un mode de vie anticancer


Sans aucun doute, les statistiques sur le cancer sont alarmantes; elles nous prédisent qu’une personne sur quatre en sera atteinte un jour. À lui seul, le mot «cancer» sème l’émoi et laisse présager de grandes souffrances. Mais fort heureusement, on sait maintenant que plusieurs facteurs de risque sont modifiables, c’est-à-dire que l’on peut changer certaines de nos habitudes et choisir de privilégier un mode de vie anticancer.

Comment diminuer les facteurs de risque

Certains choix santé peuvent réduire votre risque d’être atteint d’un cancer ou d’autres maladies dégénératives, car un corps sain vise en tout temps à l’équilibre et au maintien de la santé. Ainsi, voici plusieurs points à surveiller de près afin d’éviter le développement et la progression du cancer. (Lire la suite...)

Article publié dans le webzine Girlykréyol
Photo courtoisie de Scott Chan - FreeDigitalPhotos.net
 

La candidose systémique : quand rien ne va plus (1e partie)

Fanny, âgée de 31 ans, adjointe administrative et mère de 2 jeunes enfants, se sent tellement fatiguée, anxieuse et vidée d’énergie, que son moral commence à en souffrir. Depuis plus d’un an, rien ne va plus; céphalée, maux de gorge, sinusite, côlon irritable, douleur articulaire, règles irrégulières, difficulté à se concentrer, le tout accompagné d’une sensation d’épuisement. Même si son bilan de santé ne détecte rien d’anormal, ses symptômes sont bien réels et les périodes d’accalmie de plus en plus rares. Pourrait-elle souffrir de candidose systémique? (Lire la suite ...)
 
Références :
Gisèle Frenette, Tout sur la santé de l’intestin, Québec-Livres, 2012.
Philippe-Gaston Besson, Je me sens mal, mais je ne sais pas pourquoi…!, Jouvence Santé, 2011.

Publié dans le Webzine Girlykréyol

Les pousses de brocoli : de la verdure santé!


Les pousses de brocoli gagnent en popularité et ce n’est pas sans raison.  On les retrouve maintenant dans plusieurs supermarchés, mais elles sont aussi faciles à produire à la maison avec un minimum d’efforts. Avec un petit bac en plastique, du terreau (bio de préférence), des graines de brocoli bio, de l’eau et un peu d’attention, vous pourrez manger de cette super verdure en moins d’une semaine.

On connaît depuis longtemps la valeur nutritionnelle du brocoli. Il contient plusieurs vitamines (A, C, E, plusieurs des vitamines B) et des minéraux (cuivre, fer, magnésium, manganèse, phosphore, potassium), ainsi que des caroténoïdes dont la lutéine et la zéaxanthine. Tout comme la plupart des autres crucifères (chou-fleur, chou, kale), il renferme des glucosinolates qui se transforment en molécules actives dont le sulforaphane et l’indole-3-carbinol. Si l’on consomme le brocoli cru ou légèrement cuit à la vapeur, la mastication libère ces composés qui lui confèrent son titre d’aliment anti-cancer et anti-inflammatoire.

Dois-je manger des pousses de brocoli si je mange déjà du brocoli?

Les dernières études sur le sujet ont dévoilé que les jeunes pousses de brocoli contiennent de 20 à 50 fois plus de sulforaphane que le brocoli lui-même. En effet, la concentration de sulforaphane augmente significativement durant la germination. Ceci en fait un aliment cru anti-cancer de première importance. De plus, grâce à son grand pouvoir antioxydant, il agit comme un détoxifiant naturel pour tout l’organisme.

Ses bénéfices pour la santé 

Il y a plusieurs bonnes raisons de consommer les jeunes pousses de brocoli :

·         Les pousses de brocoli constituent une excellente source de protéines;

·         Les pousses de brocoli pourraient aider à diminuer les taux de mauvais cholestérol tout en augmentant ceux du bon cholestérol;

·         L’ingrédient actif, le sulforaphane, aiderait à prévenir le cancer; certaines études ont démontré qu’il inhibe le développement des cellules cancéreuses et induit leur apoptose (autodestruction de la cellule);

·         Ce dernier assiste aussi le foie dans le processus de détoxification des toxines et des carcinogènes et aide à les éliminer;

·         Le sulforaphane favorise le bon fonctionnement du cœur, des artères et des reins en diminuant l’inflammation et en protégeant les vaisseaux sanguins, en plus de jouer un rôle de prévention dans d’autres maladies vasculaires;

·         Il a été suggéré que le sulforaphane pourrait protéger des maladies dégénératives des yeux;

·         Le sulforaphane inhibe l’action de la bactérie H. Pylori dans l’estomac, diminuant ainsi le risque de développer un ulcère gastro-intestinal, une gastrite et possiblement certains cancers.

