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Comment lire un e-book Kindle?

On m’a demandé ce qu’est un livre numérique, aussi appelé e-book, et si on devait acheter une liseuse pour le lire.  Alors voici une petite explication pour la plateforme Kindle, car mes livres sont offerts sur celle-ci. Il existe aussi d’autres liseuses, selon le format de livres (pdf, e-pub) dont vous voulez faire la lecture.  En réalité, c’est plus simple qu’on pourrait le penser. 

Pour commencer, la liseuse n’est pas indispensable pour lire un e-book.  Si vous avez un ordinateur (Windows ou Mac), une tablette (iPad, Android) ou un téléphone intelligent (iPhone, iPod touch,  Android,  Windows Phone 7,  BlackBerry), vous pouvez lire des livres Kindle.   Vous n’avez qu’à télécharger le logiciel gratuit pour l’appareil de votre choix et vous serez prêt à choisir votre livre.  Cela ne prend que quelques minutes. 

En allant à la boutique Kindle , vous pourrez voir une grande sélection de livres à petits prix et plusieurs autres gratuits. Vous verrez sur cette page (présentement à la droite de l’écran) l’endroit à cliquer pour télécharger votre logiciel Kindle sans frais. Vous pouvez même télécharger un logiciel pour chacun de vos appareils électroniques.

Avec votre programme Kindle, vous pourrez changer le format du texte afin d’en faciliter la lecture, mettre des signets, et même surligner le texte.  Quand vous l’ouvrirez à nouveau, vous vous retrouverez à la dernière page lue, et cela, même si vous voulez continuer à lire sur un autre appareil. Avant d’acheter un livre, vous avez le loisir de lire les premières pages directement sur le site Amazon juste en cliquant sur sa photo.

En fait, étant une mordue des livres papier, j’ai été très surprise d’y avoir pris goût si rapidement! 

Lisez mes livres format Kindle : Comment soulager la douleur, L’intolérance au gluten et, en anglais, Gluten Intolerance.
(Notez que tous mes livres français sont aussi disponibles en format papier)

Bonne lecture!

Pour en savoir plus sur les livres numériques:
http://leslivresduweb.com/

Maladie coeliaque, allergie au blé ou intolérance au gluten

Depuis quelques années, on entend de plus en plus parler de l’intolérance au gluten.  Il semble que la diète sans gluten soit devenue une panacée à tous les maux.  C’est à se demander si les céréales qui en contiennent, soit le blé, le seigle, l’orge, l’avoine, l’épeautre et le kamut, ne sont pas des poisons à éviter, surtout si on souffre d’une maladie inflammatoire quelconque. Mais comment savoir s’il s’agit de la maladie coeliaque, d’une allergie au blé ou d’une intolérance au gluten.


La maladie coeliaque

La maladie coeliaque est considérée comme l’affection la plus sérieuse des trois.  Il arrive que le diagnostic tarde à venir, car elle est souvent confondue, entre autres, au syndrome de l’intestin irritable, à l’allergie alimentaire ou à un trouble découlant du stress.  Cette maladie cible les villosités du petit intestin et sa paroi n’est alors plus à même d’absorber adéquatement les vitamines, les gras et autres nutriments.  Mise à part la longue liste de symptômes désagréables qui y sont associés, la maladie coeliaque entraîne  une carence en éléments nutritifs qui à long terme peut mener vers un retard de croissance, l’anémie, l’ostéoporose, la dépression, les infections respiratoires récurrentes, un trouble de concentration et de mémoire, etc.

Un bilan sanguin afin de dépister certains anticorps sera la première étape dans la détection de la maladie coeliaque.  S’il s’avère positif, une biopsie du petit intestin sera nécessaire pour confirmer le diagnostic.  Malheureusement, il semble que les résultats soient parfois douteux (faux négatifs) laissant la personne toujours affligée de ses nombreux symptômes sans diagnostic.  Plusieurs de ces personnes choisissent de faire une période d’essai sans gluten et voient leurs symptômes disparaître mettant ainsi en doute les résultats de leurs examens. 

L’allergie au blé

Certaines personnes se rendent compte qu’elles se sentent mal quand elles consomment des produits alimentaires contenant du blé.   La réaction au blé peut dépendre de la quantité consommée et se manifeste par plusieurs symptômes tels que l’enflure, la démangeaison ou l’irritation de la bouche et de la gorge, des rougeurs ou des éruptions sur la peau, la congestion nasale, les yeux qui coulent ou qui démangent, la difficulté à respirer, des crampes, de la nausée ou des vomissement, la diarrhée ou le choc anaphylactique (enflure de la gorge, difficulté à respirer, nécessite des soins médicaux de toute urgence).

