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L’endométriose: la diète anti-inflammatoire

L’endométriose est une maladie gynécologique qui s’en prend aux femmes de tout âge, et parfois même dès l’adolescence. Bien que les causes exactes ne soient pas encore connues, on sait que cette affection implique tant le système hormonal que le système immunitaire. Alors que la médecine allopathique persiste à traiter l’endométriose par une thérapeutique hormonale visant à diminuer les taux d’œstrogène, peu d’importance est placée sur l’alimentation.

Le corps humain est comparable à une machine complexe dont toutes les pièces doivent s’imbriquer parfaitement les unes dans les autres pour un rendement optimal. Il est composé de différents systèmes qui travaillent en synergie. Normalement, le carburant nécessaire à son bon fonctionnement provient des éléments nutritifs soutirés des aliments. Malheureusement, pour bien des gens, l’alimentation moderne a tendance à encourager la dénutrition et l’inflammation plutôt que la santé.

La femme atteinte d’endométriose doit privilégier une alimentation anti-inflammatoire excluant plusieurs aliments qui font partie de l’alimentation traditionnelle. Des études ont démontré que certains aliments, dont la caféine et le sucre, exacerbent les symptômes du syndrome prémenstruel et les crampes menstruelles. De même, certains d’entre eux stimulent la production de prostaglandines pro-inflammatoires qui promeuvent l’inflammation dans le corps. Le gluten se trouve aussi sur le banc des accusés. Selon Dian Shepperson Mills, une nutritionniste elle-même atteinte d’endométriose sévère, un grand nombre de femmes voient leur douleur abdominale diminuer ou disparaître quand elles suppriment le gluten de leur régime. Cette dame a d’ailleurs supprimé ses propres symptômes en changeant son alimentation et en ajoutant certains compléments alimentaires à son régime. Depuis, elle a aidé un grand nombre de femmes à vaincre l’endométriose et l’infertilité qui y est associée.

Plusieurs aliments sont à proscrire lorsque l’on vise à diminuer la douleur, à réduire le processus inflammatoire, à minimiser la production d’œstrogène (celui-ci stimule l’endométriose) et à l’éliminer hors de l’organisme. Une alimentation saine et bien équilibrée excluant certains aliments nocifs aidera le corps à renforcer tous ses systèmes et à retrouver une plus grande vitalité lui permettant de lutter contre les intempéries de la vie. Afin de donner le plus de pouvoir possible à son organisme, on éliminera d’emblée tous les aliments auxquels on est allergique ou intolérant.

Les aliments à éviter sont :

·         Toutes les céréales contenant du gluten (blé, avoine, orge, seigle, triticale, l’épeautre et le kamut).

·         Le sucre sous toutes ses formes, car il favorise l’acidité systémique qui, à son tour, stimule l’inflammation et la douleur de l’endométriose.

·         Les gras saturés qui encouragent la formation des prostaglandines pro-inflammatoire de la série 2 (graisse d’origine animale, beurre, margarine, fromage, etc.).

·         La viande rouge, aussi formatrice de gras saturé, et qui en plus peut contenir des hormones de croissance dont l’œstrogène.

·         La caféine (café, chocolat, thé, boissons gazeuses) car elle entraîne une hausse des taux d’œstrogène.

·         Les produits laitiers qui stimulent la production de prostaglandines pro-inflammatoires.

·         L’alcool, car il augmente les taux d’œstrogène en circulation en plus d’être nocif pour le foie. On sait que cet organe souvent surchargé de travail doit dégrader et éliminer les surplus d’œstrogène.

·         Le soya qui fait partie des phytoestrogènes, c’est-à-dire qu’il agit comme l’œstrogène dans le corps.

·         La levure, surtout si la femme souffre de candidose systémique.

·         Les fruits citrins comme les pamplemousses et les oranges.

·         Les additifs alimentaires, les agents de conservation et les édulcorants car ils favorisent la production de prostaglandines inflammatoires.

Bien que cette liste semble inclure tous les aliments qui existent, tel n’est pas le cas. Certaines femmes opteront pour l’élimination d’une sorte d’aliment à la fois, minimisant ainsi le stress causé par tant de changements, mais les résultats seront plus difficiles à percevoir si l’inflammation continue d’être favorisée par une autre catégorie d’aliments. Beaucoup de femmes affirment avoir moins de douleur après seulement quelques semaines de restrictions. Cessons de penser au corps comme une entité compartimentée, car tel n’est pas le cas.  Le corps humain fonctionne comme un tout, et si le système immunitaire est renforcé par une alimentation saine anti-inflammatoire, il est certain qu’il pourra mieux gérer la maladie qui essaie de l’anéantir.
Pour en savoir plus: L'endométriose: Vaincre la douleur et l'infertilité  (aussi en format Kobo) 

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