La consommation régulière de jeunes pousses de brocoli vous aide à augmenter votre capital santé. Il n’est pas nécessaire d’attendre d’être malade, faites-en un aliment de prévention. La douce saveur des pousses de brocoli agrémente les salades, les sandwiches et elles peuvent aussi être ajoutées aux jus ou aux smoothies.

La douleur : une approche multifactorielle

Courtoisie de BethScupham



Tout le monde sait ce qu’est la douleur; elle existe depuis les temps les plus reculés. L’histoire ancienne nous fait part de rituels pour extirper le « mal » que l’on associait souvent à un sortilège malfaisant, de purifications, d’incantations et de saignées. Les infusions à base de plantes alors utilisées furent d’ailleurs un premier pas vers notre pharmacopée actuelle.

La douleur est un signe certain d’une réaction inflammatoire à quelque part dans le corps. C’est sa façon de nous prévenir d’un déséquilibre interne. De nos jours, la douleur mène trop souvent à une surconsommation d’analgésiques, qui à long terme, peut s’avérer dommageable à la santé. Le traitement de la douleur doit avant tout s’intéresser à la cause de l’inflammation. (Lire la suite...)
 
Publié dans le Webzine Girlykréyol

Le gluten: artisan de tous les maux

Les découvertes dans le domaine de la santé ne cessent de se multiplier, mais certaines d’entre elles semblent toucher plus de gens que d’autres. Cela est définitivement le cas du gluten. Alors qu’on avait toujours pensé que les problèmes de santé liés au gluten affectaient à peine 1% de la population, les dernières recherches semblent dire qu’une personne sur trois serait visée.  (Lire la suite...)

Publié dans le Webzine Girlykréyol

L'endométriose et l'infertilité

L’infertilité se définit comme l’incapacité de concevoir après un an d’essais réguliers sans méthode contraceptive. Aucune femme ne sait avec certitude si elle pourra avoir un enfant un jour, mais la femme atteinte d’endométriose peut supposer que l’atteinte de ses organes reproducteurs puisse jouer en sa défaveur. Bien que le lien entre l’endométriose et l’infertilité ne soit toujours pas bien défini, les experts confirment que de 30 à 50 % des femmes endométriosiques souffrent d’infertilité. Il est suggéré que de 20 à 30 % des femmes stériles souffriraient en fait d’une endométriose asymptomatique.
 
Comment l’endométriose affecte-t-elle la fertilité?
Plusieurs mécanismes semblent impliqués dans la difficulté à concevoir un enfant. Les obstacles anatomiques sont facilement concevables. L’ovule doit pouvoir cheminer librement dans la trompe de Fallope pour être fécondé par un spermatozoïde. Si le chemin est obstrué par une lésion endométriosique ou des adhérences pelviennes, une chirurgie sera nécessaire afin de permettre son passage. D’autres facteurs importants sont les kystes ovariens endométriosiques qui peuvent réduire la réserve d’ovules, les anormalités endocriniennes comme l’anovulation et les dysovulations (ovule de mauvaise qualité), ainsi que les troubles liés à la thyroïde ou à l’hypophyse (hyperprolactinémie). De plus, la fertilité est influencée négativement par l’exposition à certains contaminants environnementaux et le stress.

Des approches naturelles pour favoriser le « projet bébé »
Plusieurs changements aux habitudes de vie peuvent améliorer les chances de concevoir un enfant. Ceux-ci visent à soutenir la fonction et la santé des systèmes reproducteur, endocrinien et immunitaire, car on sait que l’endométriose est une maladie complexe qui affecte le corps à tous ces niveaux.