Des tests d’allergies sauront trouver l’allergène en cause.  Alors que la maladie coeliaque est causée par la partie protéinée de certaines céréales (la gliadine dans le cas du blé), lorsqu’il s’agit d’une allergie, il s’agit plutôt d’une réaction au blé lui-même.  Si l’allergie se résume au blé, ces personnes peuvent continuer de consommer de l’orge, de l’avoine et du seigle contrairement aux personnes atteintes de la maladie coeliaque ou d’intolérance au gluten.

L’intolérance au gluten

Tout récemment, l’intolérance au gluten a été reconnue comme une maladie différente de la maladie coeliaque.  Il s’agit en fait d’une hypersensibilité au gluten qui cause des symptômes tels que la détresse gastro-intestinale (flatulence, ballonnement, nausée, diarrhée), des maux de tête fréquents et de la fatigue.  Il n’est pas exclu qu’elle mène aussi à d’autres manifestations très similaires à celles de la maladie coeliaque.

Il est malaisé de faire la différence entre la maladie coeliaque et l’intolérance au gluten.  Il n’a pas de tests spécifiques à cette dernière.  Le médecin doit, en premier lieu, s’assurer qu’il ne s’agisse pas de la maladie coeliaque, mais comme nous l’avons vu, il existe bien des cas où les tests sont négatifs malgré les nombreux symptômes ressentis.  Seul le dommage à la muqueuse du petit intestin peut confirmer le diagnostic de la maladie coeliaque.  Il semblerait que l’intolérance au gluten ne cause pas ou peu de dommage à la paroi de l’intestin, mais encore faudrait-il être confiant des résultats des examens.  Le dicton qui dit : «en cas de doute, s’abstenir» semble plutôt approprié dans le cas de l’intolérance au gluten. 
La maladie coeliaque et l’intolérance au gluten nécessitent une alimentation strictement sans gluten si on veut retrouver la santé et le mieux-être, alors que l’allergie au blé exige le retrait de cette céréale seulement. 
La bonne nouvelle est que l’on peut très bien vivre sans gluten tout en ayant une alimentation saine qui favorise la santé.  Les enfants reprennent rapidement le temps perdu, et bien que pour les adultes, la guérison puisse prendre plus de temps selon la gravité et l’étendue des dommages au petit intestin, peu à peu, la santé revient et la vie reprend son cours vers des jours meilleurs. 
Pour tout savoir sur le sujet:
En français -  livre papier L'intolérance au gluten (Edimag)
En anglais -  e-book Gluten Intolerance

L’endométriose, la glande thyroïde et l’infertilité

Les femmes atteintes d’endométriose démontrent une plus grande tendance à souffrir d’hypothyroïdie. Un sondage effectué auprès de 3680 femmes endométriosiques a décelé sept fois plus de cas d’hypothyroïdie que chez celles de la population en général. Lorsque la glande thyroïde ne fonctionne pas à plein rendement, plusieurs symptômes apparaissent tels que la fatigue, la frilosité généralisée, les mains et les pieds froids, la prise de poids inexpliquée, le sommeil non réparateur, la constipation, la perte des cheveux, les troubles de concentration et la dépression.

Une concentration adéquate d’hormones thyroïdiennes dans le sang est absolument essentielle à la production des hormones féminines et au maintien de la grossesse. En fait, l’hypothyroïdie peut causer l’anovulation, l’irrégularité des cycles menstruels et des difficultés à concevoir. Elle augmente aussi le risque d’avortement spontané, de bébé mort-né ou de prématurité. Cela explique en partie pourquoi un nombre important de femmes atteintes d’endométriose ont de la difficulté à concevoir et sont plus à risque de fausses couches. Fort heureusement, lorsque l’insuffisance thyroïdienne est mise à jour et que le traitement est instauré, la femme aura toutes les chances de concevoir normalement et d’avoir un enfant en santé.

L’hypothyroïdie peut aussi causer une hypersécrétion de prolactine. Une libération excessive de cette hormone, qui est normalement responsable de la lactation, peut entraîner l’aménorrhée (absence de règles), l’anovulation et la stérilité.

Il est recommandé que toutes les femmes endométriosiques qui n’arrivent pas à concevoir effectuent un bilan thyroïdien. Certaines femmes ont des anticorps antithyroïdiens (présence d’une maladie auto-immune de la thyroïde) sans même avoir de symptômes. Il est important de noter que l’hypofonctionnement de la glande thyroïde peut aussi entraîner l’infertilité chez l’homme. Le corps humain forme un tout qui fonctionne comme un ensemble bien orchestré; tout dérèglement hormonal dans un système peut entraîner des complications dans un ou plusieurs autres.

Pour plus d'information: L'endométriose: Vaincre la douleur et l'infertilité et L'hypothyroïdie expliquée