Préparer le terrain
Lorsque vous êtes confrontées à une maladie telle que l’endométriose, c’est l’organisme en entier qui souffre. Plusieurs considèrent d’ailleurs qu’il s’agit d’une maladie d’encrassement où le corps n’arrive pas à excréter ses déchets assez rapidement. Les plantes médicinales peuvent optimiser le fonctionnement du foie (où a lieu la dégradation des hormones) et des reins, et purifier le sang. Une cure de nettoyage et l’ajout d’enzymes digestives visent à diminuer l’inflammation, à favoriser une meilleure irrigation sanguine du système reproducteur et à diminuer la douleur.

Éviter l’exposition aux toxines environnementales
Plusieurs substances nocives issues de l’environnement agissent comme des perturbateurs endocriniens et contribuent à la prolifération de l’endométriose. Or, plusieurs de ces toxines agissent comme l’œstrogène; ce sont des xénoestrogènes (du grec xeno pour étranger). L’activité hormonale normale s’en trouve complètement perturbée. Les xénoestrogènes sont impliqués dans l’apparition de certains cancers, l’infertilité, les kystes ovariens, les fausses couches, etc. On les trouve dans les aliments (consommer des aliments bio), herbicides, pesticides, dissolvants, agents de conservation, fumée de cigarette, peintures, produits en PVC, contenants de plastique, pollution de l’air et de l’eau, etc.

L’alimentation
Plusieurs aliments ont un lien direct avec l’endométriose. L’alimentation doit viser à contrer l’inflammation (diminution de la douleur), à minimiser la production d’oestrogène et à soutenir le système immunitaire. Il faut privilégier les fruits et les légumes, les fibres qui aident à excréter l’excès d’œstrogène et les acides gras essentiels (poissons gras, huile d’olive, de lin ou d’avocat, les graines et les noix).  Pour plus de détails, voir l’article L’endométriose : l’alimentation à la rescousse.

Restaurer l’équilibre hormonal
L’ajout de la crème progestérone bio-identique aide des milliers de femmes à limiter les taux d’œstrogène en circulation et à diminuer les symptômes de l’endométriose. Il est suggéré d’utiliser de 40 à 60 mg de crème progestérone du 6e au 28e jour pour un cycle de 28 jours. Lorsque les symptômes sont sous contrôle (peut prendre plusieurs mois) et qu’on est prêt à mettre en branle le projet bébé, on commence l’application à partir de l’ovulation seulement. On recommande de continuer son utilisation pendant les trois premiers mois de grossesse et de la diminuer graduellement.

L’endométriose étant une maladie complexe impliquant plusieurs causes, son traitement requiert une approche multidisciplinaire. En suivant les principes mentionnés, la femme met toutes les chances de son côté afin de faire régresser sa maladie et d’avoir la joie d’enfanter un jour.

Article publié dans le webzine Girlykréyol
Source : L’endométriose : Vaincre la douleur et l’infertilité, Gisèle Frenette, Québec-Livres, 2011

Prévenir la maladie d'Alzheimer avec l'huile de coco

En 2011, les statistiques comptaient 5,4 millions de personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer aux États-Unis seulement. On prédit qu’elle affectera un Américain sur 4 d’ici 20 ans. En France, 225 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année. Il s’agit d’une maladie insidieuse qui sème la panique dans plus d’une demeure, surtout si une personne de sa famille proche en est déjà atteinte. Comme les traitements sont rarement efficaces, la détection précoce et la prévention s’avèrent d’une grande importance.

Dans un article intitulé J’ai l’impression que je démarre un Alzheimer, le professeur Henri Joyeux, cancérologue et spécialiste de la nutrition, explique ce qui suit : « on brandit la génétique, alors qu’est en cause l’épigénétique : la pollution environnementale, le tabagisme et vos mauvaises habitudes alimentaires.»  La maladie d’Alzheimer ne serait donc pas inscrite dans nos gènes au niveau de l’ADN et sans appel, mais plutôt une maladie d’encrassement et de carences alimentaires. Ce sont des comportements tout à fait modifiables, et le plus tôt serait le mieux.

Le docteur Joyeux liste certains facteurs de risque d’Alzheimer :
·         Le faible niveau d’instruction (dans 20% des cas);
·         Le tabagisme;
·         L’inactivité physique (dans 15% des cas);
·         L’hypertension artérielle (dans 10% des cas);
·         La génétique (dans 5% des cas).

De plus, il ajoute que la perte progressive du goût et de l’odorat sont des signes précoces à surveiller. La perte de l’odorat pourrait apparaître longtemps avant les autres symptômes et serait causée par la dégénérescence des neurones au niveau du bulbe rachidien.

Le cerveau nécessite une grande quantité d’acides gras afin de fonctionner correctement. Ses cellules utilisent les graisses comme source d’énergie principale. Le cholestérol lui est absolument essentiel, même qu’il le fabrique lui-même. Depuis plusieurs années, les statines, médicaments qui visent a diminué les taux de cholestérol, sont prescrites très régulièrement même si elles semblent accélérer le déclin cognitif.  Malheureusement, les statines franchissent la barrière hémato-encéphalique et diminuent la synthèse du cholestérol dans le cerveau. En plus de leurs effets délétères sur les muscles et le foie, ces substances chimiques affecteraient également la mémoire, le langage et le raisonnement (symptômes d’Alzheimer).

Dans son livre Grain Brain, le neurologue David Perlmutter souligne que l’alimentation est sans aucun doute la meilleure manière de prévenir les maladies neurodégénératives telles que l’Alzheimer, le Parkinson, la sclérose en plaques et l’épilepsie. En plus de quelques autres changements au régime alimentaire dont l’exclusion du gluten et la limitation des hydrates de carbone, il insiste sur le fait que les bons gras sont indispensables à la santé du cerveau : huile d’olive vierge, avocats, graines et noix, poissons sauvages, les suppléments d’oméga-3, l’huile de coco, etc.

L’huile de coco a longtemps été considérée comme néfaste à la santé vu qu’elle contient surtout des gras saturés. Pourtant, des études récentes confirment qu’elle possède des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes importantes. Plusieurs témoignages indiquent qu’elle pourrait prévenir, et même, améliorer les symptômes de la maladie d’Alzheimer. L’explication de ce phénomène se situe au niveau des corps cétoniques. Les cétones sont produites par l’organisme lorsqu’il transforme les graisses en énergie. Les corps cétoniques nourrissent le cerveau et préviennent son atrophie. Ils peuvent aussi rétablir et renouveler les neurones et les fonctions cérébrales après un traumatisme.

Une excellente source de ces corps cétonés sont les triglycérides à chaîne moyenne (TCM);  l’huile de coco en contient environ 66%, ce qui en fait un aliment très bénéfique pour le cerveau. Certaines personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer ont vu leur état s’améliorer de façon spectaculaire avec l’ajout graduelle d’huile de coco et en augmentant  jusqu’à plusieurs cuillérées à soupe par jour. Des résultats extraordinaires ont été confirmés par des suivis médicaux. Il semble que les bienfaits de l’alimentation n’ont pas fini de nous surprendre!

Références :
Alzheimer's Association 2011 Alzheimer's Disease Facts and Figures
santenatureinnovation.com/jai-limpression-que-je-demarre-un-Alzheimer
christineangelard.com/2013/05/13/lhuile-de-noix-de-coco-une-panacee

Le curcuma : une plante aux multiples vertus

https://www.flickr.com/photos/megabeth/2556792323/in/photolist-6K7FTZ-bbfunP-7E7zWz-7KN68b-e6HbPf-9FxsVW-9JoCg8-8h7aPB-ahMA9q-fzdFm-bsDxr7-snh8h-SHEhM-5GkdL7-9FuvUp-gFdxgW-gdfTN3-fAoSrZ-dyerFp-ahMxXo-ahJLqP-ahMzhE-gdeEjv-2iqdd4-ahJLJP-ahMzCC-6WYaN3-ahJMQ4-ahMxFb-ahJJLH-ahMxkS-2u5b2L-ahMycf-ahMysd-4WmuMs-e6Bwxz-71CaMQ-2tZKJr-5gW36t-5gW3ca-cfDUG-6Ndfcv-5P6U9P-3fTUvW-4TWehg-fzdC9-7JBgmd-4iNHRf-fAE3EL-9PfS2E
Le curcuma est une plante herbacée originaire du sud de l’Asie dont le rhizome jaune moutarde rappelle le gingembre. Il est utilisé depuis des millénaires en Inde et on lui confère depuis toujours plusieurs vertus, tant comme additif alimentaire permettant la conservation des aliments, que médicinale.

Au cours des dernières décennies, il a suscité de plus en plus d’intérêt à travers le monde. On sait maintenant que son ingrédient actif est la curcumine. Il s’agit d’un antioxydant très puissant qui en fait une plante à découvrir si ce n’est pas déjà fait. La présence de poivre noir ou de gingembre augmente l’absorption de la curcumine. Le curcuma est une plante sécuritaire à laquelle on connaît peu d’effets indésirables; certaines personnes ont rapporté des vomissements, de la diarrhée ou de la constipation. Par contre, on recommande de ne pas l’utiliser si on souffre d’obstruction des voies biliaires. De plus, il est important de noter que le curcuma possède des propriétés anticoagulantes et peut augmenter l’effet des médicaments anticoagulants comme l’aspirine ou le Coumadin.

Les recherches scientifiques vont bon train dans le domaine du cancer depuis qu’on a découvert la capacité de la curcumine à inhiber toutes les étapes du développement du cancer incluant l’angiogenèse. Comme il est maintenant reconnu que le cancer apparaît plus souvent dans un terrain miné par l’inflammation chronique, on espère pouvoir utiliser la curcumine comme agent de prévention du cancer et dans le traitement de celui-ci.

On reconnaît au curcuma plusieurs propriétés médicinales dont en voici quelques-unes :

·         Il possède des vertus anti-inflammatoires – arthrite,  rhumatismes, tendinite, arthrose, douleurs musculaires (fibromyalgie), sciatique;

·         Il semble diminuer les symptômes des maladies inflammatoires de l’intestin et du côlon irritable;

·         Il soulage les douleurs de l’endométriose en diminuant les taux de prostaglandines. Il pourrait aussi diminuer la croissance des cellules anormales en empêchant l'oestrogène sain de se transformer en oestrogène cancérigène;

·         Il a un effet hépatoprotecteur, c’est-à-dire qu’il protège le foie des toxines. Il est possible qu’il participe à la régénération des cellules hépatiques;

·         Il améliore les fonctions biliaires en facilitant la sécrétion et l’évacuation de la bile;

·         Il atténue les troubles digestifs comme la dyspepsie, les maux d’estomac, les nausées, la perte d’appétit;

·         Certaines études suggèrent qu’il pourrait enrayer la bactérie Helicobacter Pylori responsable des ulcères gastriques et duodénaux;

·         Plusieurs études ont démontré que le curcuma peut aider à prévenir le cancer par son puissant effet antioxydant. De plus, il pourrait participer au traitement du cancer en causant l’apoptose (mort des cellules cancéreuses) et en stoppant l’angiogenèse (croissance de nouveaux vaisseaux sanguins);

·         Il protège le système cardiovasculaire en prévenant les dépôts de graisses dans les artères. Son effet anticoagulant aide à prévenir les caillots de sang et à diminuer les risques de crises cardiaques et d’accidents vasculaires cérébraux (AVC);

·         Il agit comme dépuratif sanguin qui aide à soulager les problèmes de peau comme l’eczéma, le psoriasis et la peau sèche;

·         Il accélère le métabolisme des gras et peut contribuer à la perte de poids;

·         Il agit comme agent antiseptique et antibactérien pour désinfecter les coupures et les brûlures;

·         C’est un analgésique naturel qui semble agir comme un inhibiteur de la COX-2 (enzyme qui cause l’inflammation et la douleur);

·         Il protège les cellules cérébrales de la dégénérescence et pourrait être efficace dans la prévention de la maladie d’Alzheimer; on suggère que le curcuma pourrait participer à la destruction des plaques amyloïdes dans le cerveau.

L'hypothyroïdie: le même médicament pour tous?

L’hypothyroïdie implique que la glande thyroïde n’arrive plus à produire suffisamment d’hormones thyroïdiennes pour assurer le fonctionnement normal de l’organisme. Les symptômes peuvent apparaître graduellement sur une longue période, parfois même des années, ou plutôt subitement, laissant la personne épuisée et chamboulée. Les manifestations d’une thyroïde au ralenti sont nombreuses et affectent tous les systèmes du corps : fatigue constante, léthargie, épuisement, sommeil non réparateur, frilosité, extrémités froides, gain de poids, constipation, perte de cheveux, picotements dans les mains et les poignets, dépression, règles irrégulières, infertilité, fausse couche, palpitations, anémie, hypoglycémie, et bien d’autres.

La solution la plus connue
Le traitement recommandé est la prise de thyroxine (T4) synthétique; le SynthroidMD est le médicament le plus fréquemment prescrit. Pour beaucoup de personnes, cette médication fonctionne à merveille et la vie continue. Pourtant, d’autres se sentiront moyennement mieux, alors que certains continueront à  se sentir franchement mal.

Comment ça fonctionne?
Normalement, la glande thyroïde qui fonctionne correctement produit de la thyroxine (T4), l’hormone que le médicament Synthroid cherche à remplacer. Ce qu’il faut savoir est que la T4 comme telle ne fait rien tant qu’elle n’a pas perdu une molécule d’iode pour devenir la T3. Cette conversion, appelée désiodation, a lieu principalement dans le foie, ainsi que dans les reins, la rate, les poumons, l’hypophyse et les muscles. Pour bien des gens, le problème se situe à ce niveau, car ils ne peuvent tout simplement pas convertir la T4 en T3. Ce processus nécessite la présence de certains minéraux et un taux de cortisol adéquat (on sait que le stress l’augmente fortement).

Que peut-on faire?
Il est essentiel de faire un bilan sanguin qui inclut les taux de T4 et de T3, ainsi que ceux de la rT3 (triiodothyronine inverse – métabolite issu de la désiodation de la thyroxine). Il faut ensuite travailler avec son médecin afin de trouver le meilleur traitement. Certaines personnes réagissent beaucoup mieux à l’extrait thyroïdien desséché ou à la T3 elle-même. Ceux-ci nécessitent une ordonnance médicale.

L’approche naturelle
Le foie et la glande thyroïde entretiennent une relation d’interdépendance complexe. Bref, si l’un n’est pas à son meilleur, l’autre en souffre aussi. Comme le foie est sollicité pour le processus de conversion de la T4 à la T3, il est important de s’assurer de son bon fonctionnement. Une cure de nettoyage pour le foie et une révision de l’alimentation peuvent souvent remettre la glande thyroïde en marche.

Plusieurs nutriments sont indispensables à la santé de la thyroïde. Par exemple, l’iode joue un rôle essentiel dans la synthèse des hormones thyroïdiennes; il s’agit du plus important constituant de la thyroxine. De même, l’alimentation doit fournir suffisamment de matériel nutritif afin de pourvoir à tous les besoins de la thyroïde. Afin d’optimiser son rendement, le corps a besoin de sélénium, de zinc, de cuivre, de fer, de calcium, de magnésium et de manganèse, ainsi que des vitamines A, B, C et E et des acides gras essentiels.

Pour une grande part de la population, la nutrition est le secteur le plus négligé de nos vies, et pourtant, il s’agit de la clé magique de la bonne santé!
 
Pour plus d'informations sur le sujet:
L'hypothyroïdie expliquée, Gisèle Frenette, Québec-Livres, 2009, 2013

Livre: Les 5 messagers du corps

Avouons-le, certains sujets ne se discutent pas avec n’importe qui! Et encore là, il y a certains secrets intimes que même nos meilleurs amis ne connaissent pas. Pourtant, ces questions continuent de tourner dans nos têtes. « Est-ce normal que…, dois-je m’inquiéter si…, comment savoir si les autres ont ça? » Il reste le médecin, mais encore faut-il réussir à avoir un rendez-vous et oser poser cette question embarrassante!
Mes contacts avec les gens m’ont fait réaliser que plusieurs d’entre eux connaissent peu le fonctionnement normal du corps humain. Sans connaître la normalité, il est plus difficile de reconnaître quand il y a matière à s’inquiéter. C’est là que l’idée d’écrire un petit livre simple et concret est apparue. Il s’agit d’un livre qui dit les choses telles qu’elles sont, et non à mots couverts.

Les 5 messagers du corps : comment la peau, les ongles, les selles, l’urine et les règles vous informent sur votre santé décrit en détail 5 parties ou fonctions du corps qui vous transmettent des messages sur votre état de santé. La plupart de ces signaux sont visibles à l’œil nu et peuvent vous informer sur ce qui se passe à l’intérieur de votre corps.
Chacun des chapitres du livre aborde un thème en profondeur et est divisé comme suit : ce qu’est la normalité pour cette partie ou fonction du corps, les besoins spécifiques qui lui sont liés, les symptômes qui pourraient apparaître et leurs significations et ce qu’il y a à savoir au sujet du lien émotif qui s’y rattache. Chaque chapitre se termine par des réponses à plusieurs questions qui me sont souvent posées. Voir la table des matières ci-bas.


En apprenant à mieux connaître son corps, il devient plus facile de devenir autonome dans le suivi de notre santé.  En fait, le corps humain est la machine la plus complexe qui soit, mais en prendre soin est simple. Il ne demande qu’à être bien alimenté, à bouger et à se reposer.


Bonne lecture!

Notez bien: Les 5 messagers du corps est disponible en format papier dans vos librairies habituelles au Canada et en Europe (demandez-le si vous ne le voyez pas), dans les librairies en ligne, directement de l'éditeur et en format numérique.


Table des matières
Introduction
Chapitre 1 – La peau
Les différentes fonctions de la peau
Nourrir sa peau
Une barrière émotionnelle
Questions et réponses
Chapitre 2 – Les ongles
À quoi servent les ongles ?
De quoi ont-ils besoin ?
Les ongles, porteurs de messages
  La lunule de l’ongle
  La couleur des ongles
  Stries, taches et autres anomalies
Le lien affectif
Questions et réponses
Chapitre 3 – Les selles… un sujet tabou !
Les deux intestins
Qu’est-ce qu’une selle normale
Des anomalies dans la cuvette
  La couleur des selles
  La forme et la consistance
  D’autres anomalies suspectes
Les besoins nutritionnels de l’intestin
L’intestin : un organe émotif
Questions et réponses
Chapitre 4 – L’urine démystifiée
Qu’est-ce que l’urine ?
Dis-moi la couleur de ton pipi
Comment prévenir l’infection urinaire
  Les causes
  Les symptômes
  Les mesures de prévention
Un système sensible
Questions et réponses
Chapitre 5 – « Mes règles sont-elles normales ? »
Le cycle menstruel
Les saignements vaginaux
  La ménorragie
  L’aménorrhée
  Les saignements anormaux
Les règles douloureuses
En contact avec sa féminité
Questions et réponses
Conclusion

Bibliographie

Livre : « Gluten : comment le blé moderne nous intoxique »

Un autre livre sur le gluten, me direz-vous!  Comme vous pouvez vous en doutez, je lis tout ce qui s’écrit sur le sujet pour me tenir au courant des nouveaux développements.  J’ai été agréablement surprise par le dernier livre que j’ai lu, tellement que j’ai décidé d’en parler sur ce blogue.
 
Il s’agit du livre Gluten : comment le blé moderne nous intoxique, écrit par Julien Venesson, qui est, entre autres, journaliste scientifique, consultant en nutrition et santé, et rédacteur en chef du magazine numérique Alternatif Bien Être.
 
Alors que l’on soupçonne qu’une personne sur trois souffre d’une sensibilité au gluten sans même le savoir, il est plus que temps d’informer les gens correctement. Le gluten a tellement fait couler d’encre depuis quelques années que plusieurs pensent avoir affaire à une «nouvelle diète à la mode» de passage comme tant d’autres. Pourtant, ce n’est pas le cas. L’effet toxique du blé moderne est bien réel et, trop souvent, c’est seulement en l’éliminant complètement de l’alimentation pendant plusieurs mois que ses victimes mal en point se rendent compte de la différence. Pour plusieurs, c’est la lumière au bout d’un long tunnel sombre. Je l’ai dit et je le répète, toutes les personnes qui souffrent de symptômes liés de près ou de loin à l’inflammation (ce qui inclut toute une panoplie d’affections) devraient au moins faire un essai sans gluten.

Malgré un apport considérable d’informations scientifiques, ce livre est à la portée de tous. Les explications que Julien Venesson sont claires, imagées, et nous font comprendre l’importance de se prendre en mains. Excellent pédagogue, l’auteur nous révèle les liens entre le gluten et l’état de santé désastreux qui suscite tant d’inquiétude de nos jours. Certains lecteurs seront surpris de l’étendue des dommages causés par le gluten.

En fait, cet écrit complète à merveille mon livre Intolérance au gluten et je vous le recommande fortement. L’information reste toujours un outil indispensable dans le maintien d’une bonne santé.